Chaque année, avec les confirmands, nous passons 2 jours des vacances de février dans un monastère cistercien, en pensant au petit frère Marie-Joseph Cassant. Quand nous nous présentons de Casseneuil, l'accueil est d'autant plus chaleureux!
Après Ste Marie du Désert ( en Haute Garonne) et Echourgnac (en Dordogne), cette année, c'est le monastère du Rivet en Gironde qui nous ouvrait ses portes.
Nous avons partagé la vie des moniales et leur prière, y compris l'office émouvant des matines à 4h30, dans la nuit, mais aussi l'Eucharistie et tous les offices traditionnels.
Soeur Lucienne (appelée Damienne dans le reportage de France 2), la responsable de l'hôtellerie, a longuement répondu à nos questions sur leur vie et même sur leur "journée mensuelle de vacance" et sur leur élevage de volailles.
Nous avons bien apprécié la promenade d'une heure trente, autour du domaine.
Et bien entendu nous nous sommes laissés tenter par quelques produits de la boutique monastique!
Merci mes soeurs et merci monsieur l'aumônier. Nous reviendrons prier avec vous, c'est sûr.
Nous vous conseillons de consulter le site internet de l'abbaye:
http://abbayesaintemariedurivet.com/page%20d'accueil.php
et de visionner le beau reportage de France 2 du 5 novembre 2010 "Des femmes et un Dieu":
ou
La construction date probablement de l'époque carolingienne. Il doit alors s'agir d'un monastère bénédictin. Le monastère est affilié à l'ordre cistercien en 1189.
En 1593, l'abbaye subit les attaques de Protestants et est en partie brûlée.
À la Révolution française, les moines sont chassés, le monastère, bien national, est vendu .
En 1885, les bâtiments sont rachetés par la famille Tamize qui commence la restauration. La gouvernante de cette famille, Louise Ripas, guérie à Lourdes, est à l'origine de la création au Rivet d’une grotte semblable à celle de Lourdes.
En 1938-1939, les moniales cisterciennes de Blagnac (31) s'installent au Rivet, cherchant depuis 1936 un autre lieu pour leur monastère depuis la construction de l’aéroport de Toulouse. La présence de la grotte décide l'abbesse de Blagnac car une ancienne religieuse de son abbaye est la cousine de Bernadette Soubirous.