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24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 13:15
Déclaration du Conseil permanent aux agriculteurs

Comme en 2016, une délégation d’évêques s'est rendue au Salon International de l’Agriculture de février 2018. Témoins à la fois de la passion avec laquelle les agriculteurs exercent leur métier et des difficultés auxquelles ils sont confrontés, les évêques veulent ainsi leur manifester leur proximité, leur attention et leur soutien.

Nous savons que la crise agricole que vous traversez est toujours là, profonde, complexe et multiforme. Beaucoup parmi vous souffrent et s’inquiètent pour leur avenir. Face à cette réalité, nous ne pouvons pas nous satisfaire des approches et des discours marqués par la situation de l’après-guerre et les années de forte croissance économique et d’amélioration des conditions de vie qui l’ont suivie. Aujourd’hui, nous mesurons à quel point les temps ont changé. Notre rapport au monde, au travail, à l’économie, à la technologie, à la terre, à la création soulève bien des questions et nous met devant de nouveaux défis, dont celui du respect de l’environnement, que nous sommes appelés à relever tous ensemble.

Ces défis dépassent votre seule profession : ils nous concernent tous et ils ont une dimension internationale. Ils nous interrogent notamment sur la société que nous voulons pour aujourd’hui et pour demain. Ils nous conduisent aussi à questionner les processus économiques tant mondiaux que locaux, pour que soit mieux pris en compte tout ce qui touche à la sauvegarde de notre maison commune et à son avenir. Et nous ne voulons pas ignorer vos solitudes et vos inquiétudes devant ces défis universels.

Mais alors, quelle agriculture voulons-nous pour demain ? Quels changements et conversions devons-nous opérer dans nos modes de vie ?

Nous ne pouvons pas nous résigner à un avenir incertain pour l’agriculture.  Voilà pourquoi, comme pasteurs de l’Église catholique, nous voulons vous adresser un message de soutien.

Nous croyons qu’il est vital que le travail agricole soit reconnu par l’ensemble de la société. Cette reconnaissance doit passer par une juste rémunération de votre travail, ce qui, hélas, n’est pas le cas dans bon nombre de filières. Votre travail permet de produire ces aliments dont nous avons tous besoin pour vivre. L’agriculture doit garder sa noble mission : offrir une nourriture de qualité, la plus accessible à tous, et contribuer à l’entretien des espaces ruraux auxquels nous sommes tant attachés.

La terre avec son sol vivant est la matière principale de votre métier ; c’est elle que vous travaillez. C’est d’elle que dépend notre pain quotidien. Aussi est-il vital de prendre soin de cette terre, de la protéger, comme le pape François nous y invite dans son Encyclique Laudato si’. Cultivons « cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement », parlons « le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde », ne soyons pas le « dominateur, consommateur ou pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats » (Laudato si’, n° 11).

La capacité à s’émerveiller devant la Création est le terreau de la conversion écologique attendue par beaucoup. Par votre métier, vous savez que cet étonnement et cet émerveillement se cultivent au quotidien. Vous êtes porteurs d’un savoir-faire unique que vous devez développer et transmettre.  C’est ainsi que notre terre pourra continuer à procurer à tous le pain quotidien sans être abimée et dégradée.Nous souhaitons que toute notre société prenne vraiment les moyens de vous écouter, de recueillir les fruits de votre savoir-faire et devienne ainsi toujours plus soucieuse d’une écologie intégrale.

Car la crise socio-environnementale que nous affrontons « requiert une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus, et simultanément pour préserver la nature » (Laudato si’, n° 139).Nous sommes témoins qu’au milieu des changements, souvent sources d’inquiétude, se développent de nombreuses initiatives créatrices et innovantes, pour produire dans le respect de l’environnement et la recherche d’une qualité croissante, pour progresser dans les domaines de la coopération et de la mutualisation des moyens. Nous encourageons et soutenons toutes ces initiatives.

Dans l’histoire, votre professionnalisme et votre amour de la terre ont témoigné de votre capacité à vivre des transitions, à surmonter bien des obstacles. Face à l’ampleur des défis d’aujourd’hui et à la lumière de la Foi, nous vous redisons notre confiance, notre solidarité et notre soutien. Nous appelons la société entière à œuvrer pour une meilleure reconnaissance de votre travail, de votre mission unique et nécessaire.

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France
Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF
Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
Mgr Michel AUPETIT, Archevêque de Paris
Mgr Jean-Pierre BATUT, Évêque de Blois
Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise
Mgr Philippe MOUSSET, Évêque de Périgueux
Mgr Benoît RIVIÈRE, Évêque d’Autun
Mgr Pascal WINTZER, Archevêque de Poitiers

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29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 09:00
« le sacrifice du Colonel Arnaud            Beltrame portera des fruits »,                       affirment les évêques

La Conférence des évêques de France s’associe à l’hommage national

Arnaud Beltrame © Twitter @diocse_armees

Arnaud Beltrame © Twitter @Diocse_armees

       « Le sacrifice du Colonel Arnaud Beltrame portera des fruits pour notre société », affirme la Conférence des évêques de France qui s’associe à l’hommage national rendu ce 28 mars 2018 au gendarme qui s’est livré pour sauver une femme prise en otage par un terroriste à Trèbes, dans l’Aude, le 23 mars.

         « Cet acte d’héroïsme marque légitimement l’ensemble de nos concitoyens », peut-on lire dans un communiqué : « Donner ainsi sa vie pour en sauver d’autres constitue un exemple éminent et aura certainement une fécondité dans notre société tentée par la violence et le repli sur soi ».

       « Les catholiques, au cours de cette semaine sainte, prieront pour toutes les victimes des attentats et spécialement celles de Trèbes et Carcassonne. Ils porteront aussi dans leurs prières ceux qui assurent notre sécurité au quotidien », conclut la note.

        Le diocèse de Paris s’est uni à la cérémonie nationale par la sonnerie du bourdon « Emmanuel » de la cathédrale Notre-Dame de Paris à 10h, lors du passage du cortège funéraire qui se rendait du Panthéon aux Invalides, salué par une haie d’honneur le long du parcours.

      Dans un télégramme envoyé à Mgr Alain Planet, évêque de Carcassonne et Narbonne, le pape François a salué « le geste généreux et héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a donné sa vie en voulant protéger des personnes ».

       Sur le site du diocèse aux armées, Mgr Antoine de Romanet, évêque aux Armées françaises, rappelle qu’Arnaud Beltrame, 45 ans, était « un militaire et un chrétien au plus profond de son être » : « Baptisé dans une famille non pratiquante, il découvre la foi il y a une dizaine d’année, lors d’un pèlerinage à Sainte-Anne-d’Auray, il fait sa première communion à l’âge de 34 ans, et s’engage à la suite du Christ tel saint Paul, avec l’amour brûlant d’un cœur qui a rencontré le cœur de son Seigneur. Arnaud Beltrame venait de faire bénir sa maison. Il était dimanche dernier, comme chaque dimanche, à l’Abbaye de Lagrasse pour célébrer le Christ ressuscité, et il s’apprêtait à célébrer le 9 juin prochain son mariage religieux avec Marielle. Nous pensons à sa famille, à son épouse, à ses collègues, à ses amis. C’était un chrétien, explicitement, sereinement. »

      « Son geste étonne, détonne, interpelle, souligne Mgr de Romanet. Son geste renvoie aux questions les plus fondamentales de la vie et de la mort pour chacun d’entre nous. Qu’est ce qui mérite de donner sa vie ? Qu’est ce qui justifie de s’exposer à la mort ? Quel sens ? Quelle transcendance ?… Arnaud Beltrame s’est présenté en médiateur, il a fait don de sa vie en se substituant à un otage. Il a sauvé des vies en offrant la sienne. Ceci ne peut se comprendre que dans une dimension de surplomb, de transcendance, de vie éternelle, qui pour un chrétien a le visage du Christ en croix offert pour que le monde ait la vie. »

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28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 14:27
 
 FIN DE VIE : OUI À L’URGENCE DE LA FRATERNITÉ ! Déclaration des évêques de France                                                                                                       Jeudi 22 mars 2018

             Quelles que soient nos convictions, la fin de vie est un temps que nous vivrons tous et une inquiétude que nous partageons. Chacun doit donc pouvoir y réfléchir le plus sereinement possible, en évitant les écueils des passions et des pressions. Nous voulons avant tout exprimer notre pleine compassion envers nos frères et sœurs en « fin de vie », comme l’Église a toujours essayé de le faire. Ils se présentent dans leur faiblesse, parfois extrême. Leur existence est un appel : de quelle humanité, de quelle attention, de quelle sollicitude ferons-nous preuve envers eux qui vivent au milieu de nous ? Nous saluons les professionnels de santé qui leur procurent une qualité de vie dans une fin de vie la plus apaisée possible, grâce à leur compétence technique et à leur humanité, aussi bien dans le suivi quotidien que dans les situations d’urgence. Certains d’entre eux sont engagés, souvent avec de fortes convictions personnelles, en soins palliatifs. Grâce à eux et à l’effort de déploiement de ces soins, nombre de nos concitoyens vivent de manière apaisée leur fin de vie. Cependant, ces soins ne sont pas suffisamment développés et les possibilités de soulagement de la souffrance sous toutes ses formes ne sont pas assez connues. Il est urgent de combattre cette ignorance, source de peurs qui ne sont jamais bonnes conseillères et dont s’abreuvent les sondages. Ancrés dans l’ensemble du territoire, nous déplorons les disparités d’accès aux soins palliatifs ainsi que l’insuffisance de formations proposées au personnel médical et soignant, ce qui engendre des souffrances parfois tragiques. C’est pourquoi l’urgence consiste à poursuivre le développement des soins palliatifs pour que toute personne en ayant besoin puisse, selon la loi du 9 juin 1999, y avoir accès quel que soit son lieu de vie, y compris dans les EHPAD et dans les maisons de retraite. En raison de ces carences et de la médiatisation de certains cas, plusieurs réclament un changement de la loi par la légalisation d’une assistance médicale au suicide et de l’euthanasie. Face à cette réclamation, nous affirmons notre opposition éthique pour au moins six raisons : 1. La dernière loi a été votée récemment, le 2 février 2016. Dans la suite de celle du 22 avril 2005 – dont le retentissement fut international –, elle poursuit l’effort d’une prise en charge responsable et collégiale de la part des soignants pour garantir une fin de vie apaisée. Son application est encore largement en chantier et demande une formation appropriée. Apprécier, au cas par cas, comment accompagner au mieux chaque personne en grande DÉCLARATION DES ÉVÊQUES DE FRANCE 2 vulnérabilité demande temps, discernement et délicatesse. Changer la loi manifesterait un manque de respect non seulement pour le travail législatif déjà accompli, mais aussi pour la patiente et progressive implication des soignants. Leur urgence, c’est qu’on leur laisse du temps. 2. Fort de la fraternité qu’il proclame, comment l’État pourrait-il, sans se contredire, faire la promotion – même encadrée – de l’aide au suicide ou de l’euthanasie tout en développant des plans de lutte contre le suicide ? Ce serait inscrire au cœur de nos sociétés la transgression de l’impératif civilisateur : « Tu ne tueras pas. » Le signal envoyé serait dramatique pour tous, et en particulier pour les personnes en grande fragilité, souvent tiraillées par cette question : « Ne suis-je pas un poids pour mes proches et pour la société ? » Quelles que soient les subtilités juridiques recherchées pour étouffer les problèmes de conscience, le geste fratricide se dresserait dans notre conscience collective comme une question refoulée et sans réponse : « Qu’as-tu fait de ton frère ? » 3. Si l’État confiait à la médecine la charge d’exécuter ces demandes de suicide ou d’euthanasie, des personnels soignants seraient entraînés, malgré eux, à penser qu’une vie ne serait plus digne d’être vécue, ce qui serait contraire au Code de déontologie médicale : « Le médecin, au service de l’individu et de la santé publique, exerce sa mission dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité. » Selon Paul Ricœur reprenant la tradition hippocratique, la relation de soin est par nature un « pacte de confiance » qui unit soignés et soignants et qui interdit à ces derniers, au nom de cette dignité, de faire volontairement du mal à autrui et encore moins de le faire mourir. Tuer, même en prétendant invoquer la compassion, n’est en aucun cas un soin. Il est urgent de sauvegarder la vocation de la médecine. 4. Même si une clause de conscience venait protéger les soignants, qu’en serait-il des personnes vulnérables ? Dans leur autonomie, elles ont besoin de confiance et d’écoute pour confier leurs désirs, souvent ambivalents. Quelle serait la cohérence de l’engagement médical si, dans certains lieux, des soignants étaient prompts à accéder à leurs désirs de mort chimiquement provoquée, tandis que dans d’autres, ils les accompagnaient, grâce à l’écoute patiente et au soulagement des différentes souffrances, vers une mort naturelle paisible ? La vulnérabilité de personnes – jeunes et moins jeunes – en situation de dépendance et de fin de vie appelle non un geste de mort mais un accompagnement solidaire. La détresse de celles qui demandent parfois que l’on mette fin à leur vie, si elle n’a pu être prévenue1 , doit être entendue. Elle oblige à un accompagnement plus attentif, non à un abandon prématuré au silence de la mort. Il en va d’une authentique fraternité qu’il est urgent de renforcer : elle est le lien vital de notre société. 5. Les tenants de l’aide au suicide et de l’euthanasie invoquent « le choix souverain du malade, son désir de maîtriser son destin ». Ils prétendent que « l’exercice de ce droit n’enlève rien à personne. C’est le type même de la liberté personnelle qui ne déborde pas sur la liberté d’autrui ». Mais qu’est-ce qu’une liberté qui, au nom d’une illusoire autonomie souveraine, enfermerait la personne vulnérable dans la solitude de sa décision ? L’expérience atteste que la liberté est toujours une liberté en relation grâce à laquelle le dialogue se noue afin que le soignant soit bienfaisant. Nos choix personnels, qu’on le veuille ou non, ont une dimension collective. Les blessures du corps individuel sont des blessures du corps social. Si certains font le choix désespéré du suicide, la société a avant tout le devoir de prévenir ce geste traumatisant. Ce choix ne doit pas entrer dans la vie sociale par le biais d’une coopération légale au geste suicidaire. Réclamer sous quelque forme que ce soit une « aide médicale à mourir », c’est imaginer, comme c’est le cas dans des pays voisins, des institutions spécialisées dans la mort. Mais alors quelles institutions ? Et avec quel financement ? Ou bien, c’est conduire notre système de santé à imposer à nos soignants et à nos concitoyens une culpabilité angoissante, chacun pouvant être amené à s’interroger : « Ne devrais-je pas envisager un jour de mettre fin à ma vie ? » Cette question sera source d’inévitables tensions pour les patients, leurs proches et les soignants. Elle pèserait gravement sur la relation de soin. Ne nous trompons donc pas d’urgence ! Face aux troubles et aux doutes de notre société, comme le recommande Jürgen Habermas, nous offrons le récit du « bon Samaritain » qui prend en charge « l’homme à demi-mort », le conduit dans une « auberge » hospitalière et exerce la solidarité face à la « dépense » qu’occasionnent ses « soins ». À la lumière de ce récit, nous appelons nos concitoyens et nos parlementaires à un sursaut de conscience pour que s’édifie toujours plus en France une société fraternelle où nous prendrons individuellement et collectivement soin les uns des autres. Cette fraternité inspira l’ambition de notre système solidaire de santé au sortir de la Seconde guerre mondiale. Que ferons-nous de cette ambition ? La fraternité relève d’une décision et d’une urgence politiques que nous appelons de nos vœux.

1 À ce sujet, voir les propositions concrètes données dans le document : Mgr Pierre d’Ornellas et alii, Fin de vie, un enjeu de fraternité, Salvator, 2015, pp. 147-149. 3 6.

Card. Philippe BARBARIN, archevêque de Lyon, Card. Jean-Pierre RICARD, archevêque de Bordeaux, évêque de Bazas, Card. André VINGT-TROIS, archevêque émérite de Paris, Mgr Georges PONTIER, archevêque de Marseille et président de la CEF, Mgr Pierre-Marie CARRÉ, archevêque de Montpellier et vice-président de la CEF, Mgr Pascal DELANNOY, évêque de Saint-Denis et vice-président de la CEF, Mgr Marc AILLET, évêque de Bayonne, Lescar-Oloron, Mgr Bernard-Nicolas AUBERTIN, archevêque de Tours, Mgr Gilbert AUBRY, évêque de Saint-Denis de la Réunion, Mgr Eric AUMONIER, évêque de Versailles, Mgr Michel AUPETIT, archevêque de Paris, Mgr Jean-Marc AVELINE, évêque auxiliaire de Marseille, Mgr Claude AZEMA, évêque auxiliaire de Montpellier, Mgr Philippe BALLOT, archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et Tarentaise, Mgr Jean-Louis BALSA, évêque de Viviers, Mgr Sylvain BATAILLE, évêque de Saint-Etienne, Mgr Jean-Pierre BATUT, évêque de Blois, Mgr Jérôme BEAU, évêque auxiliaire de Paris, Mgr Jacques BENOIT-GONNIN, évêque de Beauvais, Noyon et Senlis, Mgr Didier BERTHET, évêque de Saint-Dié, Mgr Francis BESTION, évêque de Tulle, Mgr Dominique BLANCHET, évêque de Belfort-Montbéliard, Mgr Jacques BLAQUART, évêque d'Orléans, Mgr Yves BOIVINEAU, évêque d'Annecy, P. Jean BONDU, administrateur diocésain de Luçon, Mgr Jean-Luc BOUILLERET, archevêque de Besançon, Mgr Jean-Claude BOULANGER, évêque de Bayeux-Lisieux, Mgr Pierre-Antoine BOZO, évêque de Limoges, 4 Mgr Thierry BRAC de la PERRIÈRE, évêque de Nevers, Mgr Nicolas BROUWET, évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Jean-Luc BRUNIN, évêque du Havre, Mgr Laurent CAMIADE, évêque de Cahors, Mgr Jean-Pierre CATTENOZ, archevêque d'Avignon, Mgr Raymond CENTENE, évêque de Vannes, Mgr Philippe CHRISTORY, évêque nommé de Chartres, Mgr Georges COLOMB, évêque de La Rochelle et Saintes, Mgr Luc CREPY, évêque du Puy-en-Velay, Mgr Emmanuel DELMAS, évêque d'Angers, Mgr Renauld de DINECHIN, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin, Mgr Laurent DOGNIN, évêque de Quimper et Léon, Mgr Vincent DOLLMANN, évêque auxiliaire de Strasbourg, Mgr Christophe DUFOUR, archevêque d'Aix-en-Provence et Arles, Mgr Jean-Marc EYCHENNE, évêque de Pamiers, Couserans et Mirepoix, Mgr Bruno FEILLET, évêque auxiliaire de Reims, Mgr François FONLUPT, évêque de Rodez et Vabres, Mgr Maurice GARDÈS, archevêque d'Auch, Mgr François GARNIER, archevêque de Cambrai, Mgr Maroun Nasser GEMAYEL, évêque de l’Éparchie Notre-Dame-du-Liban de Paris des Maronites de France, Mgr Olivier de GERMAY, évêque d'Ajaccio, Mgr Bernard GINOUX, évêque de Montauban, Mgr Hervé GIRAUD, archevêque de Sens et Auxerre et prélat de la Mission de France, Mgr Emmanuel GOBILLIARD, évêque auxiliaire de Lyon, Mgr Hervé GOSSELIN, évêque d'Angoulême, Mgr Bruno GRUA, évêque de Saint-Flour, Mgr Borys GUDZIAK, évêque de l'Éparchie de Saint-Vladimir-le-Grand de Paris, Mgr Jean-Paul GUSCHING, évêque de Verdun, Mgr Jacques HABERT, évêque de Séez, Mgr Hubert HERBRETEAU, évêque d'Agen, Mgr Antoine HEROUARD, évêque auxiliaire de Lille, Mgr Denis JACHIET, évêque auxiliaire de Paris, Mgr François JACOLIN, évêque de Mende, Mgr Jean-Paul JAEGER, évêque d'Arras, Mgr Jean-Paul JAMES, évêque de Nantes, Mgr Thierry JORDAN, archevêque de Reims, Mgr Vincent JORDY, évêque de Saint Claude, Mgr François KALIST, archevêque de Clermont, Mgr Guy de KERIMEL, évêque de Grenoble – Vienne, Mgr Christian KRATZ, évêque auxiliaire de Strasbourg, Mgr Bertrand LACOMBE, évêque auxiliaire de Bordeaux, Mgr Emmanuel LAFONT, évêque de Cayenne, Mgr Jean-Christophe LAGLEIZE, évêque de Metz, Mgr Stanislas LALANNE, évêque de Pontoise, Mgr Laurent LE BOULC’H, évêque de Coutances et Avranches, Mgr Patrick LE GAL, évêque auxiliaire de Lyon, Mgr Robert LE GALL, archevêque de Toulouse, Mgr Yves LE SAUX, évêque du Mans, Mgr Jean-Marie LE VERT, évêque auxiliaire de Bordeaux, 5 Mgr Olivier LEBORGNE, évêque d'Amiens, Mgr Dominique LEBRUN, archevêque de Rouen, Mgr Jean LEGREZ, archevêque d'Albi, Mgr David MACAIRE, archevêque de Saint-Pierre et de Fort-de-France, Mgr Charles MAHUZA YAVA sds, évêque de Mayotte, Mgr Armand MAILLARD, archevêque de Bourges, Mgr Xavier MALLE, évêque de Gap et Embrun, Mgr André MARCEAU, évêque de Nice, Mgr Joseph de METZ-NOBLAT, évêque de Langres, Mgr Pierre-Yves MICHEL, évêque de Valence, Mgr Roland MINNERATH, archevêque de Dijon, Mgr Eric de MOULINS-BEAUFORT, évêque auxiliaire de Paris, Mgr Philippe MOUSSET, évêque de Périgueux et Sarlat, Mgr Denis MOUTEL, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, Mgr Jean-Yves NAHMIAS, évêque de Meaux, Mgr Jean-Philippe NAULT, évêque de Digne, Riez et Sisteron, Mgr Christian NOURRICHARD, évêque d'Evreux, Mgr Pierre d’ORNELLAS, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo, Mgr Michel PANSARD, évêque d'Evry-Corbeil-Essonnes, Mgr Jean-Louis PAPIN, évêque de Nancy et Toul, Mgr Laurent PERCEROU, évêque de Moulins, Mgr Alain PLANET, évêque de Carcassonne et Narbonne, Mgr Luc RAVEL, archevêque de Strasbourg, Mgr Dominique REY, évêque de Fréjus – Toulon, Mgr Jean-Yves RIOCREUX, évêque de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre, Mgr Benoît RIVIÈRE, évêque d'Autun, P. Sébastien ROBERT, administrateur diocésain de Chartres, Mgr Pascal ROLAND, évêque de Belley-Ars, Mgr Antoine de ROMANET, évêque aux Armées françaises, Mgr Michel SANTIER, évêque de Créteil, Mgr Thierry SCHERRER, évêque de Laval, Mgr Nicolas SOUCHU, évêque d’Aire et Dax, Mgr Marc STENGER, évêque de Troyes, Mgr Jean TEYROUZ, évêque de l'Eparchie de Sainte-Croix de Paris des Arméniens catholiques de France, Mgr François TOUVET, évêque de Châlons, Mgr Norbert TURINI, évêque de Perpignan-Elne, Mgr Laurent ULRICH, archevêque de Lille, Mgr Thibault VERNY, évêque auxiliaire de Paris, Mgr Robert WATTEBLED, évêque de Nîmes, Uzès et Arles Mgr Pascal WINTZER, archevêque de Poitiers, P. Hugues de WOILLEMONT, administrateur diocésain de Nanterre.

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 13:45
Attentats de Carcassonne :
le pape salue le geste
«héroïque»  du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame

Il condamne ces « actes de violence aveugle » dans un télégramme

Audience générale du 21/08/2018 © Vatican Media

Audience Générale Du 21/08/2018 © Vatican Media

     Le pape François a salué le geste « héroïque » du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui a sauvé la vie d’une femme prise en otage lors des attentats perpétrés dans le département de l’Aude, à Carcassonne et à Trèbes, en France, le 23 mars 2018. Les attaques terroristes ont fait quatre morts et 15 blessés. L’assaillant a été abattu par un groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).

     Dans un télégramme envoyé à Mgr Alain Planet, évêque de Carcassonne et Narbonne, le pape, qui signe lui-même, condamne « de tels actes de violence aveugle qui engendrent tant de souffrances » et demande « le don de la paix », en invoquant « sur les familles éprouvées et sur tous les Français le bienfait des Bénédictions divines ».

     Le gendarme lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, 45 ans, s’est livré à la place d’otages retenus dans un supermarché de Trèbes. Il a succombé à ses blessures par balle et à coups de couteau.

                                                                       AK

Télégramme du pape François

     Ayant appris les tragiques attentats survenus à Carcassonne et à Trèbes, faisant plusieurs victimes, je vous fais part de ma tristesse et je confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie, m’associant par la prière à la peine de leurs proches. Je salue particulièrement le geste généreux et héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a donné sa vie en voulant protéger des personnes. J’exprime ma sympathie aux blessés et à leurs familles, ainsi qu’à toutes les personnes touchées par ce drame, demandant au Seigneur de leur apporter réconfort et consolation. Je condamne à nouveau de tels actes de violence aveugle qui engendrent tant de souffrances, et demandant avec ferveur à Dieu le don de la paix, j’invoque sur les familles éprouvées et sur tous les Français le bienfait des Bénédictions divines.

                                                                 François PP.

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 13:20
© LA GAZETTE DE LA MANCHE / AFP
© LA GAZETTE DE LA MANCHE / AFP

        Deux jours après la mort tragique du lieutenant-colonel de gendarmerie, Marielle, la femme d'Arnaud Beltrame, s'est confiée à La Vie.

 

      « Arnaud était profondément attaché à ce qu'il appelait la "famille de la gendarmerie". Pour elle, il ne comptait pas ses heures, ni son engagement. Il savait fédérer ses hommes, leur insuffler son élan, les amener à donner le meilleur d'eux-mêmes. Il était animé de très hautes valeurs morales, des valeurs de service, de générosité, de don de soi, d'abnégation. Il avait une force de volonté hors du commun, toujours capable de se relever après les épreuves.

 

       Il se sentait intrinsèquement gendarme. Pour lui, être gendarme, ça veut dire protéger. Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre. Arnaud est revenu à la foi de façon forte vers la trentaine.

C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. On ne peut pas séparer l'un de l'autre.

 

       Il était un mari très attentionné, comme toute femme rêverait d'en avoir. Il n'avait de cesse de s'améliorer, d'être le meilleur époux possible et de me rendre heureuse. Il me soutenait et m’emmenait vers le haut, toujours avec beaucoup de respect.

 

        Nous formions un couple chrétien. Nous nous sommes longuement préparés au mariage religieux grâce au solide accompagnement des moines de Lagrasse. La célébration devait avoir lieu en Bretagne, car Arnaud y a ses racines.
Il était d'ailleurs très proche de l'abbaye de Timadeuc, où il a fait de nombreuses retraites.

 

       Les obsèques de mon mari auront lieu en pleine Semaine sainte, après sa mort un vendredi, juste à la veille des Rameaux, ce qui n'est pas anodin à mes yeux. C'est avec beaucoup d'espérance que j'attends de fêter la résurrection de Pâques avec lui. »

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 13:05
© AP/SIPA
© AP/SIPA

         C'est l'un des chanoines de l'abbaye de Lagrasse (Aude) qui a accompagné les derniers instants du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame à l'hôpital de Carcassonne dans la nuit du 23 au 24 mars. Le père Jean-Baptiste connaissait le gendarme depuis plusieurs mois et le préparait au mariage. Dans un communiqué de l'abbaye que nous reproduisons ici, il témoigne.

       « C'est au hasard d'une rencontre lors d'une visite de notre abbaye, Monument Historique, que je fais connaissance avec le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame et Marielle, avec laquelle il vient de se marier civilement le 27 août 2016. Nous sympathisons très vite et ils m'ont demandé de les préparer au mariage religieux que je devais célébrer près de Vannes le 9 juin prochain. Nous avons donc passé de nombreuses heures à travailler les fondamentaux de la vie conjugale depuis près de 2 ans. Je venais de bénir leur maison le 16 décembre et nous finalisions leur dossier canonique de mariage. La très belle déclaration d'intention d'Arnaud m'est parvenue 4 jours avant sa mort héroïque.

 

        Ce jeune couple venait régulièrement à l'abbaye participer aux messes, offices et aux enseignements, en particulier à un groupe de foyers, Notre-Dame de Cana. Ils faisaient partie de l'équipe de Narbonne. Ils sont venus encore dimanche dernier.
Intelligent, sportif, volubile et entraînant, Arnaud parlait volontiers de sa conversion. Né dans une famille peu pratiquante, il a vécu une authentique conversion vers 2008, à près de 33 ans. Il reçoit la première communion et la confirmation après 2 ans de catéchuménat, en 2010.

 

       Après un pèlerinage à Sainte-Anne-d'Auray en 2015, où il demande à la Vierge Marie de rencontrer la femme de sa vie, il se lie avec Marielle, dont la foi est profonde et discrète. Les fiançailles sont célébrées à l'abbaye bretonne de Timadeuc à Pâques 2016.

 

      Passionné par la gendarmerie, il nourrit depuis toujours une passion pour la France, sa grandeur, son histoire, ses racines chrétiennes qu'il a redécouvertes avec sa conversion.

 

      En se livrant à la place d'otages, il est probablement animé avec passion de son héroïsme d'officier, car pour lui, être gendarme voulait dire protéger. Mais il sait le risque inouï qu'il prend.

 

     Il sait aussi la promesse de mariage religieux qu'il a fait à Marielle qui est déjà civilement son épouse et qu'il aime tendrement, j'en suis témoin. Alors ? Avait-il le droit de prendre un tel risque ? Il me semble que seule sa foi peut expliquer la folie de ce sacrifice qui fait aujourd'hui l'admiration de tous. Il savait comme nous l'a dit Jésus, qu'« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13). Il savait que, si sa vie commençait d'appartenir à Marielle, elle était aussi à Dieu, à la France, à ses frères en danger de mort. Je crois que seule une foi chrétienne animée par la charité pouvait lui demander ce sacrifice surhumain.

 

      J'ai pu le rejoindre à l'hôpital de Carcassonne vers 21h hier soir. Les gendarmes et les médecins ou infirmières m'ont ouvert le chemin avec une délicatesse remarquable. Il était vivant mais inconscient. J'ai pu lui donner le sacrement des malades et la bénédiction apostolique à l'article de la mort. Marielle alternait ces belles formules liturgiques.

 

       Nous étions le vendredi de la Passion, juste avant l'ouverture de la Semaine Sainte. Je venais de prier l'office de none et le chemin de croix à son intention. Je demande au personnel soignant s'il peut avoir une médaille mariale, celle de la rue du Bac de Paris, près de lui. Compréhensive et professionnelle, une infirmière, la fixe à son épaule.

 

Je n'ai pas pu le marier comme l'a dit maladroitement un article, car il était inconscient.

     Arnaud n'aura jamais d'enfants charnels. Mais son héroïsme saisissant va susciter, je le crois, de nombreux imitateurs, prêts à au don d'eux-mêmes pour la France et sa joie chrétienne. »

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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 15:11

Chemin de Croix


Chemin de Croix en Syrie

Mgr Samir Nassar nous a transmis un message. En ce vendredi de Carême, nous vous invitons à renouveler votre prière pour le peuple éprouvé de Syrie.


"Douze personnes seulement sont venues vendredi soir au Chemin de la Croix au lieu de 600 personnes… Ces douze courageux fidèles ont défié les obus et le danger de mort pour venir méditer les 14 stations salvatrices du Calvaire, s'arrêtant surtout devant la 5ème et la 8ème station.

Devant la 5ème station, ce petit groupe de fidèles s'interroge sur l'absence d'un Simon de Cyrène qui tend la main pour consoler, aider et soulager leurs souffrances et soigner leurs plaies... par contre ils voient se défiler des forces militaires et des contingents de tous bords, bien armés, qui se bousculent pour alimenter la guerre, accentuer la violence, la destruction et la mort sous prétexte de sauver le pays.

A la 8ème station : Jésus console les filles de Jérusalem… et les familles syriennes endeuillées, sinistrées, blessées, refugiées. Mais aussi leurs nombreux orphelins abandonnés et oubliés.

Cette consolation du Seigneur essuie leurs larmes et renforce la Foi de ce petit peuple martyrisé et déboussolé qui regarde de son abîme la Lumière de la Résurrection dans le visage saignant de Jésus Christ.

Merci à nos 12 courageux apôtres de montrer le Chemin de L'Espérance au milieu des ténèbres...

Mgr Samir Nassar

Archevêque Maronite de Damas"

 

Faire un don pour la Syrie

 

 

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 10:30

Publié dans #éveil à la foi

 

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 14:18

 

 

 

 

La collision tragique entre un train et un autocar scolaire, survenue jeudi après-midi à Millas

La collision tragique entre un train et un autocar scolaire, survenue jeudi après-midi à Millas et qui a coûté la vie à quatre adolescents et laisse encore 10 blessés dans un état grave et d’autres encore dans un état préoccupant est une tragédie pour notre diocèse. Car c’est bien plus qu’un village ou qu’une communauté de paroisses qui sont touchés aujourd’hui mais tout un peuple qui souffre pour ses enfants. Ce matin mes pensées, au nom de toute la communauté catholique des Pyrénées Orientales, vont évidemment à toutes les victimes de ce drame, à leurs familles et proches et à tous ceux qui les ont côtoyés et qui sont en deuil et je m’associe à leur peine. J’assure toutes les personnes affectées par cet événement de mon soutien total et de ma prière en ces heures difficiles.

Dans ce moment de douleur intense, où nos cœurs sont touchés, nous ne voulons pas oublier à quelques jours de Noël que le Christ vient partager notre humanité jusque dans ses plus grandes souffrances. Tous les hommes sont invités à puiser dans sa Lumière et sa Présence, la force et l’espérance nécessaires pour traverser une telle épreuve.

Depuis les premières heures de ce tragique accident, notre diocèse est mobilisé pour soutenir les victimes, leurs familles et proches. Pour les accueillir, les entourer, les écouter, les réconforter et les accompagner du mieux que nous pouvons pour les aider à traverser cette douloureuse épreuve. L’Abbé Benoît De Roeck, curé de la communauté de paroisses touchée par ce drame est totalement mobilisé depuis jeudi soir et reste depuis à l’écoute de tous ceux qui cherchent du réconfort. Je l’assure, avec son équipe paroissiale de mon soutien total.

Au-delà, le diocèse se rend disponible pour permettre à tous ceux qui le désirent, de se recueillir, de prier et d’accompagner les victimes et leurs familles dans la douleur.

J’ai demandé à ce que le glas soit sonné dans toutes les églises du diocèse ce vendredi midi et à 19 h.

Une messe est célébrée ce vendredi à 18 h en l’église Saint André de Saint Féliu d’Avall.

Dimanche la messe paroissiale qui prendra une autre dimension aura lieu à 9 h 30 à Saint Féliu d’Avall.

Dimanche soir à 18 h 30, je présiderai une veillée de prière à l’intention des victimes et de leurs proches dans l’église de Saint Féliu d’Avall.

Les familles pleurent leurs enfants disparus et notre famille diocésaine pleure avec elles. Leur cœur est brisé et nous voulons leur ouvrir le nôtre pour les y accueillir et leur offrir notre espérance, notre affection sans limite et notre réconfort.

                                                                                   + Norbert Turini
                                                                                  Évêque de Perpignan - Elne

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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 13:20

Les croyants entendent souvent ces expressions:

si (ton) DIEU existait …

comment peut-il "permettre" ….

le monde a toujours existé, pas besoin d'un Créateur …

la vie n'a aucun sens …souvent nous n'avons pas de réponse...

voici un film qui permettra peut-être d'en trouver quelques unes...

 

A l'occasion du 10ème anniversaire de sa création (octobre 2007) la paroisse Saint Pierre des Rivères fait projeter au cinéma Rex de Tonneins le film "Dieu n'est pas mort", un film qui fait parler Dieu.
 
Projections :

Le samedi 21 octobre à 21 h et le dimanche 22 octobre à 15 heures.

C'est l'histoire d'un étudiant, Josh, qui doit prouver l'existence de Dieu...

Le personnage de Josh incarne de manière réaliste ce que peut éprouver un jeune chrétien dans une société sans Dieu. Le film devient alors une source d'encouragement pour continuer à être "le sel de la terre", même lorsque tout pousse à garder le silence.

"Dieu n'est pas mort" est un outil qui aborde les grandes questions touchant au sens de la vie humaine et qui est mis à disposition de tous les chrétiens attachés à l'évangélisation.

Il devrait leur permettre d'avoir le courage de témoigner, envers et contre tout, et aux non-croyants de découvrir la puissance d'amour du Christ.

Alors n'hésitez pas, emmenez vos jeunes, vos ados, allez-y en famille, vous ne le regretterez pas.
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