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24 mars 2022 4 24 /03 /mars /2022 14:19
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CEF.

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CEF.

 

Paris, le 18 mars 2022


L’Église se mobilise pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens
 

      Depuis le 24 février, toute l’Europe est bouleversée par le drame de la guerre en Ukraine et par les millions de victimes qu’elle provoque au sein des populations. En France, près de 15 000 personnes fuyant la guerre sont déjà arrivées, et elles ne sont que les premières. Des initiatives de toutes sortes sont prises pour accueillir et prendre en charge leurs besoins les plus urgents.


      Le Conseil pour la solidarité et de la diaconie , de la CEF : composé de 15 organismes de solidarité et présidé par Monseigneur Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, a décidé de se réunir mensuellement (en lien avec l’Éparchie gréco-catholique ukrainienne de France) afin de faciliter le partage d’informations et la concertation sur l’aide apportée au peuple ukrainien .
    Parmi ces actions, et dans le prolongement des initiatives communes vécues ces dernières années pour l’accueil de réfugiés et de migrants, le Service National Mission et Migrations de la CEF, la Fédération de l’Entraide Protestante, JRS France (Jesuit Refugee Service) et le Secours Catholique ont décidé de créer ensemble la plateforme « Ensemble pour l’accueil des exilés », en vue de soutenir la mobilisation citoyenne pour l’accueil des personnes exilées. Cette plateforme, qui collaborera avec d'autres associations engagées dans le soutien à l’Ukraine et l’accueil de réfugiés, vise à coordonner, soutenir et offrir des conseils et des outils utiles à toutes celles et tous ceux qui, dans les réseaux de ces organismes, et au-delà, souhaitent s’investir concrètement dans ces actions de solidarité et d’entraide.


     Cette plateforme se donne trois missions principales :
Une fonction « Ressources » : élaboration, mutualisation et mise à disposition d’outils, documents repères, etc. des réseaux participants aux opérations ;
Une fonction « Soutien opérationnel à l’action des réseaux » : il s’agira d’accompagner la « mobilisation citoyenne », dans l’accueil et l’accompagnement, principalement par la coordination et la mise en lien des acteurs sur le terrain ;
Une fonction « Plaidoyer » : à exercer auprès des pouvoirs publics, mais aussi en soutien et conseil pour l’action de plaidoyer des réseaux participants à l’opération sur le terrain


     Les événements actuels prennent une tournure exceptionnelle, aussi ce dispositif a été construit prudemment, en tenant compte des incertitudes actuelles. D’une part, l’incertitude sur le nombre de personnes qui seront accueillies puisque le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés prévoit l’arrivée de 5 à 6 millions de réfugiés en Europe dans les semaines à venir. D’autre part, l’incertitude sur la durée de cet exil : l’organisation de cet accueil doit anticiper les évolutions possibles du conflit en Ukraine.
    Mercredi 2 mars, jour de l’entrée en Carême, le pape François nous invitait à jeûner et prier pour l’Ukraine. « Que la Reine de la paix préserve le monde de la folie de la guerre ! ». Le Saint Père a renouvelé cette intention le 6 mars, dans un vibrant appel pour la paix en Ukraine « où coulent des fleuves de sang et de larmes».
    Tous les catholiques sont appelés à prier pour la paix et à être solidaires de ceux qui souffrent à cause de la guerre.

 

VOIR LA VIDÉO: https://www.youtube.com/watch?v=BJU-zIRC-sQ

 

Le jour où cette vidéo a été enregistrée, le dimanche 13 mars, le nombre de réfugiés ukrainiens était estimé à 1,5 million de personnes. Le jeudi 17 mars, le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés a annoncé le franchissement du cap des 3 millions de réfugiés, confirmant que cette crise progresse à une vitesse jamais vue en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Retrouvez toute les informations de cette plateforme sur https://bit.ly/3qeDxC8

 
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11 février 2022 5 11 /02 /février /2022 14:11
 
11 FÉVRIER, FÊTE DE NOTRE-DAME DE LOURDES

Source : CEF  Par François Dupas 

 

       La Vierge Marie est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, à la grotte de Massabielle, près de Lourdes. Elle demande à Bernadette de devenir sa messagère et de travailler, à sa manière, à la conversion des pécheurs. Elle lui demande d’établir un lieu de prière et de pèlerinage. Elle lui confirme le dogme proclamé trois ans plus tôt par le Pape Pie IX :

“Je suis l’Immaculée Conception”. Grotte de LourdesBernadette sera une humble servante qui s’efface quand l’Église accepte le message de la Vierge Marie. Aujourd’hui plusieurs millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame de Lourdes, afin d’obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.



“Du 11 février au 16 juillet 1858, par dix huit fois, la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle. L’évêque de Tarbes et Lourdes permit le culte de Notre-Dame en ces lieux et une chapelle y fut construite. Depuis lors, des foules innombrables y viennent du monde entier. La mémoire de ces apparitions a été inscrite au calendrier romain en 1907.”   


“Il est normal que Marie, mère et modèle de l’Église, soit invoquée et vénérée comme Salus Infirmorum. Première et parfaite disciple de son fils, elle a toujours fait preuve en accompagnant le cheminement de l’Église d’une sollicitude particulière pour qui souffre… En célébrant les apparitions de Lourdes, lieu choisi par Marie pour manifester sa sollicitude maternelle envers les malades, la liturgie re-propose justement le Magnificat…qui n’est pas le cantique de ceux à qui sourit la fortune. Il est le merci de ceux qui connaissent les drames de la vie et mettent leur confiance dans l’œuvre rédemptrice de Dieu… Comme Marie, l’Église porte en elle les drames humains et la consolation divine au long de l’histoire… Acceptée et offerte, partagée sincèrement et gratuitement, la souffrance devient un miracle de l’amour…” Benoît XVI, le 11 février 2010 (source : VIS 100212 520)
Mémoire de Notre-Dame de Lourdes. En 1858, trois ans après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, une toute jeune fille, sainte Bernadette Soubirous, contempla à plusieurs reprises la Vierge Marie dans la grotte de Massabielle au bord du Gave, près de Lourdes, devenue dès lors un lieu vénéré par des foules innombrables de fidèles.

Martyrologe romain

Dieu notre Père,
parmi toutes tes créatures, tu as fait éclore Marie,
la créature parfaite, « l’Immaculée Conception ».
Ici, à Lourdes, elle a prononcé ce nom et Bernadette l’a répété.
L’Immaculée Conception, c’est un cri d’espérance :
le mal, le péché et la mort ne sont plus les vainqueurs.

Prière du Jubilé 2008

LOURDES, 11 février 2022 - La messe internationale de la fête de Notre-Dame de Lourdes : (lien ci-dessous)

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10 février 2022 4 10 /02 /février /2022 14:14
Mgr Michel Aupetit © Michel Pourny/diocese-paris

Mgr Michel Aupetit © Michel Pourny/diocese-paris

ZENIT février 04, 2022 17:59

 

« Victime de l’hypocrisie et du cléricalisme »: le pape François a reçu au Vatican l’archevêque émérite de Paris, Mgr Michel Aupetit.

 

       Mgr Aupetit revient régulièrement à Rome, notamment pour les rencontres de la Congrégation pour les évêques, dont il est membre, confirmé par le pape. A l’une de ces occasions, il a eu avec le pape un « échange long et chaleureux », comme il l’indique dans une interview publiée ce 4 février 2022 par Radio Vatican.

         Le pape estime Mgr Aupetit « victime du cléricalisme »: « J’ai eu l’occasion d’être reçu par le Saint-Père cette semaine, nous avons pu avoir un échange chaleureux et nous avons pu aborder différents sujets. Tout d’abord, le Pape François m’a renouvelé son soutien après ma démission en tant qu’archevêque de Paris. Il a répété qu’il m’estimait victime de l’hypocrisie et du cléricalisme. Il a tenu aussi à manifester sa confiance en me demandant de demeurer à la Congrégation romaine pour les évêques dont vous le savez, je fais partie déjà, et où je viens tous les quinze jours. »

      Mgr Aupetit a aussi évoqué la situation de l’Eglise, en France et à Paris: « Nous avons parlé longuement de la situation de l’Église de France qui inquiète le Pape et celle du diocèse de Paris, ainsi que de mes projets, parce que j’ai quelques projets d’accompagner les nombreuses initiatives de jeunes baptisés laïcs au service des plus pauvres et de la mission d’évangélisation qui touchent beaucoup le Pape. »

      L’archevêque a illustré cette dynamique qui est en route partout en France: « Il y a des choses qui émergent. Vous savez, quand on regarde les choses d’un peu loin, on a l’impression qu’il y a des feuilles mortes. Mais il y a plein de perce-neige qui sont partout, notamment des initiatives de colocation de jeunes professionnels avec les personnes de la rue que j’ai accompagnées pendant la période de Noël, celles de Lazare, l’APA, l’Association pour les amis. Le projet aussi de la «Maison de François», près de Toulouse, la maison Sainte-Marie du désert, où on va accueillir différentes personnes en situation de vulnérabilité ou que la vie a blessées, des personnes qui vivent dans la rue, des personnes âgées qui seraient en Ehpad, des personnes handicapées, des personnes qui veulent sortir de la prostitution avec des familles pour faire en sorte de vivre une fraternité, se mettre au service d’une écologie intégrale. Et puis de faire surtout le lien aussi avec les gens localement. Ce qui me paraît important parce que si nous réussissons cela, c’est peut-être ensuite modélisable pour d’autres endroits. Et puis aussi d’autres projets comme Misericordia que j’ai rencontré, que j’ai été voir donc dans la banlieue parisienne, à Aubervilliers. Ce sont des jeunes qui s’engagent pour un an, pour deux ans, auprès des personnes qui vivent dans les cités, pour s’occuper des enfants, pour les rencontrer. Et là, j’ai vécu une belle journée. Je vois qu’il y a vraiment des initiatives formidables de jeunes baptisés qui prennent au sérieux leur baptême et la mission d’évangélisation. »

     Le 2 décembre 2021, le pape avait accepté la démission de Mgr Aupetit après ce que l’archevêque appelait une « cabale » l’ayant poussé à remettre son avenir dans les mains du pape.

      L’archevêque s’est expliqué à Radio Notre Dame, le 27 novembre, puis lors de ses adieux à son diocèse, à Saint-Sulpice, le 11 décembre, et dans une interview publiée par Le Parisien, le 13 décembre.

      Le 29 juin 2018, Mgr Aupetit a reçu des mains du pape François le « pallium » qui est le signe de la communion spéciale des archevêques métropolitains avec le successeur de Pierre.

Mgr Aupetit (Paris) reçoit le pallium 29/6/2018 © capture de Zenit

Mgr Aupetit (Paris) reçoit le pallium 29/6/2018 © capture de Zenit

 
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2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 14:30
 
 

Réciter un chapelet tous les mercredis à 18 heures devant une chapelle, une croix, un calvaire… Tel est le pari de l’initiative "La France prie" qui appelle les catholiques à prier la Vierge Marie face à la crise sanitaire. Lancé début janvier, le mouvement se répand de façon impressionnante.

 

    « Il faut prier car tout dépend de Dieu, mais agir comme si tout dépendait de nous ». Éloi Verly, 23 ans, reprend cette citation de saint Ignace de Loyola avec enthousiasme. Il explique pourquoi, dès le mercredi 12 janvier, il a répondu à l’appel de « La France Prie » et décidé d’organiser le chapelet devant le calvaire de la place du marché au Lion-d’Angers. Charpentier, Éloi a toujours eu une vie spirituelle rythmée par la prière et le chapelet qu’il récite, si possible, au quotidien. L’initiative « La France prie » l’a tout de suite interpellé. Pour lui, la prière est le meilleur moyen de « guérir des maux qui nous touchent et nous accablent ». Ainsi, en organisant le chapelet, il ne pensait pas qu’il allait y retrouver une cinquantaine de personnes venues prier à ses côtés. « Je ne sais pas combien nous serons demain, car maintenant, dans les communes autour, il y a d’autres groupes qui prient », confie-t-il à Aleteia. 

PHOTO-2022-01-19-20-14-42.jpg
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10 janvier 2022 1 10 /01 /janvier /2022 14:08

ALETEIA - Edifa- publié le 25/12/20 - mis à jour le 10/11/21

Shutterstock

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Noël est passé mais ce n’est pas pour autant que nous devons oublier jusqu’à l’année prochaine le mystère de la nativité qui nous a été révélé.

 

Noël, c’était tout juste hier… qu’en reste-t-il ? Des jouets neufs éparpillés dans la maison, des souvenirs joyeux, des pensées un peu embrumées à cause du manque de sommeil, des bouts de papier-cadeau chiffonnés qui traînent un peu partout, et des cartes de Noël trouvées le matin dans la boîte aux lettres. Ou, peut-être, le poids de la solitude un peu plus lourd, la blessure du deuil, plus vive que d’habitude. Noël, oui, c’est aussi cela, dans le concret de nos vies… mais n’est-ce que cela et est-ce d’abord cela ?

 

Noël nous invite à nous émerveiller devant l’amour de Dieu pour nous

 

Noël, c’est la grâce qui nous est offerte d’accueillir le Verbe fait chair. La vérité de Noël, c’est la Bonne Nouvelle annoncée par les anges : « Aujourd’hui, nous est né un Sauveur ». Et c’est cela qui donne son sens à tous les aspects de la fête. Nos lendemains de Noël ne sauraient donc ressembler à ces lendemains de fêtes, tristes ou joyeux, mais toujours empreints d’une certaine nostalgie pour ce qui a été et ne sera plus. Car la joie de Noël ne nous a pas été donnée seulement pour quelques heures ou quelques dizaines de minutes, pendant la messe de Noël. Et la célébration de la Nativité n’est pas un simple anniversaire qui ne dure que le temps de souffler les bougies.

 

Pas question de laisser enfoui ce que Dieu nous a offert à Noël. Expliquons aux enfants que c’est un peu comme si nous mettions dans un placard ou à la poubelle tous les jouets neufs. Cette compassion leur sera très parlante. À Noël, nous avons reçu un cadeau beaucoup plus grand et plus beau que tous les autres, mais comme il ne se voit pas, nous risquons de l’oublier jusqu’à l’année prochaine. Mais qu’est-ce que Noël va changer dans nos vies ?

 

Dieu nous aime tellement que pour nous, Il s’est fait homme. Lui qui est le Créateur tout-puissant est né, pauvre et démuni comme tous les bébés qui dépendent entièrement de leurs parents. Dieu se donne à nous et se révèle à nous, non dans la magnificence, la richesse, la puissance, mais dans la petitesse et la pauvreté. Comment donc pourrions-nous rechercher les honneurs, la richesse et la puissance alors que Dieu Lui-même est né dans la pauvreté, alors qu’Il s’est fait petit enfant ? Dieu nous apprend à accepter profondément nos limites, nos dépendances.

 

Jésus n’a pas subi sa condition d’homme : Il l’a aimée. Il nous conduit à aimer notre condition d’homme, avec toutes les limites, les exigences et les dépendances propres à chaque âge. Jésus n’a pas fait semblant d’être un petit enfant, Il l’a été vraiment. Dieu se fait très proche de nous. Il est le « tout autre » et pourtant, Il se met à notre portée. Son amour cherche à nous apprivoiser doucement, sans nous faire peur. Noël nous invite à nous émerveiller devant cet amour et à nous laisser faire par lui, à ne jamais oublier – même au plus tard dans l’année quand nous célébrerons d’autres fêtes liturgiques – toute la tendresse, la pureté, la simplicité qui nous sont révélées à la crèche.

 

Devant la crèche, nous voyons et nous croyons au-delà des apparences

 

Dieu se fait chair. Très concrètement, cela implique qu’il nous est donné de rencontrer Dieu, de Le servir et de L’aimer à travers tout ce qui constitue notre vie d’homme. Il n’y a pas Dieu d’un côté et de l’autre notre existence charnelle. Il n’y a pas, dans notre vie, les moments pour Dieu et ceux qui ne Le concernent pas. Nous ne sommes pas des êtres coupés en deux : l’âme pour Dieu et le corps étranger à Dieu. C’est capital de ne pas oublier cela, en particulier dans le domaine de l’éducation religieuse. L’éducation de la foi ne concerne pas seulement une partie de l’existence ou de la personnalité de nos enfants : elle est vraiment une éducation de toute la vie.

 

Rien de ce que font les enfants, rien de ce qu’ils vivent n’est étranger à Dieu : tout est susceptible de les rapprocher ou de les éloigner de Lui, y compris les préoccupations et les gestes les plus matériels. Cela dit, il importe de souligner que l’éducation de la foi ne saurait être une simple éducation à la vie : il faut une annonce explicite de l’existence de Dieu qui, incarné, n’en est pas mois le « tout autre ». Il n’est pas rare, par exemple, d’entendre dire que le premier éveil à la foi doit être un éveil à la vie, au monde qui entoure l’enfant, aux autres, etc. C’est vrai si l’on entend par là que l’éveil à la foi ne doit pas être désincarné, coupé de la vie quotidienne de l’enfant. Mais c’est faux si cet « éveil à la vie » remplace toute instruction religieuse et toute vie de prière.

 

Par ailleurs, s’il est vrai que Dieu nous donne de Le rencontrer et de L’aimer à chaque instant de nos journées, à travers tout ce que nous vivons, il ne faut pas oublier que ce qui donne du « souffle » – le souffle de l’Esprit saint – au moindre de nos gestes, fût-ce se laver les dents ou éplucher un fruit, c’est la prière. C’est parce que nous consacrerons au moins dix minutes par jour à la prière, rien que pour Dieu, que nous pourrons Le rencontrer et L’aimer pendant les autres minutes. L’éducation de la foi ne doit pas nullement détourner les enfants de leur vie d’enfants, elle ne doit pas en faire des êtres désincarnées, bien au contraire, mais elle doit aussi les conduire à vivre au ras du quotidien, à pressentir la dimension surnaturelle de leur existence et orienter tous leurs choix en fonction de cette dimension-là.

 

Car c’est aussi ce que nous apprend Noël : devant la crèche, nous voyons et nous croyons au-delà des apparences. Devant ce petit enfant, il nous est demandé de croire que nous sommes en présence du Fils de Dieu. Et celle qui peut le mieux nous conduire sur ces chemins de foi, c’est la Vierge Marie. Plus que tout autre, elle savait que son bébé était semblable aux autres puisque c’est elle qui l’a nourri, lui a appris à parler, à marcher, etc. Mais plus que tout autre, elle a cru, pleinement, que ce tout petit enfant, qui dépendait entièrement d’elle, était vraiment son Sauveur.

 

Christine Ponsard

ET MAINTENANT, COMMENT PROLONGER LA JOIE DE NOËL ?

Rappelée à Dieu à l’âge de 47 ans le 16 février 2003, Christine Ponsard, mère adoptive de 3 enfants, ancienne Commissaire nationale des Guides d’Europe, était journaliste et animait des retraites spirituelles pour les familles. Elle était responsable notamment de la rubrique La foi en famille de l'hebdomadaire « Famille Chrétienne », qu’elle anima  jusqu’à sa mort chaque semaine pendant 17 ans. Son rayonnement spirituel toucha aussi bien les familles que les malades et les prêtres. 

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8 janvier 2022 6 08 /01 /janvier /2022 09:10

        Le baptême de Jésus, célébré le dimanche qui suit l’Épiphanie, est un des événements de la vie de Jésus les plus assurés historiquement. Les quatre évangélistes le mentionnent.

 

13 mai 2018 : Fonts baptismaux datant du XVIIe siècle, basilique Sant'Andrea delle Fratte à Rome, Italie. May 13, 2018: Baptismal font of the seventeenth century, in the Basilica of Sant 'Andrea delle Fratte in Rome, Italy.

       

            C’est la première manifestation publique du Christ. Lors de sa naissance à Bethléem, il n’avait été révélé qu’à quelques privilégiés. Aujourd’hui, tous ceux qui entourent le Baptiste, c’est-à-dire ses disciples et la foule venue aux bords du Jourdain, sont témoins d’une manifestation plus solennelle, que Jean soulignera d’ailleurs lui-même.

 

         Elle comporte deux aspects : l’aspect d’humilité représenté par le baptême auquel le Seigneur se soumet. L’aspect de gloire représenté par le témoignage humain que lui rend Jean le Baptiste et le témoignage divin que le Père et l’Esprit rendent au Fils, la garantie que cet homme appartient bien à la Trinité divine.

Ces deux aspects sont à retenir dans l’histoire des hommes comme dans la vie intérieure et spirituelle de chaque homme. Les séparer, c’est commettre une erreur. Nous ne pouvons pas nous approcher du Christ glorifié sans nous approcher en même temps du Christ humilié, ni nous approcher du Christ humilié sans nous approcher du Christ glorifié.

Nous ne pouvons approcher et accueillir les hommes nos frères qu’en acceptant leur humble condition, leurs misères, leurs limites et, dans le même temps, de voir en eux des fils de Dieu, bien-aimés par le Père, appelés à partager la gloire du Royaume.

La grâce du baptême

      Étant la plénitude de notre humanité, Jésus, en recevant le baptême johannique a fait plus qu’approuver et confirmer un rite. Il l’a transformé en consumant en Lui l’imparfait par le parfait. Lui qui était sans péché, il s’est fait porteur de nos péchés et c’est au nom de nous tous qu’il a fait ce geste public de repentance, nous enseignant dans le même temps la nécessité de la conversion et de la pénitence.

En évoquant cet événement de la vie du Christ, nous devons dépasser l’horizon du baptême johannique pour nous rappeler que nous avons été baptisés en Christ. Cette grâce baptismale que nous avons reçue, inconscients, dans notre enfance, nous avons à la confirmer chaque jour par un libre choix. L’Épiphanie est non seulement la fête du Baptême du Christ, elle est celle de notre baptême dont nous avons à raviver la grâce qu’il nous a conférée.

Saint Matthieu rappelle la mission de Jésus, le Messie, telle que le prophète Isaïe l’avait annoncée : »Pour ceux qui se trouvaient dans le sombre pays de la mort, une lumière s’est levée. » (Matthieu 12. 16) L’ancienne tradition grecque appelait d’ailleurs l’Epiphanie « la fête des lumières. » Elle nous apporte en effet non seulement une grâce de purification pas la repentance à laquelle nous sommes appelés par Jean-Baptiste et à laquelle Jésus nous invite par son exemple. Elle nous apporte une grâce d’illumination. La liturgie nous le signifie. C’est dans la lumière pascale qu’est donné le baptême, après l’éclipse du Vendredi Saint et la nuit du tombeau.

A nous de vivre cette lumière intérieure dans une absolue fidélité, sans laquelle la vie spirituelle ne serait qu’illusion ou mensonge, sans laquelle tout témoignage auprès de nos frères serait vain. Comme le Christ, nous sommes « lumière du monde » (Matthieu 5. 14) « Devenons fils de lumière » (Jean 12. 36) « Vivons en fils de lumière » (Ephésiens 5. 8)

Jésus le serviteur :
Pour lire la suite de l'article... (Site portail de l'Eglise Catholique de France)
 
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27 décembre 2021 1 27 /12 /décembre /2021 14:32
LE SENS DE NOËL
LE SENS DE NOËL
Le sens de Noël

 

Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, “naissance”, “nativité”) célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.

 

Comme le racontent les évangélistes Luc et Mathieu, Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire ». Dans les environs, se trouvaient des bergers. L’Ange du Seigneur s’approcha et leur dit : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».

« Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers, commentait récemment le pape Benoît XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et sa pauvreté ».

 

À Noël, le Fils de Dieu se fait homme !

 

Dans l’étonnant déroulement de cet événement inouï – le Fils de Dieu s’est fait homme ! -, les Pères de l’Église ont vu bien des signes : d’abord parce que l’enfant de Bethléem est né pauvre parmi les pauvres qu’étaient les bergers.
Également parce qu’enfant, il est faible et sans défense. Jésus vient ainsi parmi les hommes en partageant en tout leur condition humaine, à l’exception du
péché.

LE SENS DE NOËL
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15 novembre 2021 1 15 /11 /novembre /2021 14:15

Mesdames et Messieurs, chers amis qui nous écoutez grâce à KTO ou qui êtes présents dans cet hémicycle,

Chers Frères évêques,

Chers Frères et Sœurs, membres du conseil d’administration de la Conférence des religieuses et religieux de France,

En vous présentant ce matin les travaux de lassemblée plénière qui s’achève, je veux avoir devant les yeux la photographie de l’enfant qui pleure que vous apercevez derrière moi sur l’écran. Cette photographie, désormais, est fixée au mur du bâtiment qui abrite l’hémicycle où nous nous tenons. Cet enfant pleurait seul, caché sous les voûtes d’une cathédrale. Quelqu’un l’a photographié, quelqu’un qui s’est reconnu en lui, quelqu’un qui, lui aussi, a été victime et a pleuré ainsi, pétrifié, dans une église, à cause d’un homme d’Église et à cause de l’Église. Ce visage habite mon cœur tandis que je vous parle. C’est pour cet enfant qui pleure, petit garçon, petite fille, adolescente ou adolescent, que nous avons réfléchi, travaillé, décidé. « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait » (Mt 25, 40.45). « Il est trop tard, avons-nous dit, samedi, avant-hier, pour consoler cet enfant. Il ne l’est pas de nous souvenir de lui. » Les pas intérieurs que nous avons franchis ici et les décisions que nous avons prises, il nous reste à les partager avec les prêtres, nos frères, avec les diacres, et tous les baptisés et dans toutes nos structures d’Église. Ce que nous ferons, nous le ferons pour lui, cet enfant qui pleure aujourd’hui encore caché en tant d’adultes ; ce que nous ne ferons pas, nous en sommes conscients, c’est à lui que cela manquera, c’est lui qui sera renvoyé dans sa souffrance solitaire. Cela, nous ne le voulons pas.

Pour prendre connaissance de tout l'article, CLIQUEZ sur le lien ci dessous

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3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 14:15

Le  2 novembre, après avoir célébré tous les saints, les catholiques prient pour leurs défunts. Dans la lumière de la Toussaint, cette journée est pour les chrétiens l’occasion d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ. C’est bien pour signifier cela, qu’à l’occasion de ces célébrations, un grand nombre de personnes se rendent dans les cimetières pour honorer leurs proches disparus et fleurir leur tombe.

L’Évangile de la messe du jour de prière pour les défunts rappelle ces propos du Christ :

Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je les ressusciterai au dernier jour.
(Jean 6, 37-40)

=Pour aller plus loin Clic sur le lien:

https://youtu.be/5L8zxrNzC4U?t=2

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15 octobre 2021 5 15 /10 /octobre /2021 08:07

 

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