APPEL DÉCISIF DES CATÉCHUMÈNES LE 18 FÉVRIER 2024, ÉGLISE SAINTE LIVRADE
APPEL DÉCISIF DES CATÉCHUMÈNES LE 18 FÉVRIER 2024, ÉGLISE SAINTE LIVRADE
APPEL DÉCISIF DES CATÉCHUMÈNES LE 18 FÉVRIER 2024, ÉGLISE SAINTE LIVRADE
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24 catéchumènesvenus des paroisses de Sainte-Foy d'Agen, Sainte-Catherine du Passage, Notre-Dame de Garonne, Notre-Dame de Bon Encontre, Saint-Benoît en Pays de Serres, Sainte-Croix des Confluents, Sainte-Marie en Agenais, Saint-Joseph de Villeneuve et Saint-Robert des Rives du Lot ont vécu l'Appel décisif le 18 février dernier à l'église de Sainte-Livrade.
À leurs côtés,18 adultes baptisés enfants avancent vers la Confirmation et l'Eucharistie. Ils sont des paroisses de Notre-Dame de Bon Encontre, Sainte-Catherine du Passage, Sainte-Foy d'Agen, Saint-Martin du Dropt, et Saint-Joseph de Villeneuve.
L'Appel décisifest considéré comme une charnière dans la préparation au baptême, après l'entrée en catéchuménat et avant la célébration des sacrements de l'initiation. Il est le "rite dans lequel les catéchumènes dont la foi a été reconnue suffisamment mûre sont admis à participer aux sacrements de l'initiation chrétienne au cours des prochaines fêtes pascales." Cette étape suppose de la part des catéchumènes "la conversion à Jésus-Christ de toute leur vie, une foi éclairée, une expérience de la vie de l’Église et la volonté de recevoir en connaissance de cause les sacrements." (Rituel)
Mgr Carré a rappelé dans son homélie que "nous sommes ici, les uns et les autres parce que nous avons commencé à vivre une expérience personnelle avec le Christ ; c'est cela qui caractérise la vie chrétienne (...). Cette rencontre peut se réaliser de bien des manières (...). Cependant, c'est la Parole de Dieu qui permet de vivre cette rencontre." Monseigneur a également rappelé que les catéchumènes pouvaient compter sur tout le soutien de la communauté chrétienne dont ils font partie : "Le Carême est un temps où nous sommes appelés par Dieu à vous soutenir dans la prière, vous qui êtes à la dernière ligne droite avant Pâques et votre baptême. Vous n'êtes pas seuls ! Lors de la veillée pascale, nous allons renouveler les engagements pris le jour de notre baptême et nous célébrerons le Christ-Jésus toujours vivant. Il est notre joie, qu'Il soit toujours la vôtre !"
HOMÉLIE DE Mgr CARRÉ
Cette célébration de l’appel décisif est une réelle expérience de l’action de Dieu, car c’est d’abord lui-même qui nous rassemble. Vous qui demandez à recevoir les sacrements : c’est l’action de l’Esprit de Dieu qui a mis en vous le désir de chercher et de trouver Dieu et qui a permis des rencontres qui vous ont conduits ce dimanche à Sainte-Livrade pour vivre l’appel décisif. C’est vrai aussi pour nous tous venus pour vivre ce temps fort du 1er dimanche de Carême.
Nous sommes ici, les uns et les autres parce que nous avons commencé à vivre une rencontre personnelle avec le Christ ; c’est cela qui caractérise la vie chrétienne. Celle-ci n’est pas seulement une connaissance, même s’il y en a et que, lorsque l’on aime quelqu’un, on n’a jamais fini d’apprendre à le connaître. La vie chrétienne est une rencontre personnelle avec la personne de Jésus, une rencontre qui change la vie ! Cette rencontre peut se réaliser de bien des manières, vous en avez parlé dans vos lettres. Cependant, c’est la Parole de Dieu qui permet de vivre cette rencontre. Le Pape François a écrit : « La joie de l’Évangile remplir le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur et de l’isolement ». Voilà pourquoi nous sommes heureux de vivre ensemble cette célébration aujourd’hui.
Les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’Eucharistie nous unissent profondément à notre Dieu, qui est Père, Fils et Saint Esprit. Par le baptême, nous devenons enfants de Dieu ; par la confirmation, nous recevons l’Esprit Saint qui a conduit Jésus et qui nous éclaire aussi ; enfin, par le sacrement de l’Eucharistie, nous recevons le corps même de Jésus vivant qui vient demeurer en nous.
Cependant, il y a un point à ne pas oublier et que nous rappellent les lectures que nous venons d’entendre. La vie chrétienne ne sera jamais un long fleuve tranquille. Ce n’est pas par hasard que le bref passage d’Évangile qui vient d’être lu nous rappelle que Jésus lui-même est tenté. La tentation n’est pas le mal, c’est une attaque qui vient du diable, le Diviseur qui cherche à nous détourner de Dieu et à nous replier sur nous-mêmes. Quand nous sommes tentés, nous rencontrons notre faiblesse et notre fragilité. Lui qui est sans péché, a rencontré le tentateur dans le désert et il a été le plus fort. Mais nous, nous sommes fragiles et la tentation nous conduit souvent au péché. Alors, tout serait-il perdu ? Certes non ! le Seigneur Jésus est toujours avec nous, prêt à nous accueillir dans notre pauvreté. Notre Dieu est patient et plein de miséricorde.
Revenons à la première lecture. Il y est question de Noé et d’une promesse de Dieu. Après l’épisode du déluge, Dieu s’engage fortement et librement. Il établit son alliance avec toute l’humanité et tous les êtres vivants sur terre. Il donne un signe qui rappellera toujours cette alliance : l’arc-en-ciel. Quand il pleut, les rayons du soleil font briller un arc-en-ciel. Ainsi, Dieu ne prend plus les armes contre notre monde. Son arc dans le ciel va devenir un signe de paix et d’harmonie. C’est vrai et cela reste vrai même si les hommes font le mal. Dieu gardera son alliance et lui, il restera fidèle. Nous pouvons nous appuyer sur lui et il nous offre un moyen extraordinaire pour pardonner nos péchés : c’est le sacrement du pardon et de la réconciliation.
Enfin, nous avons entendu une méditation, celle de l’Apôtre Pierre. Il réfléchit au déluge et au fait qu’un petit groupe humain a pu être sauvé grâce à l’arche de Noé, mais il n’y voit pas une histoire lointaine. Saint Pierre voit l’annonce du baptême. Cette eau peut tuer, c’est l’inondation, le déluge, mais elle peut aussi donner la vie et c’est le cas de l’eau du baptême, une eau qui donne la vie d’enfant de Dieu.
Mgr Pierre-Marie CARRÉ, administrateur apostolique
Église Sainte-Livrade à Sainte-Livrade sur Lot, le dimanche 18 février 2024
La naissance de Jésus s’est faite dans la discrétion.alors que Bethléem était envahie par une foule de gens venus pour le recensement, Jésus naît à l’écart dans une étable.
Elle est marquée par la pauvreté : ceux qui sont avertis et qui viennent et sont des bergers gardant leur troupeau dans la voisinage.
Nous croyons pourtant que dans cette naissance Dieu vient habiter sur terre. Il est venu chez les siens !
Dans la lumière de Noël, je vœux vous souhaiter une belle fête dans la joie et l’espérance.
Que cette joie rayonne au long des jours de l’année nouvelle !
ton Fils Jésus a choisi lui-même les Apôtres
pour sanctifier ton peuple,
le conduire et lui annoncer l’Évangile.
Nous t’en prions,
accorde à notre Église diocésaine un pasteur doux et humble de cœur,
qui saura, à la lumière de l’Évangile nous guider dans la recherche de ta volonté
et nous accompagner dans notre mission de baptisés.
Prépare nos cœurs à accueillir
celui qui sera choisi comme évêque d'Agen.
Nous te le demandons dans l’action de grâce,
par Jésus le Christ, notre Seigneur.
Amen
Sainte Foy, jeune martyre est le symbole de l'enracinement de la foi chrétienne en Agenais.
Sainte Foy naquit vers 290 à Agen et appartenait à une famille noble gallo-romaine. Elle fut instruite des vérités de la foi par sa nourrice. Par la suite, elle demanda à saint Caprais de la baptiser à l'insu de sa famille. Elle consacrait son temps à prier et à secourir les plus nécessiteux. En 303, Dacien, préfet d'Agen, relança les persécutions contre les chrétiens en promulguant un édit « tout chrétien doit être dénoncé et sera châtié sur le champ ». Elle fut dénoncée par son père pour s'être déclarée chrétienne. Elle subit l'épreuve du lit d'airain pour être brûlée, mais la pluie éteignit le feu. Elle fut décapitée le 6 octobre.
Son corps fut enseveli dans la chapelle du Martrou. Ses reliques furent transférées dans une basilique construite en son honneur par saint Dulcide.
Voyant la notoriété de l'abbaye de Conques péricliter, les moines décidèrent de venir chercher les reliques de sainte Foy car leur abbaye manquait de relique pour attirer les pèlerins. Cela se faisait au Moyen Age, par enthousiasme pour la sainteté.
Ceux-ci y parvinrent en 866. Dès lors l'abbaye connut une grande prospérité. De plus, la légende veut qu'en ramenant sainte Foy, un miracle se produisit : un aveugle retrouva la vue en touchant le sac contenant les reliques de la sainte.
Depuis le 14 janvier 866, les donations affluent au monastère de Conques. Le miracle de l'aveugle Guibert, vers 985 entraînât des foules venues de l'ensemble du pays vers Conques.
Et comme elle se trouvait sur la route des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, les "Jacquets" s'arrêtaient pour prier devant la belle statue d'or qui contenait le crâne de la martyre.
Elle fut célèbre en France puis en Espagne et au Portugal.
De là les conquistadores la firent connaître dans les Amériques. Il y a de nombreuses villes qui pourraient faire référence à son nom: Santa Fe de la Vera Cruz en Argentine, Santa Fe de Bogota en Colombie, et bien d'autres au Mexique, au Chili et au Brésil.