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22 mars 2018 4 22 /03 /mars /2018 15:19

180. - À Mademoiselle Agathe DICHE, à Agen

 

+ J.MJ.T.                                                                                        Ce 29 mars 1813

 

0 mon Dieu, vous ne mépriserez pas un cœur contrit et humilié !

         J'ai bien soin qu'il ne le méprise pas, chère amie, car je suis bien misérable, et sans grande miséricorde, je suis perdue.

        0 doux Jésus, après tant de grâces que j'ai reçues de votre bonté infinie, comment ai-je pu vous être si infidèle ? Non, c'en est fait, je veux être à vous pour toujours.

         Hélas ! un seul péché mortel devrait nous faire pleurer éternellement, et combien n'en avons-nous pas commis. Écrions-nous donc : « 0 mon Dieu, vous ne mépriserez pas un cœur contrit et humilié ». Mais tâchons de le former en nous ce cœur, par une vive idée de la malice du péché, de ce qu'il nous fait perdre et de ce qu'il nous fait mériter. Mais surtout, la contrition étant un don de Dieu, demandons-la avec ardeur à l'Auteur de toutes les grâces, et qu'elle soit accompagnée d'une ferme résolution de nous corriger, coûte qu'il nous en coûte.

         Saint François de Sales, qui était naturellement vif et emporté, devint le plus doux des hommes; voilà de quoi ranimer notre confiance. Allons, faisons-nous y tout de bon. Voici tout à l'heure les grandes fêtes qui approchent, ne remarquera-t-on aucun changement en nous ?

Adieu, chère amie, je vous quitte pour aller à la Messe. Je vous embrasse en notre Jésus

 

                                                                                                                                                              ADÈLE

 

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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 14:44

Chaque semaine nous vous proposons une lettre d'Adèle de Batz

147. - À Mademoiselle Agathe DICHE, à Agen

Combattons comme de vaillants soldats ...

 

+ J.M.J.T.                                                                                             Ce 30 janvier 1811

 

Mon Dieu, rendez-moi présentes la brièveté de ma vie et l'incertitude de ma mort !

Voici quinze jours que je ne vous ai écrit, très chère amie. Enfin, je viens m'acquitter aujourd'hui de ce doux plaisir.

Hélas ! ma tendre amie, j'ai été comme vous privée du bonheur de communier par l'incommodité de mon confesseur. Il est mieux actuellement, et j'espère y aller pour la Purification. Je n'y ai pas été depuis les Rois : vous voyez qu'il y a près d'un mois !...

Oh chère amie, nous sentons bien que nous avons besoin de cette viande céleste, de ce pain mystique, de cette nourriture divine, sans laquelle notre âme est faible et languissante. Que rendrons-nous au Seigneur pour un si grand bienfait ? Pour cette consolation si singulière qu'il nous a laissée dans cette vallée de larmes ?

Ah ! la manière de le reconnaître, c'est d'en approcher souvent avec foi et amour ; c'est d'en remporter les fruits qui y sont attachés. Allons, chère amie, puiser à cette fontaine des eaux vivantes les grâces dont nous avons tant de besoin, environnées de tant d'ennemis. Que deviendrons-nous si nous étions privées d'un si grand secours ? Détachons-nous de ce qui est terrestre afin de nous rendre dignes, peu à peu, de goûter de plus en plus les dons de Dieu.

Ah ! chère amie, demandez au bon Dieu pour moi, la délivrance de certaines tentations ; ou, du moins, la force d'y résister courageusement.

Allons, très chère amie, relevons notre courage. Cette vie est une guerre continuelle : il faut vaincre ou périr ! Ne laissons pas lâchement les armes, mais combattons comme de vaillants soldats.

Nous avons été revêtues de ce caractère à la Confirmation dont nous allons bientôt célébrer l'anniversaire le 6 février. Demandons en ce jour le Don de Force, ainsi que tous les autres, et n'oublions pas de réfléchir sur ce sacrement et sur les devoirs qu'il nous impose de mépriser tout respect humain et remercions le Seigneur de nous l'avoir fait recevoir.

Adieu, très chère amie, je vous embrasse de cœur, en Notre Seigneur Jésus-Christ.

Je  ous quitte pour faire mon école.

 

                                                                                                                                                                           ADÈLE

 

L'école d'Adèle :

 

Profondément émue de l'abandon où elle voyait réduits les enfants de la campagne, Adèle conçut le dessein d'ouvrir une petite école dans le château de ses parents.

En ce temps-là, les villages ne possédaient pas d'écoles. La Constitution Civile du Clergé qui avait spolié l'Eglise de tous ses biens, l'avait par le fait même, réduite à l'impossibilité de reprendre sa mission séculaire d'éducatrice des pauvres. H fallut attendre jusqu'en 1833, la loi Guizot qui attribua à l'Etat la réorganisation de l'enseignement primaire dans les communes.

Le catéchisme de la paroisse était le seul moyen qu'avaient les parents pour procurer à leurs enfants la connaissance des premiers éléments de la religion et de leurs devoirs sociaux. Mais cette ressource n 'était guère à la portée des enfants dans les contrées méridionales de la France ou les hameaux et les métairies sont disséminés à une grande distance de l'Eglise. La plupart n 'y assistaient jamais et vivaient dans l'ignorance.

Pour remédier à un si grand mal, Adèle ouvrit donc une école pour les enfants des deux sexes. Elle leur apprenait le catéchisme, les prières essentielles du chrétien et la lecture.

Ses petits élèves, isolés les uns des autres dans des fermes très éloignées de Trenquelléon arrivaient à toutes les heures de la journée. Ces contretemps n 'altéraient en rien sa bonne humeur. Dès que les écoliers se présentaient elle quittait tout: exercices de piété, réunions de famille et d'amis, correspondance, pour voler près d'eux. Fréquemment ses lettres en témoignent : «je vous quitte pour faire mon école » (30 janvier 1811). « Voici mes écolières qui arrivent, il faut que je vous quitte » (2 décembre 1812). « J'ai ma petite école qui m'attend, ttfaut que je vous quitte ; priez Dieu pour les élèves et la maîtresse » (23 février 1813).

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6 mars 2018 2 06 /03 /mars /2018 14:26

Chaque semaine nous vous proposons une lettre d'Adèle de Batz

 

59. - À Mademoiselle Agathe DICHE, à Agen

La lettre suivante contient un commentaire de /'« Acte » ainsi que l'annonce de trois nouvelles associées de Condom (Gers). Les associées de Condom, étaient des conquêtes personnelles d'Adèle, réalisées pendant le séjour annuel qu 'elle faisait auprès de ses tantes.

 

+ J.M.J.T.                                                                                           Ce 11 décembre 1806

 

Hâtez-vous Seigneur de venir à moi, afin que j'aille moi-même à Vous !

    Il se hâte bien, chère et bonne amie, ce Dieu de bonté, de venir à nous ; mais nous, nous hâtons-nous d'aller à Lui ? Hélas, II nous cherche et nous le fuyons ; II nous fait les invitations les plus pressantes : « Venez tous à Moi », et nous, toujours sourdes à sa voix, suivons bien souvent la voie que nous tracent nos propres passions.

    Cependant, voici le moment de nous corriger; voici le moment où le divin Enfant va naître. « Voici les jours de salut, voici le temps favorable ». Il est temps que nous préparions les voies au Seigneur ; que nous lui préparions dans notre âme une demeure digne de Lui ; que nous mettions tous nos soins à Le conserver, quand nous aurons eu le bonheur de Le recevoir. Disons-Lui : « Ah ! Seigneur, demeurez avec nous car le jour baisse ! » - « Sauvez-nous Seigneur, sans Vous, nous périssons ! »

    Demandons sans cesse au Dieu de toute force, celle qui nous est nécessaire pour vaincre les ennemis de notre salut : « Oh ! Dieu de mon salut, aidez ma faiblesse car je tombe sans Vous ! »

    Oui, chère Agathe, nous sommes dans l'âge des tentations ; l'heure du combat est arrivée ; armons-nous d'un véritable courage et combattons sans cesse, et, avec l'aide du Tout-Puissant, nous aurons sûrement la victoire. Le Dieu, fidèle dans ses promesses nous a promis son secours : « Celui qui espère en moi, ne périra jamais », dit le Sauveur.

    Mais tâchons de fuir tout danger, car le Saint-Esprit a dit : « Celui qui aime le péril, y périra ! ». Ainsi, chère amie, fuyons et cherchons tout notre secours en Dieu ! Aimons-Le, plus que jamais, et demeurons fermes dans son saint service.

    Nous avons, comme vous aura dit Dicherette, trois associées de plus : Mlle Joséphine Campagnol, Mlle Angélique Campagnol et Mlle Aurore Lafore. Oh ! chère amie, elles sont bien ferventes nos associées. Que celles d'Agen ne leur cèdent pas : elles sont les premières ; ce doit être aussi les premières en ferveur.

    Il me tarde bien de voir Mlle Elisa. J'envoie à Madame Belloc la liste de nos associées. J'espère que Dieu y répand ses bénédictions, puisqu'elles s'augmentent tant !

    Adieu, chère amie, ayant d'autres lettres à écrire, je n'ai le temps que de vous dire que je vous embrasse de tout mon cœur, en Celui de notre céleste Époux.

                                                                                                                      ADELE DE BATZ

 

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 14:20

Chaque semaine nous vous proposons une lettre d'Adèle de Batz

56. - À Mademoiselle Agathe DICHE, à Agen

 

Adèle et Madame Belloc ont bien profité des méditations que M. Larribeau leur a données pendant son séjour à Trenquelléon. Elles se sont entretenues avec lui de la Société qui lui tient bien à cœur.

 

+ J.M.J.T.                                                                                           Ce 20 novembre 1806

Oh ! mon Dieu, dès ce moment, je me donne entièrement à Vous !

    Il vient de partir, ma chère Agathe, le digne, le respectable M. Larribeau. Il vint mardi soir, nous fit la méditation sur l'Église, sur le bonheur incomparable d'y être nées, et il dit le chapelet avec nous.

Mercredi, il fit la méditation sur l'attachement que nous devons avoir pour notre Dieu, et il dit de même le chapelet.

    Nous avons beaucoup parlé Dicherette et moi, de la Société qui lui tient bien à cœur. Il désire bien qu'elle s'augmente de dignes sujets. Il nous parla beaucoup du bon Dieu, et avec bien de l'ardeur. Que j'ai regretté que vous n'y ayez pas été. Enfin, Dieu a voulu vous priver de cette satisfaction : adorons sa sainte Volonté.

    Que je plains la pauvre Serène; nous en avons bien parlé. Il doit m'envoyer une lettre pour elle -pour quand nous pourrons la lui faire passer de quelque manière -. Elle est dans le chemin du Ciel ; il serait bien malheureux qu'elle perdit sa couronne. Ainsi, il l'exhortera fortement à avoir du courage et de la constance.

    Et Mlle Elisa de Saint-Beauzeil ? Je la désire bien, mais encore une fois, point de manches courtes : M. Larribeau nous l'a bien recommandé24.

    Voyez donc : recrutez, enrôlez, gagnons des âmes à Jésus-Christ. Et puissions-nous, par-dessus tout, sauver la nôtre. C'est là notre but, notre unique affaire : il s'agit d'une éternité ! ... Donnons-nous donc entièrement à Dieu, et protestons le-lui bien faisant les « Actes » de la semaine prochaine, qu'à proposés aussi M. Larribeau.

    Venons à l'article des commissions dont je vais vous accabler... Mille pardons, au moins ! C'est pour des choses que nous devons broder à M. Larribeau pour son église.

Je vous prie d'acheter un demi-quart et un seize de toile batiste de la plus magnifique ; un demi-quart et un seize de taffetas d'un joli rosé.

    Mme Belloc vous prie de lui envoyer deux petits écheveaux de coton tordu pour broder. Elle vous prie aussi de voir dans le tiroir de son armoire, dans une boîte, le reste de taffetas qui était resté du pied du Saint Sacrement de la chapelle, afin que vous voyiez ce qu'il a fallu de taffetas, et que vous en achetiez autant de beau taffetas cramoisi. Nous serions bien aise que vous puissiez nous envoyer cela samedi.

    Adieu, ma bien tendre amie, croyez-moi pour la vie votre chère amie en Nôtre-Seigneur.

                                                                                                                                  ADÈLE DE BATZ

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22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 14:49

Chaque semaine nous vous proposons une lettre d'Adèle de Batz

153. - À Mademoiselle Agathe DICHE, à Agen

En ce temps de Carême, le « cœur contrit et humilié » est une oraison jaculatoire des plus appropriées. Mais « à quoi nous servirait l'usage de ces oraisons jaculatoires si nous ne les prononcions que du bout des lèvres et que le cœur n 'y eut point départ » ?

 

+ J.M.J.T.                                                                                          Ce 26 mars 1811

 

Mon Dieu, vous ne mépriserez pas un cœur contrit et humilié !

         Prononçons, ma très chère amie, cet « Acte », avec véritablement un grand regret de nos péchés et une grande humiliation ; car, à quoi nous servirait l'usage de ces oraisons jaculatoires, si nous ne les prononcions que du bout des lèvres, et que le cœur n'y eût point de part ?

        Le grand mérite de ces sortes de prières vient de ce que, étant infiniment courtes, nous pouvons les faire sans distraction et d'une manière plus fervente. Mais hélas ! souvent, comment les faisons-nous ? Avec quelle tiédeur, quelle lâcheté !

       Vraiment, ma chère amie, comment servons-nous le Seigneur ? Comme nous ferions du dernier des hommes ! Nous sommes attentives à tout, excepté à son service et nous prétendons avoir la foi ! Et quelle foi, grand Dieu : une foi morte, une foi de nul mérite pour l'éternité et qui nous rendra encore plus coupables, pour avoir su ce qu'il fallait faire et ne l'avoir pas fait.

Changeons de conduite, chère Agathe, aux approches des grandes solennités que nous allons célébrer ; tâchons de mener une vie toute nouvelle, entièrement consacrée à la gloire de Dieu et au salut de notre âme.

      Envions le bonheur de ces âmes si saintes qui servent le Seigneur avec tant d'amour et de fidélité. Il dépend de nous, avec le secours de la même grâce qui les anime, de marcher sur leurs traces. Hâtons-nous de le faire ; mettons la main à l'œuvre.

« La cognée est déjà à la racine de l'arbre : tout arbre qui ne porte pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu ». Prenons garde ; il n'est pas dit : « Celui qui portera de mauvais fruits », mais « Celui qui n'en portera pas de bons ». Frémissons, tremblons et agissons.

      Adieu, ma chère Agathe, je vous aime bien, en Nôtre-Seigneur Jésus-Christ.

                                                                                                                                                                 ADELE

 

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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 16:14

 

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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 16:05
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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 15:12
Chaque semaine nous vous proposons de retrouver les lettres d'Adèle de Batz.

45. - À Mademoiselle Agathe DICHE, à Agen

Le 22 juillet lui paraît tout indiqué pour parler de sainte Marie-Madeleine et de l'exemple qu'elle nous donne.

+ J.M.J.T.                                                                                          Ce 22 juillet 1806

(Jour de sainte Madeleine) Mon Dieu, changez mon cœur !

 

Oh ! Ma bien chère amie, quel exemple nous donne aujourd'hui la bienheureuse amante dont nous célébrons la fête !

Elle avait toute sa vie profané son cœur à des amours impurs ; mais à peine se convertit-elle, que tout son amour se porte vers Jésus-Christ. Elle se sert du cœur tendre qu'elle avait pour aimer, oh ! Avec la plus vive ardeur ! Et elle ne peut pas mieux réparer d'en avoir profané les affections, qu'en les consacrant désormais au Seigneur. Elle se sert de la même mesure avec laquelle elle avait éperdument aimé le monde, pour aimer notre divin Seigneur. Et c'est ce qui lui mérita ces consolantes paroles : « Vos péchés vous sont remis parce que vous avez beaucoup aimé ! ».

De même que cette pécheresse, tendre amie, faisons servir ce qui a été pour nous une occasion d'offenser Dieu à la gloire de Dieu même. Par exemple : nous nous sommes trop attachées à la créature ! Eh ! bien, que toute la tendresse et la sensibilité de notre cœur se portent vers le Seigneur.

Nous avons beaucoup de vivacité naturelle ? Eh ! bien, faisons la servir, en la réprimant, à nous être une occasion de mérite, et tournons notre vivacité à nous acquitter avec ardeur de nos devoirs.

Nous avons un grand désir de plaire au monde ? Eh ! bien, tournons ce penchant au désir de plaire au Seigneur.

Nous sommes trop sensibles au mépris ? Faisons servir cette disposition à une grande peine d'avoir encouru la disgrâce de Dieu.

Nous prenons un certain plaisir à orner notre corps ? Changeons d'objet, et mettons toute notre étude à orner notre âme de vertus. Ainsi du reste.

Préparons-nous, ma chère amie, à la visite que nous allons nous faire afin d'en retirer du profit17. Il faut absolument que nous en devenions meilleures ; surtout que nous profitions pour nous exhorter mutuellement au détachement des créatures, qui est la matière de notre défi.

Avez-vous des nouvelles de Mlle Pérot ? Mon dieu, que je la regrette pour notre Société.

Comment trouvez-vous la lettre de M. Larribeau ?18. Voyez comme il parle des tentations. Ayons donc le courage et chassons loin de nous toute pensée de découragement et de pusillanimité.

Adieu, ma très chère Agathe, je vous embrasse de cœur, en attendant le jour heureux où nous le ferons de bouche.

ADÈLE DE BATZ

17     Sans doute une prochaine rencontre des Associées à Lompian

18     M. Larribeau, curé de Lompian, paroisse du canton de Damazan (Lot et Garonne), fut un des prêtres qui entrèrent en communion de prière avec l'Association d'Adèle. On peut déduire de plusieurs passages de la correspondance d'Adèle, que M. Larribeau se mit en rapport avec la « Petite Société » vers 1806. La valeur de ce prêtre attira l'attention des principales associées qui en firent leur conseiller. Puis, Adèle le décida à accepter le titre officiel de « Directeur de l'association » (H. rousseau o.c., p. 121,122).

 

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 15:03

Dimanche 18 février 2018
à 15 h
en l’église Notre Dame
à Tonneins

Mgr Hubert HERBRETEAU, évêque d’Agen et l’équipe diocésaine du Catéchuménat vous invitent à la célébration de l’Appel Décisif de 13 catéchumènes des paroisses Sainte-Foy d’Agen, Sainte-Catherine du Passage, Sainte-Marie en Agenais, Saints Pierre et Paul en Bruilhois, Saint-Pierre des Rivières, Notre Dame de Garonne et Saint-Joseph de Villeneuve.

Ils seront accompagnés de 5 adultes baptisés enfants qui recevront le sacrement de l’eucharistie et de la confirmation dans l’année. Ils sont des paroisses de Sainte-Foy d’Agen, Sainte-Catherine du Passage, Notre Dame de Bon Encontre et Notre Dame de Garonne.

Venons nombreux entourer ces nouveaux chrétiens !
Portons-les dans nos prières tout au long du carême !

APPEL DECISIF DES CATECHUMENES

Être baptisé, préparer la première des communions, recevoir la confirmation,
c'est possible quand on est un adulte !

Renseignements au :

Service diocésain du Catéchuménat
Séminaire Jules Mascaron
3, rue Lamoignon
47240 BON ENCONTRE
Portable : 06.15.78.08.88
E-mail : catechumenat47000@orange.fr

 

APPEL DECISIF DES CATECHUMENES

 

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 15:52

Chaque semaine nous vous proposons de retrouver les lettres d'Adèle de Batz.

41. - À Mademoiselle Agathe DICHE, à Agen

Adèle choisit le jour de la Fête-Dieu pour annoncer son départ pour Condom et faire quelques considérations sur l'octave de la Fête.

+ J.MJ.T.                                                                                                              Ce 5 juin 1806

Béni soit le Très Saint Sacrement !

Avant de partir pour Condom, ma bien chère amie, je veux vous écrire. Je laisserai ma lettre, on vous la fera passer. Ainsi il y aura quelques jours que j'y serai quand vous recevrez cette lettre.

Quelle semaine délicieuse pour un cœur qui aime véritablement Jésus-Christ ! Nous le voyons tous les jours s'exposer à notre vue, s'exposer à mille outrages. Eh bien ! Rien de tout cela ne peut le décider à se séparer de nous. Ah ! C'est bien lui qui dit : « Je fais mes délices d'être avec les enfants des hommes ! ». Quoi : un Dieu fera ses délices d'habiter parmi nous et nous ne ferons pas les nôtres d'être en sa divine présence, et nous y porterons des yeux égarés et un esprit dissipé !

Hélas ! C'est cependant le même Dieu dans nos églises qui doit venir juger les vivants et les morts au dernier jour. La différence qu'il y a, c'est qu'il est ici assis sur le trône de sa miséricorde, au lieu que là, il sera assis sur le trône de sa justice.

Tenons-nous donc dans le lieu saint avec toute sorte de modestie et de recueillement. Voyons-y avec les yeux de la foi notre divin Sauveur sur l'Autel faisant toujours la fonction de sacrificateur et de victime.

Allons à Lui, ayons-y recours dans tous nos besoins ; développons-lui toutes nos misères. Il est compatissant, il en aura pitié. Il demeure parmi nous le jour et la nuit afin que nous puissions avoir recours à Lui, quand nous le voudrons.

Une fontaine est ouverte en Israël, empressons-nous d'y boire. C'est la fontaine d'eau vive. Celui qui y boit n'aura plus soif.

Recevons avec de grands sentiments de respect la Bénédiction qui nous sera accordée tous les soirs. Tâchons d'en tirer profit. Demandons à Jésus-Christ qu'il nous bénisse et mettons-nous en même de recevoir dignement cette bénédiction.

Je vous propose, ma bonne amie, un Veni Sancte pour que Dieu nous fasse connaître les jeunes personnes qui peuvent entrer dans la Société. Demandons aussi, dans le même Veni Sancte, la grâce de procurer la gloire de Dieu et la manière d'attirer des âmes dans son saint service.

Adieu, ma bien chère Agathe, je vous propose de vous endormir, le jour où vous recevrez ma lettre, en esprit dans le saint Tabernacle, en faisant des actes d'adoration et d'amour.

Adieu encore, ma chère amie, j'attends de vos lettres avec impatience. J'embrasse la Société.

 

ADELE DE BATZ

 

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