Avec le père Hans-Joachim Lohre, que l'on surnomme Hayo (Ha-jo), nous étions prêtres ensemble au Mali. En ce temps de l'Avent, je vous invite à prier pour lui. Sœur Gloria a été libérée après 5 ans,de captivité aux mains de djihadiste au Mali. Prions le Prince de la Paix.
Le père Hans-Joachim Lohre, professeur au sein d’un centre de formation au Mali, est porté disparu depuis ce dimanche 20 novembre.
Le père Hans-Joachim Lohre (Ha Jo) est porté disparu au Mali depuis dimanche 20 novembre, ont rapporté des proches du religieux. Ce prêtre de nationalité allemande donne des cours de « dialogue des religions » à Bamako, au sein de l’Institut de formation islamo-chrétienne et vit au Mali depuis une trentaine d’années.
« La voiture de Hans-Joachim Lohre a été retrouvée dans un quartier de Bamako non loin de l’institut de formation où il donne des cours », a déclaré à l’AFP un responsable de la conférence épiscopale de Bamako au sein de laquelle le prêtre est chargé du dialogue interreligieux. Les recherches sont en cours pour déterminer où se trouve actuellement le père surnommé « Ha-Jo ». La police locale a assuré à l’AFP faire tout ce qui était en son pouvoir pour le retrouver.
Un pays en proie à une grave crise politique et sécuritaire
Le Mali est soumis à une forte instabilité politique. Ce pays situé en Afrique de l’Ouest est gangrené à la fois par la corruption et le djihadisme, ainsi que par des luttes communautaires. Malgré une intervention militaire française dès 2013 — à la demande des autorités maliennes —, avec l’opération Serval puis Barkhane, l’insécurité n’a pu être éliminée et les divers mouvements djihadistes ne sont toujours pas contenus. La junte militaire actuellement au pouvoir a conduit au retrait de l’armée française après une dégradation progressive des relations Mali-France, laissant ensuite la place à la société militaire privée Wagner. Dans un tel contexte, il n’est pas étonnant que l’avenir des chrétiens soit encore plus en danger. Constituant moins de 2% de la population malienne, majoritairement musulmane ou animiste, l’Église catholique s’y trouve marginalisée et est souvent la cible de persécutions.
Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France en vue des élections législatives 2022
Publié le 03 mai 2022
Les Français ont élu M. Emmanuel Macron Président de la République pour un nouveau mandat de 5 ans. Réuni les 2 et 3 mai 2022, le Conseil permanentde la Conférence des évêques de France assure le Président Macron du profond respect des évêques et de tous les catholiques pour la fonction dont il est une nouvelle fois investi et de leur prière. Les catholiques prient régulièrement pour ceux qui reçoivent la mission de servir le bien commun, la justice et la paix. Les évêques souhaitent au Président de la République de réussir ce deuxième quinquennat au service de tous les français, pour le bien de la France, de l’Europe et du monde.
L’importance du taux d’abstention devrait faire réfléchir aussi bien les élus que les électeurs. La vie du pays nécessite la participation de tous. L’intérêt pour le bien commun et même pour le politique peut s’exprimer de manières diverses. Les jeunes, en particulier, le montrent. Néanmoins, dans le régime de démocratie représentative qui est le nôtre, il paraît plus que jamais important, étant donnés les défis qui se présentent à notre société, que les catholiques et l’ensemble des citoyens s’y engagent dès les prochaines élections législatives.
La campagne qui s’ouvre en vue des élections de juin 2022 doit permettre de prendre connaissance et de débattre des programmes politiques que vont porter les candidats qui sollicitent les électeurs.
Le Conseil permanentrappelle qu’il publié a en janvier, une déclaration à l’occasion de l’année électorale 2022. Cette interpellation s’adresse au Président élu mais aussi aux candidats et électeurs des prochaines élections législatives. Fondée sur la Doctrine sociale de l’Église, elle souligne l’urgence de « renouveler le choix de vivre ensemble dans le respect et la paix » et de rassembler autour du « bien commun » dans les domaines fondamentaux du service de tout être humain du commencement à la fin de sa vie, de l’écologie, de la justice et de la paix. Elle met en lumière des points d’attention que les catholiques veulent porter pour le bien de notre société, avec d’autres, dans la discussion serrée qu’appelle le débat démocratique. De nombreux mouvements chrétiens ont repris ces différents thèmes et détaillé des souhaits et des propositions pour la prochaine législature. Les catholiques ont à cœur de participer en ce sens à la vie sociale de notre pays, en cherchant à être fidèles à ce que l’Evangile leur donne comme priorité : le souci des plus fragiles, des plus pauvres, des plus petits. De profonds changements de nos modes de consommation, de production et de vie s’imposent qui doivent pouvoir être portés par tous avec lucidité et espoir.
Conscients des difficultés que notre pays traverse et des défis à relever, les évêques invitent au débat, à la mobilisation en vue des législatives et à la confiance : notre pays peut avancer vers l’avenir, car «l’Espérance ne déçoit pas ».
À quelles réduction d'impôts suis-je éligible après avoir donné à l'Église ? :
Les dons des fidèles aux associations cultuelles bénéficient désormais d'un taux deréduction d'impôt de 75%, contre 66% jusqu'à présent.
Ce coup de pouce s'explique par les conséquences financières des restrictions sanitaires que nous subissons depuis mars 2020.
Le nouveau taux de l'avantage fiscal est en vigueur depuis le 2 juin 2021.
Cet avantage s'applique à un maximum de 554 euros de dépenses, le taux de 66% prenant le relais au-delà de ce montant. La limite des dons déductibles d'impôts reste plafonnée à 20% de vos revenus L'excédent éventuel est reportable sur les cinq années suivantes.
Mgr Herbreteau et M. Emmanuel Jolivet se réjouissent du succès au budget participatif de l'enseignement catholique et adressent leurs remerciements à ceux qu...