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25 février 2022 5 25 /02 /février /2022 09:15
Audience générale, 23 fév. 2022 © capture de Zenit / ASB / Vatican Media

Audience générale, 23 fév. 2022 © capture de Zenit / ASB / Vatican Media

 

Ukraine: le pape François déclare le 2 mars Journée de jeûne pour la paix

Appel à un examen de conscience des responsables politiques

 

        Le pape François a exprimé sa « grande douleur » et à invité à une journée de jeûne et de prière mercredi 2 mars, lors d’un appel pour la paix en Ukraine, au terme de l’audienc egénérale du mercredi, ce 23 février 2022, dans la Salle Paul VI du Vatican.

S’exprimant en italien, le pape a dit la « douleur » qu’il éprouvait « dans le coeur » devant « des scénarios de plus en plus alarmants »: « la paix de tous est menacée par des intérêts partisans », a-t-il déploré.

 

« J’ai une grande douleur dans mon coeur pour l’aggravation de la situation en Ukraine, a dit le pape. En dépit des efforts diplomatiques de ces dernières semaines, des scénarios toujours plus alarmants s’ouvrent. Comme moi, de nombreuses personnes, dans le monde entier, éprouvent angoisse et préoccupation. Encore une fois, la paix de tous est menacée par des intérêts partisans. »

Il a invité les responsables politiques à un « examen de conscience devant Dieu qui est le Dieu de la paix et pas de la guerre » qui « nous veut frères et pas ennemis » et il leur a demandé de « s’abstenir de tout » ce qui pourrait aggraver la situation.

 

« Je voudrais en appeler à ceux qui ont des responsabilités politiques pour qu’ils fassent un examen de conscience sérieux devant Dieu, qui est le Dieu de la paix et non de la guerre, a insisté le pape. Qui est le Père de tous et pas seulement de quelqu’un. Qui nous veut frères et pas ennemis. Je prie toutes les parties impliquées de s’abstenir de toute action qui provoquerait encore plus de souffrance des populations, en déstabilisant la coexistence entre les nations et en discréditant le droit international. »

 

Le pape François a aussi invité tous les « croyants et non-croyants » à une journée de prière et de « jeûne pour la  paix » mercredi prochain, 2 mars 2022, mercredi des Cendres, jour de l’entrée en carême: « Et maintenant je voudrais en appeler à tous, croyants et non-croyants. Jésus nous a enseigné qu’à l’absurdité diabolique de la violence, on répond par les armes de Dieu, par la prière et par le jeûne. J’invite tout le monde à faire, le 2 mars prochain, Mercredi des Cendres, une journée de jeûne pour la paix. J’encourage spécialement les croyants pour que ce jour-là ils se consacrent intensément à la prière et au jeûne. Que la Reine de la paix préserve le monde de la folie de la guerre. »

 

Le pape François a ensuite repris cet appel dans un tweet posté sur son compte @Pontifex_fr: « J’invite tout le monde à faire du 2 mars prochain, mercredi des Cendres, une journée de jeûne pour la #paix : les croyants doivent se consacrer intensément à la prière et au jeûne. Que la Reine de la Paix préserve le monde de la folie de la guerre. »

 

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23 février 2022 3 23 /02 /février /2022 14:11
Le Pape s’attriste que des peuples « fiers d’être chrétiens » songent à se faire la guerre
 
POPE-FRANCIS-ANGELUS

Antoine Mekary

 

"Comme il est triste que des peuples fiers d’être chrétiens voient les autres comme des ennemis et pensent à se faire la guerre", a déclaré le pape François lors de sa catéchèse prononcée à l’occasion de l’angélus dominical, le 20 février 2022. Le pontife n’a fait aucune référence explicite aux tensions entre l’Ukraine et la Russie – deux pays aux populations majoritairement chrétiennes -, ni dans sa catéchèse, ni dans ses appels.

 

        Dans son enseignement prononcé depuis la fenêtre du Palais apostolique, le pape François s’est d’abord interrogé sur la capacité d’une personne à aimer ses ennemis, comme le Christ l’enseigne dans les Évangiles. « Si cela ne dépendait que de nous, ce serait impossible », a-t-il prévenu. Mais le chef de l’Église catholique a assuré que Dieu était « heureux » de donner le « pouvoir d’aimer ». Ce pouvoir n’est pas une chose, « mais l’Esprit saint », a-t-il insisté. « Avec l’Esprit de Jésus, nous pouvons répondre au mal par le bien, nous pouvons aimer ceux qui nous font du mal. C’est ce que font les chrétiens », s’est-il réjoui, avant de déplorer le fait que des peuples « fiers d’être chrétiens » pensent à se faire la guerre.

Contrairement aux semaines précédentes, le pape François n’a pas fait mention de la situation à l’Est de l’Europe, alors que les risques d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine n’ont jamais été aussi importants. Lors de l’angélus du 23 janvier, le pape avait lancé un appel solennel à la paix en Ukraine et en Europe. Il avait déclaré le mercredi 26 janvier “Jour de prière pour la paix”.

 
« Tendre l’autre joue n’est pas le repli du perdant »

       Dans sa catéchèse, le pape François a aussi commenté l’appel de Jésus à « tendre l’autre joue » lorsqu’un ennemi nous frappe. Reprenant l’exemple de Jésus qui, lors de son procès, a reçu une gifle d’un garde, le Pape a souligné que le Christ avait alors répondu : « Si j’ai dit du mal, montre-moi où est le mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappez-vous ? ». En clair, « Jésus dénonce ce qui est injuste. Mais il le fait sans colère ni violence » afin d’étouffer « la haine et l’injustice, en essayant de récupérer le frère coupable ».

Dès lors, « la douceur de Jésus est une réponse plus forte que les coups qu’il a reçus », a confié le pontife. « Tendre l’autre joue n’est pas le repli du perdant, mais l’action de celui qui a une plus grande force intérieure » et qui n’est « pas dictée par le calcul, mais par l’amour ». Le Pape a finalement invité chacun à ne pas garder de rancœur et à prier pour une personne qui lui a fait du mal.

 

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18 février 2022 5 18 /02 /février /2022 10:00
Les incohérences de l’Église « sont en réalité nos incohérences »,                affirme le Pape
POPE FRANCIS AUDIENCE PAUL VI HALL

Antoine Mekary | ALETEIA

 

 

        Le pape François a encouragé les fidèles, lors de l’audience générale du 16 février 2022, à aimer l’Église, avec ses limites mais aussi sa "sainteté".

 

        Les incohérences de l’Église « sont en réalité nos incohérences », a affirmé le pape François lors de l’audience générale du 16 février 2022, dans la Salle Paul VI du Vatican. Il a encouragé les fidèles à aimer l’Église, avec ses limites mais aussi sa « sainteté ».

Dans cette douzième et dernière catéchèse sur saint Joseph, le Pape a médité sur son titre de « patron de l’Église » et sur sa mission de « gardien » de Jésus et Marie. Cette mission est celle de tout chrétien, a-t-il souligné : « Protéger la vie, la sienne, celle des autres et celle de l’Église ».

 

L’Église c’est nous tous.

       Improvisant quelques paroles, le chef de l’Église catholique a exhorté les fidèles à « protéger le développement humain, protéger l’esprit humain, protéger le cœur humain, protéger le travail humain ». Et d’inviter à se remettre en question : « Moi, quand j’ai un problème avec quelqu’un, est-ce que je cherche à le protéger ou est-ce que je le condamne tout de suite, je lui tire dessus et je le détruis ? »

À une époque où il est « commun » de critiquer l’Église, le Pape a fait observer que ses nombreuses incohérences et ses péchés « sont en réalité nos incohérences, nos péchés ». Car l’Église, a-t-il insisté, « ce n’est pas le petit groupe proche du prêtre qui commande tout, non, l’Église c’est nous tous ».

 
Se laisser guider par saint Joseph
 

     « Demandons-nous si, du fond du cœur, nous aimons l’Église », a encore invité l’évêque de Rome. Si le chrétien doit pouvoir « dire ce qui ne va pas », il doit aussi « reconnaître tout le bien et la sainteté qui sont présents en elle ». L’Église a « de nombreuses limites » mais aussi « une grande volonté de servir et d’aimer Dieu », a estimé le Pape.

François a exhorté à prier saint Joseph lorsque « nos erreurs deviennent un scandale », là où « la persécution empêche l’annonce de l’Évangile », là où « les moyens matériels et humains sont rares ». Il a conclu par cette prière lue avec les participants à l’audience : 

Salut, gardien du Rédempteur, 
époux de la Vierge Marie. 
À toi Dieu a confié son Fils ; 
en toi Marie a remis sa confiance ; 
avec toi le Christ est devenu homme. 
Ô bienheureux Joseph, montre-toi aussi un père pour nous, 
et conduis-nous sur le chemin de la vie. 
Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage, 
et défends-nous de tout mal. Amen. 

      Par cette douzième méditation sur la figure de saint Joseph, le pape a achevé son cycle de catéchèses initié le le 17 novembre dernier. Ces catéchèses, a-t-il expliqué, complètent la lettre apostolique Patris corde, publiée le 8 décembre 2020 pour le 150e anniversaire de la déclaration de saint Joseph comme « Patron de l’Église catholique » par le bienheureux Pie IX. À cette occasion, le pape François avait dédié une année à saint Joseph, qui s’est conclue le 8 décembre 2021.

 

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15 février 2022 2 15 /02 /février /2022 15:38
 
LE PAPE ANNONCE LE JUBILÉ DE 2025, SIGNE DE RENAISSANCE APRÈS LA PANDÉMIE
LE PAPE ANNONCE LE JUBILÉ DE 2025, SIGNE DE RENAISSANCE APRÈS LA PANDÉMIE

Source : news.va

 

    Après deux années marquées par la souffrance, la peur ou les restrictions de liberté dues au virus, un premier remède a été trouvé, et le Pape estime que «l’épidémie pourra être surmontée».
Dans une lettre adressée au président du Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation, il souligne que le prochain jubilé favorisera grandement la recomposition d’un climat d’espérance et de confiance.

 

    Le Pape annonce la tenue du Jubilé de 2025. Dans une lettre adressée au Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation -l’organisateur de cette future Année Sainte- le Pape François appelle à mettre en œuvre une préparation qui permettra au peuple chrétien de vivre pleinement l’événement, dans toute sa force pastorale.

 

    Après deux ans de pandémie, le Souverain Pontife espère que ce moment de grande importance spirituelle, ecclésiale et sociale, favorisera «la recomposition d’un climat d’espérance et de confiance».

 

   Ces deux dernières années, il n’y a pas eu un seul pays qui n’ait été bouleversé par «l’épidémie soudaine qui, en plus d’avoir touché du doigt le drame de la mort dans la solitude, l’incertitude le caractère provisoire de l’existence, a modifié notre mode de vie».

 

    Comme les écoles ou les usines, les églises ont été fermées. Comme leurs frères et sœurs, les chrétiens ont éprouvé la souffrance, la peur ou les restrictions de liberté.

 

 

Conjuguer la dimension spirituelle du Jubilé avec la vie sociale

 

    Mais aujourd’hui, un premier remède a été trouvé et «nous avons pleinement confiance», écrit François. «L’épidémie pourra être surmontée», et cela sera «plus facilement réalisable» si les populations les plus pauvres ne sont pas «négligées» et que les découvertes scientifiques sont partagées.

 

    François souhaite que le Jubilé annoncé soit le signe d’une «renaissance renouvelée dont nous ressentons tous l’urgence», écrit-il. D’où le thème choisi pour l’année sainte: «Pèlerins d’espérance». L’espérance, une flamme donnée aux chrétiens et qu’ils doivent garder allumée «pour que chacun retrouve la force et la certitude de regarder l’avenir avec un esprit ouvert, un cœur confiant et une intelligence clairvoyante».

 

    Mais, prévient François, tout cela ne sera possible que si nous sommes capables de retrouver le sens de la fraternité, notamment envers les migrants et les pauvres. Le Pape espère que leur voix sera entendue en ce temps de préparation du Jubilé.

 

    Pour lui, «la dimension spirituelle du Jubilé, qui invite à la confession, doit être conjuguée avec les aspects fondamentaux de la vie sociale». François se félicite d’ailleurs que des jeunes voient dans la protection de la Création «une expression essentielle de la foi en Dieu et de l’obéissance à sa volonté».

 

 

«Une grande symphonie de prière»

 

    Le Saint-Père espère que le dicastère organisateur de cette Année Sainte, qui se tiendra 725 ans après celle instituée par Boniface VIII en 1300, saura faire de ce «moment de grâce» une étape significative pour la pastorale des Églises particulières, latines et orientales, qui, au cours de ces années, sont «appelées à intensifier leur engagement synodal». Il souhaite que partout l’événement puisse être préparé et célébré avec «une foi intense, une vive espérance et une charité active.»

 

    Enfin, avant la publication, selon la coutume, d’une Bulle d’indication qui contiendra les informations nécessaires à la célébration, le Pape rêve d’une «grande symphonie de prière» en 2024, pour remercier Dieu et lui ouvrir son cœur. Que le «Notre Père» soit pendant ce temps de préparation, «le programme de vie» de chacun des disciples du Christ.

 

 

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9 février 2022 3 09 /02 /février /2022 15:02
 
pêche miraculeuse

© Fred de Noyelle / Godong

 

      "Souvent nous restons avec un sentiment de défaite, pendant que dans le cœur naissent désillusion et amertume", a confié le pape François lors de l’Angélus, le 6 février 2022, avant de souligner à quel point Jésus est en mesure de renverser les situations désespérées en choisissant de "monter sur notre barque". « Cette barque vide, symbole de notre incapacité, devient la “cathèdre” de Jésus. »

 

      « Cette barque vide, symbole de notre incapacité, devient la “cathèdre” de Jésus », a déclaré le pape François lors de l’Angélus du 6 février. Devant les fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre, l’évêque de Rome est revenu sur l’Évangile du jour, tiré du 5e chapitre de saint Luc, dans lequel Jésus exhorte Simon-Pierre à « prendre le large et à jeter encore les filets », alors qu’il revenait d’une pêche décevante.

      Après cette « nuit de fatigues et de désillusions », qui fait écho à nos propres échecs, Jésus invite à retourner « au large », et nous appelle à « cultiver des rêves, faire avancer des projets, vivre l’amour dans nos relations », a précisé le Pape. Jésus veut ainsi « entrer dans nos vides et les remplir avec sa présence, se servir de notre pauvreté pour annoncer sa richesse, de nos misères pour proclamer sa miséricorde », a expliqué le Pape, en précisant que le Seigneur ne cherche pas à monter dans « un navire de croisière ». Une « pauvre barque bancale » lui suffit, à condition que nous soyons disposés à l’accueillir.

 

     Jésus est « le Dieu de la proximité, il ne cherche pas le perfectionnisme, mais l’accueil », a précisé le pontife. Tout comme Simon-Pierre, chaque chrétien doit faire confiance à Jésus, et aller au large même quand les conditions ne semblent pas optimales. « Toujours, dans la vie personnelle comme dans celle de l’Église et de la société, il y a quelque chose de beau et de courageux que l’on peut faire », a insisté le Pape, en expliquant qu’en surmontant les tentations du pessimisme et de la méfiance, et en laissant le Seigneur monter sur sa barque, chacun peut assister à une « pêche miraculeuse ».

 

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9 février 2022 3 09 /02 /février /2022 14:20

Article : Église en Lot et Garonne. ( lien ici)

 

Depuis 1992, l'Église universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du Malade. Son thème cette année, “Heureux !”.
 
 
 

Qu’est-ce que le Dimanche de la Santé ?

 

     En France, cet événement se vit en paroisse à l’occasion du Dimanche de la Santé, généralement le dimanche le plus proche du 11 février. L’Église est présente sur le terrain de l’accompagnement, au sein des aumôneries hospitalières avec ses équipes de bénévoles qui œuvrent aux côtés d’associations laïques où tant de personnes de bonne volonté s’engagent aussi. Encourager tous ces volontaires, qui partout en France dans les plus petits villages et les plus grands hôpitaux, dans la discrétion et la simplicité, se rendent présentes au jour le jour à l’autre, malade, seul, isolé, est l’une des dimensions du Dimanche de la santé. Les inviter à approfondir leur engagement, à poursuivre leur formation, à donner du sens à ce service et à cette mission aussi.

 

"Nous devons être témoins auprès des malades de cet Évangile qui peut les aider à se remettre debout."

 

Poursuivre sur le site de la Conférence des évêques de France : ici

 

Prière pour le dimanche de la Santé 2022

 

Seigneur Jésus,

Toi l’homme des Béatitudes, toi, le pauvre, le doux,

Le juste, le miséricordieux, donne-nous de vivre

Par toi, avec Toi et en Toi.

Quelques soient les évènements

Que nous traversons ou les difficultés

Que nous avons à affronter,

Permets que nous n’oublions jamais

Que Tu marches avec nous,

Que Tu nous prends par la main,

Et qu’être heureux,

C’est te savoir à nos côtés

Quoi qu’il nous advienne.

Ainsi soit-il.

 

Chantal Lavoillotte

 
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9 février 2022 3 09 /02 /février /2022 14:17
Les véritables enjeux du synode
sur la synodalité
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Antoine Mekary / Godong

Jean Duchesne

L’essayiste Jean Duchesne, cofondateur de la revue de théologie "Communio", décrit l’enjeu du synode sur la synodalité qui doit aboutir en 2023 et souligne qu’il ne se limite pas à la place et au rôle des laïcs dans l’Église.
 

L’Église entière est engagée depuis septembre dernier dans un processus dit synodal, qui aboutira en octobre 2023 à une grande assemblée à Rome. L’affaire semble concerner surtout les « bons » catholiques (engagés et actifs), assez peu les simples « consommateurs » épisodiques (et déjà bien occupés par ailleurs) de sacrements et de liturgies, encore moins les « sympathisants » dont la vie religieuse reste soigneusement privée et sans allégeance institutionnelle, et pratiquement pas les incroyants. L’opinion publique n’est donc pas (pas encore ?) passionnée. Et pourtant, tout cela ne va nullement de soi et n’est pas sans enjeux.

Marcher ensemble

On pourrait d’abord trouver bizarre d’entendre parler d’un « synode sur la synodalité ». Serait-ce, mutatis mutandis, la même chose que se réunir pour débattre du fait qu’on se réunit ? Mais un synode n’est-il qu’une réunion ecclésiale de responsables et de délégués ? Le sens est plus précis, car le mot ne désigne un événement ponctuel que pour l’inscrire dans une dynamique. Il vient du grec sunodos, qui signifie « route » ou « chemin » (odos), « avec » (sun ou syn) d’autres, c’est-à-dire en compagnie, solidairement. La synodalité est ainsi le fait de marcher ensemble. Cependant, l’objectif visé (la synodalité) a toujours l’air de se confondre avec le moyen (un synode) choisi pour l’atteindre. On reste devant une lapalissade ou une tautologie : on chemine collectivement en faisant route de concert.

 

La redondance se justifie toutefois si l’on reconnaît qu’il ne s’agit pas là d’un objet à traiter à l’aide d’outils empruntés ailleurs, comme lorsqu’on fait un sondage, une étude ou un colloque sur une question donnée. C’est bien plutôt un mouvement qu’il ne suffit pas d’analyser de l’extérieur pour savoir ce que c’est et qu’en faire. Car il demeure incompréhensible et vain si l’on n’y entre pas soi-même. Le document préparatoire de ce synode annonce d’ailleurs : « Pour une Église synodale : communion, participation et mission ». Cela appelle bien au partage et à l’engagement, tout en indiquant que la finalité n’est pas un meilleur fonctionnement interne, mais l’ouverture aux autres et leur accueil.

L’Église « constitutivement synodale »

Ceci n’explique cependant pas tout. Car si la communion, la participation et la mission sont les composantes de la synodalité, l’appartenance à l’Église se vit déjà et depuis les origines sur un mode synodal. C’est ce qu’établit un document publié en 2018 par la Commission théologique internationale, qui conclut que « l’Église est constitutivement synodale ». On est alors amené à se demander s’il est bien nécessaire, voire seulement utile, de s’intéresser tellement à ce qu’on fait déjà, le plus souvent sans le faire exprès, peut-être pas parfaitement mais sans réticence expresse et sans se soucier de nommer la démarche.

La réponse à cette interrogation est double. D’une part, dans le principe, l’Église en chemin découvre sans cesse des dimensions qui lui paraissent nouvelles du trésor qui lui est confié. Elle peut se ressourcer dans sa Tradition, où la pratique de la synodalité est loin d’être inédite, même dans l’histoire récente. Pour ne donner qu’un seul exemple, à Paris le cardinal Lustiger a lancé en 1990 la « Marche de l’Évangile » (on voit affleurer dans cet intitulé l’origine de « synode »), ponctuée par une assemblée diocésaine en 1993. D’autre part, dans le contexte actuel, on entend dénoncer à l’envi le cléricalisme comme le défaut majeur qui, de mille et une façons, ruine le crédit du catholicisme dans la société contemporaine. La démarche synodale consiste donc à stimuler l’écoute, le dialogue et la prise de responsabilités par ceux qui ne sont pas prêtres ni religieux : laïcs en général et femmes en particulier. 

Démocratisation ou fait du prince ?

L’entreprise ne laisse toutefois pas d’être paradoxale. Car l’initiative ne vient pas de « la base », mais du sommet : le pape. Certes, des voix s’élèvent pour déplorer que le pouvoir soit monopolisé par un clergé de mâles célibataires et demander qu’il soit partagé de façon à la fois plus équitable et plus judicieuse du point de vue de l’efficience managériale. Or la démarche synodale ne marque pas plus le succès de telles revendications qu’elle n’exige une obéissance disciplinée à un oukase princier. Et cela pour une raison toute simple : c’est que l’Église n’est pas structurée par des rapports de force et d’efficacité, mais par le service. 

Un danger serait que le régime de démocratie d’assemblée donne à de beaux parleurs, dûment relayés dans les médias, l’occasion de pousser comme réclamées par la vox populi certaines mesures.

Lorsqu’un synode est convoqué, ce n’est ni l’exercice d’une domination ni l’abandon d’une part au moins de souveraineté, mais un service rendu au nom et à la suite du Christ, Seigneur parce qu’il se fait serviteur (Ph 2, 6-11). Et le but n’est pas de promouvoir quiconque, mais d’inviter chacun à se mettre selon sa vocation au service de tous afin d’avoir ainsi part à la vie même de Dieu. On n’a donc pas du tout là un processus de conformation à l’idéal démocratique de la société d’aujourd’hui ni à l’autoritarisme de celle d’hier, et bien plutôt un appel à s’offrir soi-même comme le font entre elles les personnes divines et comme le Fils est envoyé par le Père pour permettre aux hommes de le faire avec l’aide de l’Esprit.

Les risques de l’entreprise

C’est évidemment une démarche spirituelle. Elle est aisément interprétée de travers, de même que Jésus en son temps a été largement incompris. Un premier risque est que les « bons chrétiens » qui se donnent déjà à fond sans trop se chamailler entre eux soient peu motivés pour se réunir en plus afin de s’interroger sur le fonctionnement de leurs communautés et de l’Église. Un autre problème (évoqué en commençant) est que des discussions sur les moyens ont peu de chances d’attirer des gens auxquels la fin visée échappe plus ou moins. 

Un danger (peut-être plus sérieux) serait que le régime de démocratie d’assemblée donne à de beaux parleurs, dûment relayés dans les médias, l’occasion de pousser comme réclamées par la vox populi des mesures telles que l’abolition du célibat sacerdotal, l’ordination d’hommes mariés et de femmes, l’institution de ministères par élection et pour des mandats de durée limitée, etc. Ce ne serait pas la fin du cléricalisme, mais la cléricalisation d’un laïcat militant, où l’on ne peut guère voir la panacée rendant la foi enviable et même contagieuse.

Brebis sans berger ?

La démarche synodale n’a en effet pas pour but de rendre l’Église socialement plus performante, à l’intérieur comme à l’extérieur, en pratiquant une cinquième vertu cardinale : le dialogue. L’idée-clé de la foi chrétienne est que ce n’est pas l’homme qui, grâce à ses efforts, va vers Dieu, et qu’à l’inverse, c’est Dieu qui vient à lui le premier, lui donne d’espérer plus qu’il n’ose et ne cesse de le soutenir pour autant qu’il s’y prête. La synodalité est donc à considérer comme bien davantage qu’un moyen de faire la volonté de Dieu, et, plus foncièrement, une retombée de la disponibilité à son action. Si la synodalité est bien « constitutive de l’Église », ce n’est pas elle qui la « fait ». Selon les Pères, c’est l’Eucharistie qui « fait l’Église » et nourrit ainsi la synodalité. Et ce n’est pas le peuple assemblé qui peut déclarer : « Ceci est mon Corps ». Il y faut un envoyé expressément consacré. De même pour dire : « Je te remet tes péchés », afin de réintégrer dans la communion. L’enjeu de ce synode n’est donc pas simplement de donner aux laïcs leur juste place afin qu’ils s’ouvrent au monde et soient missionnaires. Il est aussi de redécouvrir le besoin qu’ils ont de prêtres sans lesquels ils restent « des brebis sans berger » (Mc 6, 34). Le service de la synodalité est inséparable de celui du ministère apostolique et sacramentel.

Tag(s) : #Eglise Universelle, #diocèse
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4 février 2022 5 04 /02 /février /2022 09:10
Journée mondiale du malade - Dimanche de la santé

Depuis 1992, l'Église universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du Malade. Son thème cette année, “Heureux !”.

C'est également ce dimanche que l’Hospitalité Notre Dame de Lourdes d'Agen organise sa quête annuelle pour permettre à une centaine de personnes malades ou handicapées de participer au pèlerinage diocésain à Lourdes, au mois de juillet.

 

Qu’est-ce que le Dimanche de la Santé ?

 

     En France, cet événement se vit en paroisse à l’occasion du Dimanche de la Santé, généralement le dimanche le plus proche du 11 février. L’Église est présente sur le terrain de l’accompagnement, au sein des aumôneries hospitalières avec ses équipes de bénévoles qui œuvrent aux côtés d’associations laïques où tant de personnes de bonne volonté s’engagent aussi. Encourager tous ces volontaires, qui partout en France dans les plus petits villages et les plus grands hôpitaux, dans la discrétion et la simplicité, se rendent présentes au jour le jour à l’autre, malade, seul, isolé, est l’une des dimensions du Dimanche de la santé. Les inviter à approfondir leur engagement, à poursuivre leur formation, à donner du sens à ce service et à cette mission aussi.

 

"Nous devons être témoins auprès des malades de cet Évangile qui peut les aider à se remettre debout."

 

Poursuivre sur le site de la Conférence des évêques de France : ici

 

Prière pour le dimanche de la Santé 2022

 

Seigneur Jésus,

Toi l’homme des Béatitudes, toi, le pauvre, le doux,

Le juste, le miséricordieux, donne-nous de vivre

Par toi, avec Toi et en Toi.

Quelques soient les évènements

Que nous traversons ou les difficultés

Que nous avons à affronter,

Permets que nous n’oublions jamais

Que Tu marches avec nous,

Que Tu nous prends par la main,

Et qu’être heureux,

C’est te savoir à nos côtés

Quoi qu’il nous advienne.

Ainsi soit-il.

 

Chantal Lavoillotte

Message du Pape François pour la 30ème Journée Mondiale du Malade

 

Soyez miséricordieux, comme votre père est miséricordieux » (Lc 6, 36). Se tenir à côté de celui qui souffre sur le chemin de la charité.

 

Chers frères et sœurs,

 

Il y a trente ans, saint Jean-Paul II institua la Journée Mondiale du Malade pour sensibiliser le peuple de Dieu, les institutions sanitaires catholiques et la société civile à l’attention envers les  malades et envers tous ceux qui prennent soin d’eux.[1]

 

Nous sommes reconnaissants envers le Seigneur pour le chemin parcouru au cours de ces  années dans les Églises particulières du monde entier. Beaucoup de pas en avant ont été accomplis,  mais il reste encore une longue route à parcourir pour assurer à tous les malades, notamment dans  les lieux et dans les situations de plus grande pauvreté et d’exclusion, les soins dont ils ont besoin,  ainsi que l’accompagnement pastoral, afin qu’ils puissent vivre le temps de la maladie en étant unis  au Christ crucifié et ressuscité. Que la 30ème Journée Mondiale du Malade – dont la célébration  culminante ne pourra pas avoir lieu comme prévu, à cause de la pandémie, à Arequipa, au Pérou,  mais se tiendra dans la basilique Saint-Pierre, au Vatican – puisse nous aider à grandir en proximité et dans le service des personnes malades et de leurs familles.

 

1 - Miséricordieux comme le Père

 

Le thème choisi pour cette trentième Journée : « Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 36), oriente avant tout notre regard vers Dieu « riche en miséricorde »  (Ep 2, 4), qui regarde toujours ses enfants avec un amour de père, même lorsqu’ils s’éloignent de lui. De fait, la miséricorde est, par excellence le nom de Dieu, qui exprime sa nature, non pas à la  manière d’un sentiment occasionnel, mais comme une force présente dans tout ce qu’il accomplit. Il  est à la fois force et tendresse. Voilà pourquoi nous pouvons dire, avec stupeur et reconnaissance, que la miséricorde de Dieu comporte à la fois la dimension de la paternité et celle de la maternité  (cf. Is 49, 15), car il prend soin de nous avec la force d’un père et avec la tendresse d’une mère, toujours désireux de nous donner la vie nouvelle dans l’Esprit Saint.

 

2 - Jésus, miséricorde du Père

 

Le témoin suprême de l’amour miséricordieux du Père envers les malades est son Fils  unique. Combien de fois les Évangiles nous rapportent-ils les rencontres de Jésus avec des personnes frappées par différentes maladies. Il « parcourait toute la Galilée, enseignant dans leurs  synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute  langueur parmi le peuple » (Mt 4, 23). Nous pouvons nous demander : pourquoi cette attention particulière de Jésus à l’égard des malades, au point que celle-ci devient même l’œuvre principale dans le cadre de la mission des apôtres, envoyés par le Maître annoncer l’Évangile et guérir les malades ? (cf. Lc 9, 2).

 

Un penseur du XXème siècle nous suggère une raison : « La douleur isole d’une manière  absolue et c’est de cet isolement absolu que naît l’appel à l’autre, l’invocation à l’autre ».[2] Quand  une personne, dans sa propre chair, fait l’expérience de la fragilité et de la souffrance à cause de la maladie, son cœur devient lourd, la peur s’accroît, les interrogations se multiplient, la demande de  sens pour tout ce qui arrive devient plus urgente. Comment ne pas rappeler, à ce propos, les  nombreux malades qui, durant cette période de pandémie, ont vécu dans la solitude d’un service de  soins intensifs la dernière partie de leur existence, certes soignés par de généreux agents de santé,  mais éloignés de l’affection des êtres qui leur étaient les plus chers et des personnes les plus  importantes de leur vie terrestre ? D’où l’importance d’avoir auprès de soi des témoins de la charité de Dieu qui, à l’exemple de Jésus, miséricorde du Père, versent sur les plaies des malades l’huile de  la consolation et le vin de l’espérance.[3]

 

3 - Toucher la chair souffrante du Christ

 

L’invitation de Jésus à être miséricordieux comme le Père acquiert une signification  particulière pour les personnels de santé. Je pense aux médecins, aux infirmiers, aux laborantins, à  ceux qui sont préposés à l’assistance et au soin des malades, de même qu’aux nombreux volontaires  qui donnent de leur précieux temps à ceux qui souffrent. Chers opérateurs de santé, votre service  auprès des malades, accompli avec amour et compétence, transcende les limites de la profession  pour devenir une mission. Vos mains qui touchent la chair souffrante du Christ peuvent être un  signe des mains miséricordieuses du Père. Soyez conscients de la grande dignité de votre profession, comme de la responsabilité qu’elle comporte.

 

Bénissons le Seigneur pour les progrès que la science médicale a accomplis surtout ces  derniers temps ; les nouvelles technologies ont permis d’établir des parcours thérapeutiques qui sont  d’un grand bénéfice pour les malades ; la recherche continue à apporter sa précieuse contribution  pour combattre d’anciennes et de nouvelles pathologies ; la médecine de rééducation a largement  développé ses connaissances et ses compétences. Mais tout cela ne doit jamais nous faire oublier la  singularité de chaque malade, avec sa dignité et ses fragilités. [4] Le malade est toujours plus  important que sa maladie et c’est pourquoi toute approche thérapeutique ne peut pas négliger  l’écoute du patient, son histoire, ses angoisses et ses peurs. Même lorsqu’il n’est pas possible de  guérir, il est toujours possible de soigner, il est toujours possible de consoler, il est toujours possible  de faire sentir une proximité qui manifeste de l’intérêt davantage pour la personne que pour sa  pathologie. C’est pourquoi je souhaite que les parcours de formation des personnels de santé soient  capables de rendre disponible à l’écoute et à la dimension relationnelle.

 

4 - Les lieux de soins, maisons de miséricorde 

 

La Journée Mondiale du Malade constitue aussi une occasion propice pour faire porter notre  attention sur les lieux de soins. Au cours des siècles, la miséricorde envers les malades a conduit la  communauté chrétienne à ouvrir d’innombrables “ auberges du bon Samaritain ”, où les malades de  tout genre pourraient être accueillis et soignés, surtout ceux qui ne trouvaient pas de réponse à leur  question de santé, à cause de leur indigence ou de l’exclusion sociale ou encore des difficultés de soigner certaines pathologies. Dans ces situations, ce sont les enfants, les personnes âgées et les  personnes les plus fragiles qui en font les frais. Miséricordieux comme le Père, de nombreux  missionnaires ont accompagné l’annonce de l’Évangile par la construction d’hôpitaux, de  dispensaires et de maison de soins. Ce sont des œuvres précieuses à travers lesquelles la charité chrétienne a pris forme, et l’amour du Christ dont ses disciples ont témoigné, est devenu plus  crédible. Je pense surtout aux populations des régions les plus pauvres de la planète, où il faut parfois parcourir de longues distances pour trouver des centres de soins qui, malgré leurs ressources  limitées, offrent ce qui est disponible. La route est encore longue et dans certains pays recevoir des soins appropriés demeure un luxe, comme l’atteste, par exemple, le peu de vaccins disponibles  contre le covid-19 dans les pays les plus pauvres ; mais encore plus le manque de soins pour des  pathologies qui nécessitent des médicaments bien plus simples.

 

Dans ce contexte, je désire réaffirmer l’importance des institutions catholiques de santé : elles sont un précieux trésor à soutenir et sur lequel veiller ; leur présence a caractérisé l’histoire de  l’Église en raison de leur proximité avec les malades les plus pauvres et les situations les plus oubliées.[5] Combien de fondateurs de familles religieuses ont su écouter le cri de frères et de sœurs  privés d’accès aux soins ou mal soignés et se sont prodigués à leur service ! Aujourd’hui encore,  même dans les pays les plus développés, leur présence constitue une bénédiction car elles peuvent  toujours offrir, en plus des soins du corps avec toute la compétence nécessaire, la charité pour  laquelle le malade et sa famille sont au centre de l’attention. À une époque où la culture du déchet  est si répandue et où la vie n’est pas toujours reconnue digne d’être accueillie et vécue, ces établissements, en tant que maisons de la miséricorde, peuvent être exemplaires pour soigner et  veiller sur chaque existence, même la plus fragile, de son commencement jusqu’à son terme naturel.

 

5 - La miséricorde pastorale : présence et proximité 

 

Au long du cheminement de ces trente années, la pastorale de la santé a vu également son  indispensable service être toujours plus reconnu. Si la pire discrimination dont souffrent les pauvres  – et les malades sont les pauvres en santé – est le manque d’attention spirituelle, nous ne pouvons  pas manquer de leur offrir la proximité de Dieu, sa bénédiction, sa Parole, la célébration des  Sacrements et la proposition d’un chemin de croissance et de maturation dans la foi.[6] À ce propos,  je voudrais rappeler qu’être proche des malades et leur offrir un accompagnement pastoral n’est pas  seulement la tâche réservées à quelques ministres spécifiquement dévoués à cela. Visiter les  malades est une invitation que le Christ adresse à tous ses disciples. Combien de malades et de  personnes âgées vivent chez eux et attendent une visite ! Le ministère de la consolation est un  devoir de tout baptisé, en se souvenant de la parole de Jésus : « J’étais malade et vous m’avez  visité » (Mt 25, 36).

 

Chers frères et sœurs, à l’intercession de Marie, santé des malades, je confie tous les  malades et leurs familles. Unis au Christ, qui porte sur lui la douleur du monde, puissent-ils trouver  sens, consolation et confiance. Je prie pour tous les personnels de santé afin que, riches en  miséricorde, ils offrent aux patients, en plus des soins adaptés, leur proximité fraternelle.

 

À tous, je donne de tout cœur la Bénédiction apostolique.

 

Rome, Saint-Jean-de-Latran, 10 décembre 2021, mémoire de Notre Dame de Lorette.

 

François

 

[1] Cf. S. Jean-Paul II, Lettre au Cardinal Fiorenzo Angelini, Président du Conseil Pontifical pour la Pastorale des  Services de la Santé, pour l’Institution de la Journée Mondiale du Malade (13 mai 1992).

 

[2] E. Lévinas, « Une éthique de la souffrance », in Souffrances. Corps et âme, épreuves partagées, sous la direction de  J.-M. von Kaenel, Autrement, Paris 1994, pp. 133-135.

 

[3] Cf. Missel Romain, Préface commune VIII, Jésus bon Samaritain.

 

[4] Cf. Discours “A la Fédération nationale des ordres des médecins chirurgiens et des odontologues italiens, 20  septembre 2019».

 

[5] Cf. Angélus à l’hôpital “ Gemelli ” de Rome, 11 juillet 2021.

 

[6] Cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium (24 novembre 2013), 200.

 
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2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 14:37
2 février, Journée Mondiale de la vie consacrée
2 février, Journée Mondiale de la vie consacrée
En février, le Pape prie pour les religieuses et les consacrées

 

«Ce mois-ci, nous prions particulièrement pour les femmes religieuses, les femmes consacrées.

 

Que serait l’Église sans les religieuses et les laïques consacrées ? Sans elles, on ne peut comprendre l’Église.

 

J’encourage toutes les consacrées à discerner et à choisir au mieux leur mission en tenant compte des défis du monde dans lequel nous vivons.

 

Je les exhorte à continuer d’œuvrer pour la défense des pauvres, des marginalisés, de tous ceux qui sont réduits en esclavage par des trafiquants. Je leur demande de lutter particulièrement dans ce sens.

 

Prions pour qu'elles arrivent à montrer la beauté de l'amour et la compassion de Dieu en tant que catéchistes, théologiennes et accompagnatrices spirituelles.

 

Je les invite à se battre lorsque, parfois, elles sont traitées injustement, y compris au sein de l’Église, quand leur service, si noble, est réduit à de la servitude. Parfois même par des hommes d’Église.

 

Qu’elles ne se découragent pas. Qu’elles fassent connaître la bonté de Dieu à travers les œuvres apostoliques qu’elles réalisent. Mais surtout par le témoignage de leur consécration.

 

Prions pour les religieuses et les consacrées, en les remerciant pour leur mission et leur courage, afin qu'elles continuent à trouver de nouvelles réponses aux défis de notre temps.

 

Merci pour ce que vous êtes, pour ce que vous faites et pour la manière dont vous le faites.»

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2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 14:12
 
2 février, Fête de la Présentation de Jésus au Temple

       Comme saint Luc nous en fait le récit dans son évangile, (Lc. 2, 22-39) Jésus fut présenté au Temple selon la tradition juive de rendre grâce pour les premiers nés. « Les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur selon ce qui est écrit dans la Loi : tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur » (Lc. 2, 22b-23)
Cette présentation eut lieu 40 jours après la naissance d’où la date du 2 février qui a lieu 40 jours après le 25 décembre. « Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification » (Lc. 2, 22)


C’est aussi la fête de la Purification de la Vierge Marie.


      On l’appelle aussi la fête de la Chandeleur à cause de la parole de Syméon       « Maintenant ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël ». (Lc. 2, 29-32) Pour manifester cette lumière, les fidèles se réunissent en portant des chandelles allumées.
Cette prière (Nunc dimittis) est reprise tous les soirs à l’office de complies, le dernier office de la journée avant d’éteindre les lumières. 

    Le Pape St Jean-Paul II a choisi aussi cette date pour la Journée mondiale de la Vie consacrée. D’une part car Jésus est consacré au Seigneur selon la loi juive et que, d’autre part, Syméon et Anne étaient consacrés au service du Temple. C’est donc l’occasion de prier plus particulièrement pour tous les consacrés. 

    Pour que la fête soit aussi gastronomique, on a choisi un dessert simple à la portée de tous : la crêpe. La crêpe envoyée traditionnellement dans les airs pour la retourner fait penser, par sa couleur et sa forme ronde, au soleil, l’astre de lumière qui illumine toutes les nations.

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