Né vers 480 à Nursie dans une famille noble, il refuse la vie qui l'attendait. Il se retire comme ermite à Subiaco dans la région de Rome. Ayant été calomnié par un prêtre il quitte Subiaco et se rend au Mont Cassin dans les Apennins au sud-est de Rome. Des terres lui ayant été données par le père d'un de ses disciples il y fonde vers 529 un monastère et y rédige la règle qui organise la vie des moines. Il aurait envoyé des moines fonder un monastère à Messine (en Italie du sud) et en Gaule. Il meurt en 543 et est enterré auprès de sa sœur Scolastique.
Saint Benoît est fêté le 11 juillet, date de la célébration de la translation de ses reliques à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.
Saint patron de l'Europe: "Messager de paix, fondateur de la vie monastique en Occident...
Lui et ses fils avec la Croix, le livre et la charrue, apporteront le progrès chrétien aux populations s'étendant de la Méditerranée à la Scandinavie, de l'Irlande aux plaines de Pologne" (Paul VI 1964)
Les Églises d'Orient fêtent cette païenne qui professait la foi juive et qui fut convertie au Christ par saint Paul lors de son passage à Philippes en Macédoine, Elle l'accueillit avec ses compagnons Silas et Luc (Actes 16.11 à 15).
Elle dut mourir vers 50-55, puisque Paul écrivant aux chrétiens de Philippes ne la mentionne pas dans sa lettre.
Sainte Lydie, la marchande de pourpre de Thyatire, à Philippes de Macédoine, fut la première dans cette ville à croire à l'Évangile, après la prédication de l'Apôtre saint Paul.
Le 25 avril de chaque année, l’Église catholique fête l'évangéliste saint Marc. Compagnon de saint Pierre, le premier pape, qu'il a suivi dans plusieurs de ses voyages apostoliques, saint Marc a rédigé l'évangile qui porte son nom, et a fondé l'une des plus antiques communautés chrétiennes, celle d'Alexandrie, où il a subi le martyre.
C’étaient de purs enfants de Byzance, la capitale de l’Orient chrétien. Nés à Thessalonique, Méthode et son petit frère surdoué, Constantin (qui recevra sur son lit de mort l’habit monastique sous le nom de Cyrille) sont envoyés en mission par le patriarche de Constantinople, tout d’abord chez les Khazars, peuple venu de l’Asie lointaine et qui ont adhéré au judaïsme. Puis ils sont envoyés en Moravie où les Allemands s’installaient en maîtres. Pour évangéliser les peuples slaves, Cyrille crée un alphabet adapté à leur langue.
Les Églises qui utilisent le slavon se remplissent et les autres se vident. Ce n’est pas l’actuel alphabet cyrillique qu’un autre religieux bulgare adaptera en se mettant sous le patronyme du célèbre moine. Cyrille traduit les textes bibliques et liturgiques. Mais ils sont très vite attaqués par des clercs germaniques qui leur reprochent de brader les textes sacrés et d’y mettre des germes d’hérésies en utilisant une langue vulgaire.
Le Pape Hadrien II les soutient. C’est d’ailleurs à Rome que meurt Cyrille en 869. Son corps fut rapatrié à Salonique en 1976, en signe de la volonté de communion entre l’Église latine et les Églises orientales. Méthode va reprendre le flambeau. Moins brillant que Cyrille, mais d’une persévérance à toute épreuve, il enracine et fait fructifier, au milieu des tribulations, l’œuvre évangélisatrice de son frère.
Dénoncé comme hérétique par ses adversaires, il sera mis en prison pendant deux ans par les Allemands. Lui aussi aura la confiance des papes qui l’ont nommé évêque de Moravie et Pannonie. Ils sont ainsi tous deux témoins de l’Église indivise dans la pluralité des rites et des langues, fidèles au pape comme au patriarche de Constantinople dont ils étaient les fils, Cyrille et Méthode ont été nommés copatrons de l’Europe, avecsaint Benoît, sainte Catherine de Sienne, sainte Brigitte de Suède, et Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix – Sainte Édith Stein.
Probablement originaire du centre de la Gaule, il est prêtre du diocèse de Toul lorsque, vers 500, il est choisi comme évêque d’Arras. Le nord de la Gaule a beaucoup souffert des invasions franques, et les conquérants, récemment acquis au christianisme à la suite du baptême de Clovis, restent en fait à évangéliser. Vaast relève les ruines de la région, notamment celles d’Arras, et, durant les 40 ans qui lui restent, rechristianise les régions d’Arras et de Cambrai.
Son nom reste attaché à la célèbre abbaye Saint-Vaast, au cœur de la ville d’Arras. Nombreuses sont les églises qui lui sont dédiées dans toute la Flandre. Sa tombe se trouve dans la cathédrale d’Arras, placée sous son vocable. Il est patron du diocèse. Vaast est un des grands évêques qui, au VIe siècle, ont su « faire passer l’Église aux barbares ».
L’Église en Occident les unit comme disciples très chers de saint Paul qui leur confie la charge épiscopale dans l’Église naissante.
Timothée, que Paul appelle «son vrai fils dans la foi» est né en Asie mineure d’un père grec et d’une mère juive. Converti lors de la première mission de saint Paul, il devient son disciple et son collaborateur fidèle. Pour le faire accepter des juifs et des judéo-chrétiens, Paul le fait circoncire.
Timothée partagera la première captivité de Paul qui, lors de sa seconde captivité, le réclamera encore.
Selon la tradition, saint Timothée serait mort évêque d’Éphèse. Tite est un grec converti, mais non circoncis. C’est un diplomate habile à qui Paul confie des missions délicates, tout en lui demandant d’être ferme et catégorique. Il ramènera la paix dans la communauté de Corinthe et organisera les communautés naissantes de Crète.
La tradition nous dit en effet qu’il meurt évêque de Cnossos en Crète.
Neveu de saint Eugène de Tolède, il étudia à Séville ayant pour maître saint Isidore. Moine, il devint abbé de Tagli, sur le Tage. Archevêque de Tolède en 657, il uniformisa les liturgies espagnoles.
Parmi les nombreux ouvrages qu’il écrivit, il composa un traité pour défendre la virginité perpétuelle de la Très sainte Mère de Dieu
Elle consacra sa virginité sous l'autorité et sous la direction de saint Hilaire de Poitiers.
Sainte Florence, fille spirituelle de Saint-Hilaire, qu'elle avait suivi depuis la Phrygie, a vécu en ermite à Comble (commune de Celle-Lévescault) qui devint lieu de pèlerinage au cours des siècles. (paroisse Sainte-Florence-en-Poitou)
Ses reliques se trouvent à Celle l'Evescault-86 (église romane, chapelle dédiée à Sainte-Florence de Comblé) sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.
Elle figure sur un vitrail de l'église Saint-Nicolas de Moncontour du diocèse de Poitiers.
"La tradition dit que saint Hilaire (303-367) prenait ses quartiers à Celle-l'Evescault où il avait de vastes propriétés, et où il bâtit un monastère. Sur sa propriété de Comblé, village à l'est de la commune, saint Hilaire aurait proposé à sainte Florence de se retirer pour vivre en ermite, après l'avoir consacrée à Dieu.
Cette jeune fille avait suivi l'évêque Hilaire depuis la Phrygie (Turquie actuelle) où il avait été déporté par l'Empereur. Florence mena à Comblé une vie de sainteté, dans la prière et la mortification et elle mourut à l'âge de 29 ans."
(source:Pèlerinage à Comblé, sur le tombeau de sainte Florence - Fondation Européennepour la recherche sur les pèlerinages)
La tradition légendaire raconte cette belle histoire du cerf qu’il vit durant une chasse, un jour de Vendredi-saint, et qui lui apparut avec une croix entre ses bois « Chasser un jour pareil ? pourquoi ne vas-tu pas prier? » Dès le XIe siècle, il était le patron des chasseurs. Ce qui est historique, c’est qu’en 688, il abandonne le duché d’Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu. Après une vie monastique exemplaire, il est élu évêque de Liège-Maestricht et Tongres.
Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu’il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Il mourut des suites d’une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche.
Elle avait épousé, très jeune, Émile, le comte de Laon. Elle lui portait une grande affection et, par son caractère aimable et modeste, ils vécurent dans une grande union de cœur et de foi chrétienne. Ils prirent grand soin de l’éducation de leurs enfants qui devinrent tous trois prêtres. Le dernier nous est le plus connu, Remi, né sur le tard, dont ils donnèrent le soin aux clercs de l’église Sainte-Marie de Laon. Il devint saint Remi, l’archevêque de Reims.