Saint Boris de Bulgarie
Khan des Bulgares
Fête le 2 mai
Né et élevé dans le paganisme, le prince Boris fut instruit de la foi chrétienne grâce à l’influence d’une de ses sœurs. Il s’était d’abord tourné vers les princes latins à l’occasion d’une alliance militaire avec les Francs, mais il préféra Byzance, et, lui et son armée et son peuple, furent baptisés en 864, par un évêque venu tout spécialement de Byzance.
Par la suite, le patriarche de Constantinople envoya des missionnaires. Il put établir une église quelques années plus tard avec un archevêque venu de Constantinople et dix évêques.
Il avait envisagé d’abandonner les affaires du royaume, mais son fils rétablit le paganisme. Boris chassa le prince Vladimir, y installa son fils Syméon qui était chrétien et il entra dans la vie monastique avant de s’endormir en paix.
Clotilde, dont le chagrin est immense a, de plus, toutes les raisons d'être inquiète. A la mort de leur père, ses fils sont jeunes. L'aîné, Clodomir, n'a que seize ans. Mais Clovis lui-même n'avait-il pas pris les armes à quinze ans ? Et son éducation n'avait-elle pas été tournée vers la chasse et les faits d'armes ? On peut imaginer, compte tenu de la suite des événements, que ses fils, même baptisés et croyants, avaient suivi le même parcours et que tous poursuivaient la même ambition : le pouvoir.
Clovis n'avait pas pris de dispositions concernant sa succession. Le partage salique exclut d'emblée les filles et prévoit que tous les enfants masculins héritent chacun d'une parcelle du domaine royal. La primogéniture masculine qui permet au seul fils aîné d'hériter du royaume ne prendra effet qu'en 987 sous Hugues Capet. Cela dit, le partage envisagé n'est pas une division stricte du royaume même si les quatre fils de Clovis sont rois en même temps. Le royaume franc subsiste en quelque sorte ce qui facilitera sa réunification, laquelle s'obtiendra au prix de crimes abominables. L'aîné, Thierry, hérite comme ses frères et la meilleure part lui échoit, même si sa mère n'a été qu'une épouse de second rang. Deux épouses, ceci signifie deux parts, partagées chacune entre les enfant réciproques. Thierry s'établit donc à Reims, Clodomir à Orléans, Childebert à Paris et Clotaire à Soissons.
Veuve, Clotilde choisit de rester à Paris et d'y mener une vie retirée. Elle peut se rendre, en empruntant le chemin de Geneviève, au monastère des Saints Apôtres, pour fleurir la tombe de Clovis et prier pour le salut de son âme. Malgré tout l'amour qu'elle a éprouvé à son égard, elle est restée lucide et n'ignore rien des assassinats commis par son époux, notamment ceux des princes rhénans dont il s'est rendu coupable pour prendre leurs territoires.
Elle prie de toute son âme et tremble pour l'avenir. Elle a élevé ses enfants dans la foi et avec une grande tendresse. Ils se révèlent des guerriers ambitieux, ne reculant devant rien pour satisfaire leurs appétits de conquête.
Le partage de la Gaule entre les différents fils de Clovis : Thierry hérite du plus grand territoire : en bleu foncé, sur la carte, le royaume de Reims, séparé en deux par le Royaume de Clodomir à Orléans. En vert, le Royaume des Burgondes reste indépendant.
Source : Hosana
C'est un bien long voyage qu'entreprend Clotilde qui a pris place dans une lourde basterne (sorte de gros chariot) tirée par des mulets. Les relais sont nombreux mais la petite troupe progresse, les routes, construites par les Romains, restant très praticables. La campagne est belle, elle côtoie de nombreux bourgs fortifiés ainsi que de vastes villas fort bien entretenues, héritées des Romains.
Le voyage s'étire en longueur et elle se laisse bercer. Mais voici qu'en chemin, elle apprend par un cavalier venu en toute hâte que son oncle Gondebaud s'est ravisé. Il ne donne plus son accord à son mariage et envoie un détachement pour la ramener à Lyon. Sans doute voit-il sous un nouveau jour l'union de sa nièce et de Clovis qu'il avait envisagée comme un rapprochement pacifique entre les deux royaumes. Il craint sans doute à présent une vengeance de sa nièce que Clovis ferait sienne et qui mettrait en danger la sécurité de son royaume.
C'est compter sans la détermination de sa nièce. Clotilde le craint, lui, Gondebaud. Malgré son jeune âge, elle est prête à le défier. Elle n'hésite pas, abandonne la basterne, fait seller un cheval et s'élance, suivie de quelques fidèles. Elle chevauche ainsi, sans épargner sa monture, jusqu'à la frontière où l'attend une escorte de nobles Francs, quelque peu surpris de la voir arriver dans cet équipage. Elle est sauvée !
Le voyage reprend, à travers d'épaisses forêts où l'on entend hurler les loups. Bientôt, non loin de Villery, un bourg proche de Troyes, la petite troupe est arrêtée par un envoyé de Clovis. Il leur annonce que le roi, tout proche, s'empresse à leur rencontre. Le cœur battant, Clotilde voit bientôt un groupe de cavaliers venir vers elle. L'un d'eux a les cheveux qui flottent sur les épaules. Elle sait que les souverains francs portent les cheveux longs en signe de leur puissance royale. Ce doit être Clovis. Et de fait, il se précipite vers elle avant qu'elle ait pu sauter à terre, la prend dans ses bras. Elle est encore plus belle qu'il l'avait imaginée… Il est viril, le geste prompt, la voix brève, elle est conquise.
C'est ainsi qu'en l'an de grâce 493, la bourgade de Villery fut le témoin du coup de foudre historique entre Clovis et Clotilde. Oubiées les manœuvres politiciennes, ces deux-là s'aimeront leur vie durant.
Jusqu'à Troyes, Clovis chevauche à côté d'elle et parfois les fiancés échangent un regard ébloui. A l'arrivée, Clotilde est accueillie au palais épiscopal et peut enfin se recueillir dans sa chambre. Elle avait presque oublié que Clovis était païen… Mais, tandis qu'elle remercie Dieu, elle se souvient… Elle lui demande la conversion du Roi des Francs, celle de l'être qu'elle chérit désormais.
Le lendemain, Clovis, Clotilde et leur escorte chevauchent vers Soissons, la capitale du Roi, conquise quelques années auparavant. Cette ville restera toujours chère au cœur de Clotilde car elle va y passer les moments les plus heureux de sa vie.
Une foule les accueille en triomphe et deux évêques viennent bientôt les saluer : Principius, évêque de Soissons et son frère, Remi, évêque de Reims. Clotilde sourit. Elle n'est pas seule au milieu des païens. Cette terre est chrétienne comme l'atteste la présence des deux évêques et elle sait pouvoir trouver en eux de puissants alliés.
Les noces de Clotilde et Clovis furent célébrées à Soissons en grande pompe. S'il est probable que Principius, l'évêque de Soissons et Remi, l'évêque de Reims, y assistèrent, elles ne firent l'objet d'aucune cérémonie religieuse car ce n'était pas la coutume à l'époque. L'apport d'une dot de l'épouse, le don d'un anneau du mari à sa femme, l'entrée de la mariée dans la maison de son mari, tels étaient les rites qui marquaient l'engagement des époux. Un banquet était offert par le marié aux invités. Celui de Clovis et de Clotilde fut somptueux, riche en gibiers aux sauces épicées, en desserts de toutes sortes, entremets, fruits confits… Chanteurs et musiciens rythmaient une fête où coulait à profusion le vin si apprécié par les rudes compagnons de Clovis dont les mœurs un peu rudes choquèrent peut-être une mariée quelque peu dépaysée…
Clovis, très épris de son épouse, lui fait cadeau de quelques villes dont elle tient ses revenus. Désireuse de plaire à son mari, elle le suit à la chasse malgré son peu de goût pour cette activité. Elle s'occupe de la bonne tenue du palais où elle imprime sa marque. Surtout elle prie et supplie le Seigneur de lui accorder la conversion de son époux. Depuis peu, elle sait qu'elle n'est pas seule à implorer le Seigneur. Deux grands saints la soutiennent. D'abord l'évêque Remi qui entretient avec Clovis des relations cordiales et qui va devenir son conseiller. Ensuite, Geneviève, la grande sainte, patronne de Paris dont les actes émerveillent la population. Elle est prête à ouvrir les portes de Paris à Clovis s'il se convertit.
Clotilde se sent ainsi épaulée tandis qu'elle se recueille en pensant à ce premier enfant qu'elle va mettre au monde. Elle espère un garçon pour que Clovis sache sa descendance assurée. Et bientôt elle met au monde un petit Ingomer. Elle insiste auprès de Clovis pour qu'il soit baptisé et lui arrache un consentement qu'il va vite regretter. L'enfant décède dans les premiers mois de son existence. Clotilde éprouve un immense chagrin qui se double d'une autre souffrance : plus que jamais, Clovis doute de l'existence de ce Dieu qui n'a pas su protéger la vie de son fils. La conversion qu'il avait un instant envisagée lui semble d'autant moins possible qu'il est en proie au doute. De plus il pense descendre d'un dieu et craint de perdre le soutien de son peuple païen. Celui-ci est persuadé que les victoires successives de leur chef sont dues à la faveur accordée par les dieux au combat. Aussi, lorsque, l'année suivante, Clotilde met au monde son deuxième enfant, Clovis s'oppose-t-il à son baptême avant de céder aux instances de sa femme. Clodomir vivra et sera l'aîné de trois autres frères et sœur, Childebert, Clotaire et Clotilde.
En 496, trois ans après leur union, Clovis doit porter secours aux Francs rhénans, menacés par les Alamans. La bataille a lieu près de Cologne à Tolbiac où la chance abandonne les guerriers francs dont l'armée est en déroute. C'est alors que, d'après Grégoire de Tours, Clovis aurait fait à Jésus la promesse de se convertir s'Il lui accordait la victoire. La bataille se poursuit, Clovis est encerclé lorsqu'une flèche ou un coup de hache tue le chef alaman ce qui provoque la défaite de son armée.
Cet épisode relaté dans tous les manuels d'histoire est-il exact et aurait-il réellement provoqué la conversion de Clovis, même si la bataille de Tolbiac a vraiment eu lieu ? D'autres hypothèses et une autre date ont été avancées. Une lettre de Théodoric, envoyée en 506, mentionne une victoire de Clovis sur les Alamans, dont le roi avait péri au combat. Les guerriers avaient fui en Rhétie de sorte que Clovis avait pu étendre son royaume jusqu'à la Haute-Rhénanie. Il y aurait donc eu deux batailles, l'une en 496 et l'autre en 506, date de sa conversion.
Autre possibilité : Grégoire de Tours aurait mentionné Tolbiac par erreur. Le vœu de Clovis aurait été prononcé lors de la bataille de Vouillé, en 507, contre les Wisigoths où était présent Clodoric, fils de Sigebert le Boiteux lequel avait été blessé à Tolbiac, d'où la confusion.
Une dernière hypothèse : en se recueillant sur la tombe de Saint Martin à Tours, Clovis aurait eu la révélation qui l'a conduit au baptême.
Toujours est-il que Clovis se convertit même si la date de son baptême ne peut être certifiée. Trois saints voient leurs vœux exaucés : Geneviève, Remi et Clotilde. Cette conversion est-elle sincère ou résulte-t-elle de manœuvres politiques ? Bien évidemment, la conquête de nouveaux territoires déjà acquis au catholicisme par un roi converti favorise l'implantation des Francs en Gaule. Mais il semble avéré que le roi ait été tout à fait sincère en demandant le baptême. L'amour de Clotilde et sa prière constante ont accompli ce miracle. L'évêque Remi, par sa sagesse et ses conseils, ont sûrement aidé Clovis à mûrir sa décision. Enfin, le rôle joué par Sainte Geneviève est évident. Clovis professait à son endroit une véritable vénération. A tel point que, au moment de sa mort, il demandera à être enterré à l'endroit même qu'il a prévu pour la sépulture de la sainte.
La sincérité de sa foi ne fait pas de Clovis un petit saint… Plus tard, craignant le partage de son royaume, il n'hésitera pas à faire assassiner au moins douze de ses anciens frères d'armes et membres de sa famille susceptibles de lui disputer son pouvoir.
Le baptême de Clovis a lieu à Reims lors d'une fête de Noël. La ville en liesse se pare de tentures multicolores, de tapis précieux. Des évêques viennent de toute la Gaule saluer la conversion du roi franc. Du palais à la cathédrale, une foule joyeuse acclame le cortège royal. Précédé de la Croix, Clovis et Remi s'avancent. Derrière eux, Clotilde donne la main à Thierry, le fils aîné de Clovis qui va être baptisé, lui aussi. Viennent ensuite deux des sœurs de Clovis qui ont demandé le baptême : Alboflède et Lanthilde. Même si la présence de Sainte Geneviève n'a pas été mentionnée, on peut imaginer qu'après avoir tant prié avec Remi et Clotilde, elle était bien à leurs côtés pour cette cérémonie.
Laissons à Grégoire de Tours le récit de l'événement :
« Lorsqu'il fut entré pour le baptême, le saint de Dieu l'interpella d'une voix éloquente en ces termes : Courbe doucement la tête, ô Sicambre ; adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré. Remi était un évêque d'une science remarquable et qui s'était tout d'abord imprégné de l'étude de la rhétorique. Il existe de nos jours un livre de sa vie qui raconte qu'il était tellement distingué par sa sainteté qu'il égalait Silvestre par ses miracles, et qu'il a ressuscité un mort. Ainsi donc le roi, ayant confessé le Dieu tout puissant dans sa Trinité, fut baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit et oint du saint chrême avec le signe de la croix du Christ. Plus de trois mille hommes de son armée furent également baptisés.»
Grégoire de Tours ne fait pas allusion au chrême qui fait défaut et dont Remi a besoin.
Ce sera, trois siècles plus tard, le récit d'Hincmar, archevêque de Reims, qui parle, pour la première fois, du miracle de la Sante Ampoule. Voici ce qu'il écrit :
« Le chrême vint à manquer et, à cause de la foule et du peuple, on ne pouvait aller en chercher. Alors le saint prélat, levant les yeux et les mains au ciel, commença à prier en silence et voici qu'une colombe, plus blanche que la neige, apporta dans son bec une petite ampoule pleine de saint chrême. Tous ceux qui étaient présents furent remplis de cette suavité inexprimable, le saint pontife prit la petite ampoule, la colombe disparut et Remi répandit de ce chrême dans les fonts baptismaux… »
La petite fiole et son origine céleste fut mentionnée pendant des siècles par les voix les plus autorisées. La Sainte Ampoule est donc un fait admirable mais bien réel. Pieusement conservée après sa découverte, au IXe siècle, dans la tombe de Saint Remi, elle présida au sacre de tous les Rois de France. Ceux-ci étaient non seulement couronnés mais sacrés grâce à l'onction de l'huile sainte de la Sainte Ampoule. Parmi eux, de nombreux Louis, autre prénom de Clovis. En effet, de Clovis est issu Louis en France et Ludwig en Allemagne.
Clotilde se tient à côté de l'évêque pendant le baptême de son époux, des membres de sa famille, de ses soldats. Son cœur est inondé de joie. Ce qui se passe, là, devant ses yeux, est le couronnement de toutes ses espérances. Emplie de gratitude, elle loue le Seigneur. Mais bientôt, envahie de l'Esprit-Saint, elle comprend que sa mission ne s'arrête pas là et que le Seigneur lui demande de parfaire, de consolider son œuvre.
Clotilde a accompli ce que le Seigneur lui avait demandé. Mais Dieu ne laisse jamais les siens en repos bien longtemps... Donnée à son époux et à ses enfants, elle comprend que rien n'est définitivement acquis dans ce pays encore en proie aux hérésies, aux superstitions. Et que son œuvre n'est pas achevée.
Nous aussi avons parfois l'impression d'avoir, pour le Seigneur, mené notre tâche à bien et mérité un satisfecit… Or Il nous appelle toujours plus loin et il nous faut reprendre le fardeau.
Avec l'aide de notre Mère, la Vierge Marie.
Je vous salue, Marie
Paul a rencontré Pierre et les autres « piliers » de l’Église de Jérusalem à deux reprises, ils se sont croisés à Antioche et ce fut l’occasion d’un conflit. Enfin, ils ont pu se retrouver à Rome au temps de Néron. Ils n’ont pas subi le martyre le même jour ni sans doute la même année. Leur fête liturgique fait peut-être mémoire d’un transfert de leurs reliques dans un temps de persécution. Pourquoi donc, désormais, ne vont-ils jamais l’un sans l’autre ?
Simon Pierre devrait plutôt s’appeler Simon-roc. « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16, 18). Inébranlable. Non que Simon soit très solide : ses grands élans tournent court, il veut marcher sur la mer mais il coule, il serait le dernier à abandonner Jésus mais il sera le premier à Le renier. Non, ce qui est solide, « infaillible », c’est sa foi. La foi comme charisme, qui ne vient ni de la chair ni du sang, mais du Père.
On comprend alors « les clés du Royaume » : l’autorité de Pierre et de ses successeurs est nécessaire pour garder l’Église dans la vérité, et donc dans l’unité. Mais la liberté de Paul est nécessaire pour garder l’Église dans la nouveauté de l’Esprit Saint, souffle imprévisible dans un monde mouvant. Sans l’audace paulinienne, la fidélité peut devenir orgueilleuse. Elle se dégrade alors en rigidité, et l’unité en uniformité. Mais sans la vigilance pétrinienne, la différence peut elle aussi être revendiquée avec orgueil. Elle devient alors divergence, tandis que la mission s’expose aux compromissions. Ce double patronage est donc précieux et il ne faut pas le lâcher : saint Pierre et saint Paul, priez pour nous !
Le matin du 30 mai 1431, vers 9 heures, Jeanne d’Arc est emmenée sur une charrette vers la place du marché de Rouen. Après avoir été entendue en confession et avoir reçu la communion, une centaine d’hommes escortent la Pucelle de dix-neuf ans vers le bûcher. En chemin, le chanoine Loyseleur qui l’avait piégé pendant son procès est pris de remords. Il veut monter et crie pardon mais il est violemment écarté. Ensuite, l’historien Adrien Harmand raconte que « Jeanne est hissée sur le bûcher. À ses instances, on est allé lui chercher la grande croix de la paroisse Saint-Sauveur qu’elle tient étroitement, embrassée en pleurant. Elle ne la quitte que pour la lier à l’estache [poteau] qui surmonte le très haut tas de bois. Pendant qu’on la lie, elle continue ses louanges et lamentations envers Dieu et les saints, invoquant ses louanges et lamentations envers Dieu et les saints, invoquant spécialement saint Michel »
Isambard de La Pierre, le prêtre qui accompagne la future sainte sur le bûcher, raconte à l’occasion de son procès en réhabilitation : « Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je le fis. ».
Maître Jacques Trémolet de Villers, président de l’Association des amis de Jeanne d’Arc et auteur de nombreux livres très documentés à ce sujet poursuit le récit : « Après avoir prononcé six fois le nom de Jésus, elle le crie une dernière fois, et sa tête retombant sur son épaule indique qu’elle est morte. Le greffier rapporte que tout le monde pleurait, même l’évêque Cauchon. Le plus marqué reste son bourreau, qui confiera peu après que “jamais l’exécution d’aucun criminel ne m’a donné tant de crainte que l’exécution de cette pucelle”. Après avoir jeté dans la Seine le cœur de la jeune fille, qu’il n’avait réussi à brûler par aucun moyen, malgré l’huile, le bois et le feu rajoutés, il dira même : “Je crains fort d’être damné, car j’ai brûlé une sainte.” » Le curé d’Heudicourt qui assista à l’horrible scène est tout aussi ému et témoigne : « Pendant l’exécution, maître Jean Alépée, alors chanoine de Rouen, était à mes côtés. Il pleurait que c’était merveille et je lui entendis dire : “Plut à Dieu que mon âme fut au lieu où je crois être l’âme de cette femme”. »
Selon l’inventaire dressé par le ministère de la Culture, propriétaire de l’objet, la croix de procession est une pièce d’orfèvrerie en bois recouverte de cuivre et de verre, datant probablement du XVe siècle. Une transcription apparaît sur lequel on peut lire : « IHS MA / Donnes par moy Simon Langlois, prêtre demt à Paris, 1600. » Après avoir été conservée dans l’abbaye de Fontaine-Guérard de Pont-Saint-Pierre à quelques kilomètres de Rouen, elle repose jusqu’à aujourd’hui dans la paroisse de Pont-Saint-Pierre, dans l’Eure. L’église Saint-Sauveur de Rouen ayant été pillée par les calvinistes au XVIe siècle, l’objet a été mis à l’abri dès cette époque.
La croix devait être exposée en grande pompe pour les fêtes johanniques de Rouen, prévues pour ce mois de mai 2020. La crise du coronavirus en a décidé autrement mais le curé de Rouen, Geoffroy de La Tousche, a profité du déconfinement pour célébrer comme il se doit l’anniversaire du martyre de Jeanne d’Arc et le centenaire de sa canonisation en 1920. Près de 600 ans plus tard et un siècle après sa canonisation, la croix processionnelle vénérée par Jeanne d’Arc, est pour la première fois exposée aux habitants de la ville. Après une présentation à Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, une procession partira de la cathédrale jusqu’à la place du marché. Une messe sera célébrée ce samedi pour commémorer le sacrifice de la sainte. La croix repartira le soir même pour Pont-Saint-Pierre.
C'est le 16 mai 1920 que le Pape Benoît XV élève la "Pucelle d'Orléans" à la gloire des autels. Cette canonisation, qui intervient 5 siècles après sa mort, constitue une étape importante du rapprochement entre l'Église et les autorités de la République française, après des années de confrontation.
Entretien réalisé par Manuella Affejee- Cité du Vatican
Les festivités prévues par près de 14 diocèses en France, notamment celui d’Orléans, ne se dérouleront pas comme prévues, en raison du contexte sanitaire et ont été reportées, probablement à l’automne.
L’humble paysanne de Domrémy occupe sans conteste une place à part dans l’Histoire de France. Charismatique héroïne qui mena courageusement les troupes françaises contre les armées anglaises en pleine guerre de Cent Ans, elle est aussi, et surtout, cette sainte qui édifia ses contemporains par sa pureté, sa force d’âme et sa foi inébranlable en Dieu. Les statues de la "Pucelle d’Orléans" se retrouvent dans d’innombrables églises, ornent aussi beaucoup de places dans tout l’hexagone : preuve de sa grande popularité et d’un rayonnement qui dépasse largement les frontières de l’Église.
Sa canonisation par Benoit XV en 1920, soit cinq siècles après sa mort, vient en quelque sorte sceller la réconciliation entre l’Église et la République française, après des années de confrontation. Aujourd’hui encore, la sainte et héroïne nationale symbolise l’unité de toute la société française.
Nous en parlons avec Jean Garrigues, historien, professeur à l’Université d’Orléans.
En France, Jeanne d’Arc est une figure qui a dépassé son caractère religieux. C’est quelque chose qui date déjà du XIXe siècle, période où des historiens et des intellectuels ont annexé l’histoire de Jeanne d’Arc ; c’est une sorte de patrimoine collectif qui faisait d’elle une héroïne patriote ou patriotique. Elle a été intégrée de cette manière à cette vision collective des grands héros français. Cette appropriation républicaine de Jeanne d’Arc a permis qu’elle soit une héroïne religieuse et laïque à la fois.
Jeanne est invoquée par les Poilus comme « sainte patronne des tranchées » ; peut-on dire que la Grande Guerre a été un tournant dans cette « appropriation républicaine » que vous évoquez ?
La guerre avait été l’occasion d’un rapprochement entre l’Église et l’État républicain. Après les troubles et les difficultés des premières années du XXe siècle -qui avaient amené à la séparation de l’Église et de l’État-, il y a donc une réconciliation entre le religieux et le laïc. Tout cela a favorisé d’abord la béatification (1909), donc avant la guerre, mais surtout la canonisation en 1920.
Aujourd’hui, comment la figure de Jeanne d’Arc parvient-elle encore à réunir autorités politiques et religieuses ? Comment se manifeste cette unité ?
C’est un peu compliqué car, comme vous le savez, la fête de Jeanne d’Arc a été revendiquée depuis quelques décennies par un courant politique qui représente l’extrême-droite en France. Et cela est plus un facteur de division que d’unité.
En même temps, Jeanne d’Arc a été un symbole de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a été maintes fois invoquée par le général de Gaulle qui en avait faite une de ses héroïnes. C’est la raison pour laquelle le même de Gaulle, en 1959, lorsqu’il a été élu président de la République est venu participer aux fêtes de Jeanne d’Arc qui ont lieu chaque année à Orléans.
L’usage a tellement pris que des personnalités politiques de premier plan, même des présidents, viennent participer à ces fêtes johanniques, depuis les années 1950. C’est un signe de cet attachement à Jeanne, non seulement comme référence d’héroïsme et de patriotisme, mais aussi comme un vecteur d’unité pour la société française.
Le rapprochement amorcé entre le Saint-Siège et la France pendant la Grande Guerre est parachevé avec le rétablissement des relations diplomatiques en 1921. La canonisation de Jeanne doit-elle être perçue comme une étape importante de ce rapprochement ou comme une anecdote ?
Non, c’est vraiment une étape importante. À la suite de cette dynamique de rapprochement (…), il y a eu quelques tensions au moment du «cartel des gauches», entre le gouvernement français, l’épiscopat et le Vatican ; mais la dynamique était lancée et elle s’est confirmée ensuite.
La canonisation est une étape symbolique, qui n’était pas simplement anecdotique parce qu’elle marque une dynamique historique forte. Cela s’inscrit aussi dans une dynamique politique, en témoigne la condamnation par le Vatican, en 1926, de l’Action française, qui justement faisait partie des ligues qui contestaient la légitimité de la République. Ce geste a sa propre logique -au regard notamment de la pensée de Charles Maurras-, mais il est symbolique de cette volonté d’apaisement, de rapprochement entre le Vatican et la République française
Sens de l’observation de nos aïeux, ou croyances populaires qui remontent au Moyen Âge, les saints de glace sont connus pour être une période climatique jusqu’à laquelle il est recommandé de protéger ses cultures du gel ou d’attendre la fin de ces trois jours pour planter à l’extérieur.
Les saints de glace sont fêtés chaque année les 11, 12 et 13 mai, dates de la saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais. L’Église a changé le calendrier des saints en 1960, et les saints de glace ont été remplacés par sainte Estelle, saint Achille et sainte Rolande. Mais ce sont bien les deux évêques et l’adolescent martyr que l’on invoque encore aujourd’hui dans les dictons populaires. « Saint Servais, saint Pancrace et saint Mamert font à trois un petit hiver » ou encore « Attention, le premier des saints de glace, souvent tu en gardes la trace. »
Saint Mamert serait né à Lyon et devient prêtre un demi-siècle avant le baptême de Clovis. Le nom de saint Mamert, évêque de Vienne, apparaît en 463. Il est célèbre pour avoir institué la prière des « Rogations » à la suite de plusieurs inondations et sécheresses. Il imagina mettre en place, trois jours de suite, avant la fête de l’Ascension, des processions dans les champs pour demander au ciel la cessation de ces fléaux. Le pape Léon III les rendit obligatoires dans toute l’Église au IXe siècle.
Saint Pancrace est, quant à lui, un jeune chrétien martyr de seulement quatorze ans ! Il fut décapité en 304 sous Dioclétien, au même âge et à la même époque que sainte Agnès. Il est le saint patron des enfants.
Saint Servais (300-384) fut évêque de Tongres et de Maestricht et lutta aux côtés de saint Athanase d’Alexandrie, pour défendre la pureté de la foi en la divinité du Verbe de Dieu, face à l’hérésie arienne.
Tant que leurs fêtes ne sont pas passées, les jardiniers restent donc prudents et les agriculteurs attentifs. « Quand il pleut à la saint Servais, pour le blé, signe mauvais. » Quant à nos lecteurs qui ont cédé à la mode de la barbe, sachez « qu’ aux saints glace, celui qui porte la barbe ne la rase pas pendant trois jours. »
Nous vous avions transmis, dans l'article publié le 18 avril sur le blog, le communiqué du Sanctuaire de Lisieux annonçant l'émission télévisée "Secrets d'Histoire" consacré à sainte Thérèse de Lisieux. Voici aujourd'hui un article plus complet sur l'émission et sur la sainte, son histoire et sur les divers lieux où elle a vécu.
(cliquer sur le lien ci-dessous pour lire l'article du 18 avril)
Les Buissonnets, la maison d'enfance de Thérèse. Elle y passera onze ans de sa vie jusqu'à son entrée au Carmel
En septembre dernier, les habitants de Lisieux et d’Alençon ont pu apercevoir les caméras de l’émission Secrets d’Histoire sillonner les rues de leur ville. C’est à cette date que l’émission a tourné un numéro spécial consacré à l’une des religieuses les plus connues du monde : sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus . Ce documentaire inédit sera diffusé sur France 3 le 4 mai 2020 à 21h05.
Si l’émission phare de Stéphane Bern est plus connue pour aborder des grandes figures politiques et royales, son cheval de bataille, ce n’est pourtant pas la première fois qu’elle consacre un numéro spécial à une figure de l’histoire chrétienne. En 2013, elle s’était attelée à raconter l’histoire de Jésus dans un documentaire intitulé Un homme nommé Jésus, véritable carton d’audience qui avait rassemblé 4,8 millions de téléspectateurs.
L'actrice jouant le rôle de sainte Thérèse dans le documentaire Secrets d'Histoire - © Secrets d'Histoire
Aujourd’hui, c’est sur la petite carmélite de Lisieux que les producteurs et Stéphane Bern, lui-même, ont voulu se pencher. Interrogé par Aleteia, Antoine de Meaux, le rédacteur en chef de l’émission, confie que l’idée a germé dans l’esprit de Jean-Louis Remilleux, producteur de l’émission. « C’est en regardant l’émission “visites privées” animée par Stéphane Bern entre septembre 2016 et juin 2017, où une dizaine de minutes avait été consacrée à Lisieux, que Jean-Louis Remilleux s’est intéressé à la figure de Thérèse. Il pensait qu’il y avait un vrai sujet à faire », explique-t-il.
Un enthousiasme immédiatement partagé par Stéphane Bern qui anime l’émission depuis depuis douze ans. « Stéphane Bern connait bien la figure de sainte Thérèse et c’est lui qui a convaincu toute l’équipe de l’émission de se lancer dans le projet », confie Emmanuel Houis, secrétaire général du sanctuaire de Lisieux, à Aleteia. « Pendant le tournage, il a donné quelques interviews et a parlé de sa relation avec elle. Il est attiré par sa simplicité. Il y avait une véritable forme de tendresse quand il parlait d’elle, ajoute-t-il. »
Entrée au Carmel de Lisieux à l’âge de 15 ans seulement, sainte Thérèse a connu à sa mort une célébrité sans précédent. Décédée à 24 ans de la tuberculose, la jeune religieuse avait rédigé, dans le secret du Carmel, ses mémoires intitulées Histoire d'âme . Publiées peu de temps après sa mort, celles-ci ont connu un retentissement mondial. Le livre s’est vendu à plus de 500 millions exemplaires, devenant ainsi une des œuvres les plus marquantes de la spiritualité française. Le message, à la fois simple et profond de la jeune carmélite, a touché le cœur de nombreux fidèles, l’érigeant naturellement en véritable sainte. Elle sera d’ailleurs canonisée en 1925 par le pape Pie XI.
Commencé fin septembre durant les fêtes thérèsiennes, le tournage a duré deux mois. Et c’est au mois de novembre que Stéphane Bern a enregistré l’intégralité des plateaux à Lisieux. L’occasion pour l’équipe de filmer tous les lieux touchant à la vie de Thérèse : la maison familiale des Buissonnets , le Carmel mais aussi la grande Basilique de Lisieux qui a fêté ses 90 ans en 2019. Emmanuel Houis témoigne de l’effervescence de ces jours de tournage : « Ils sont venus à plusieurs reprises. Nous leur avons présenté la maison familiale, la basilique et ils ont pu également accéder au Carmel de Lisieux, un lieu très secret. »
Antoine de Meaux, qui a pu pénétrer au cœur du Carmel, confirme son émotion lorsqu’il a découvert l’intérieur du couvent où Thérèse a vécu pendant neuf ans. « Quand nous avons contacté les religieuses, nous ne savions pas très bien si elles accepteraient que nous entrions dans leur intimité. C’est un endroit qui reste clos. Finalement, cela s’est incroyablement bien passé. Notre demande leur a été transmise, elles ont discerné et se sont fait conseiller pendant plusieurs semaines puis elles ont fini par accepter de faire entrer nos caméras », raconte-t-il avec enthousiasme. « Si cela avait été pour une émission catholique, elles auraient refusé. Mais elles ont compris que notre émission pouvait toucher un public beaucoup plus large. Elles se sont rappelé les paroles du pape François qui invite à témoigner au plus grand monde, notamment à travers les médias. C’est ce qui les a décidé », confie-t-il.
Une fois à l’intérieur, les équipes ont pu approcher les lieux généralement interdits au public : la cellule de Thérèse, l’infirmerie où elle est décédée, les lieux de vie des religieuses. « Nous avons pu interroger une des sœurs du Carmel et filmer, en silence, leur vie quotidienne », se rappelle avec émotion le rédacteur en chef.
Des moments privilégiés qui n’ont pas manqué de bousculer voire bouleverser l’équipe de tournage. « On les a senti par moment très émus en découvrant l’histoire de Thérèse et de sa famille. Comme ils sont venus peu de jours pour le tournage, ils ont été tout de suite plongés au cœur du sujet, à l’essentiel. Thérèse transforme les cœur, c’est unanime », confirme Emmanuel Houis.
Parmi les membres de l’équipe, Sophie, qui s’est concentré sur le tournage de deux grosses séquences — l’enfance de Thérèse à Alençon et son rayonnement post-mortem — témoigne auprès d’Aleteia des bouleversements provoqués par la petite carmélite. « Quand on m’a proposé de participer à la production de ce documentaire, j’ai un peu hésité car je ne suis pas du tout catholique. Thérèse m’était totalement inconnue », confie-t-elle avec sincérité. Au fil du tournage et des rencontres, Sophie commence à se familiariser avec Thérèse et va même jusqu’à lire l'Histoire d'une âme . « Au début, j’ai eu du mal à rentrer dans le sujet. Mais j’ai rencontré des personnes d’une telle gentillesse et d’une telle délicatesse, qui savaient si bien raconter l’histoire de Thérèse, sa vie, son message, que j’ai été convaincue par la pertinence du sujet. J’ai compris que cette petite carmélite pouvait toucher le cœur de tout le monde par sa simplicité, au-delà de la sphère catholique. La famille Martin vivait sa foi comme on pourrait la vivre aujourd’hui. Les parents étaient attentifs à l’éducation de leurs enfants mais vivaient de nombreux moments de joie et d’amour et étaient constamment tournés vers les autres. Un modèle pour les familles d’aujourd’hui », confie-t-elle.
L'actrice jouant le rôle de sainte Thérèse dans le documentaire Secrets d'Histoire - © Secrets d'Histoire
Si la plus grosse partie du tournage a eu lieu à Lisieux, les caméras ont également sillonné les rues d’Alençon, petite cité où Thérèse a vécu ses premières années. C’est dans cette ville normande que Louis et Zélie Martin, parents de Thérèse et premier couple canonisé de l’histoire de l’Église en 2015, se sont rencontrés, se sont mariés et ont eu leurs neuf enfants. Sur cette terre, témoin de leurs dix-neuf années de vie conjugale, pousse aujourd’hui un sanctuaire où se pressent de nombreux couples et familles en quête d’espérance et d’un chemin de sainteté. « Le sanctuaire d’Alençon est l’étape complémentaire pour les pèlerins qui visitent Lisieux », explique à Aleteia Damien Thomas, secrétaire général du sanctuaire d’Alençon, qui a accueilli l’équipe de tournage. « Il était donc évident que l’émission Secrets d’Histoire vienne découvrir la ville où tout a commencé pour Thérèse ». Maison familiale, pont de la rencontre des parents, église où ils se sont mariés et où Thérèse a été baptisée, l’activité de dentellière de Zélie… tout a été capturé par les équipes de France 3.
Comme point final de ce long périple sur les traces de Thérèse, le documentaire présentera le rayonnement post-mortem de la sainte à travers le témoignage de ceux qui ont été touchés au cœur par le message de Thérèse. L’on apercevra ainsi la figure d’ Édith Piaf, profondément dévouée à sainte Thérèse depuis sa guérison miraculeuse, ou encore celle, plus étonnante, de François Mitterrand qui, un matin de 1995, toucha, en secret, les reliques de la sainte à Paris. Enfin, certaines personnalités du show-bizz ont accepté de témoigner face caméra de leur attachement pour la petite carmélite, notamment la chanteuse Natasha St-Pier qui a adapté, en 2013, les poèmes de Thérèse en musique dans un album intitulé Vivre d’amour. En 2018,elle confiait à Aleteia : « Les textes de Thérèse peuvent nous donner foi en l’homme et nous montrer une voie. Elle invite simplement à vivre avec le cœur et nous dit ceci : “Que tu croies en Dieu ou non, il t’aime, et ce qu’il regarde, c’est ta façon d’être aujourd’hui”. Qu’est-ce qu’un bon chrétien, sinon un homme aimant, humble et droit ? Pour Thérèse, nul n’a besoin d’être le meilleur du monde pour que Dieu l’aime. »
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