CHANT DU JOUR
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Levons les yeux
R. Levons les yeux, voici la vraie lumière,
Voici le Christ qui nous donne la paix !
Ouvrons nos cœurs à sa miséricorde,
Notre Sauveur est au milieu de nous !
1. Jésus Christ, le Fils de Dieu fait homme
Vient demeurer au milieu de son peuple !
Regardez ! Voici l’Emmanuel !
Dieu avec nous, venu dans notre chair !
2. Il est Dieu, il est notre lumière,
Rayon jailli du cœur très saint du Père.
Sa clarté embrase l’univers,
Il est la vie illuminant la nuit !
3. C’est par lui que fut créé le monde
Pour l’habiter, l’habiller de sa gloire.
Par son nom Dieu se révèle à nous.
Accueillons-le, Il vient parmi les siens !
4. Viens, Jésus ! Entre dans ton saint temple !
Nourris nos cœurs, donne-nous ta Parole !
Nous voici, tes enfants rassemblés :
Parle, Seigneur, et nous écouterons !
5. Entendons l’appel de la sagesse,
L’Époux très saint nous invite à ses noces.
» Venez tous au banquet de l’Agneau,
Mangez ce pain et buvez de ce vin » !
Paroles et musique : Communauté de l'Emmanuel (A. Dumont / A. Fleury) /© 2010, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
PREMIÈRE LECTURE
« Zacharie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel »
Lecture du deuxième livre des Chroniques (2 Ch 24, 17-25)
Après la mort de Joad,
les princes de Juda vinrent se prosterner devant le roi Joas,
et alors le roi les écouta.
Les gens abandonnèrent
la maison du Seigneur, Dieu de leurs pères,
pour servir les poteaux sacrés et les idoles.
À cause de cette infidélité,
la colère de Dieu s’abattit sur Juda et sur Jérusalem.
Pour les ramener à lui, Dieu envoya chez eux des prophètes.
Ceux-ci transmirent le message,
mais personne ne les écouta.
Dieu revêtit de son esprit
Zacharie, le fils du prêtre Joad.
Zacharie se présenta devant le peuple et lui dit :
« Ainsi parle Dieu :
Pourquoi transgressez-vous
les commandements du Seigneur ?
Cela fera votre malheur :
puisque vous avez abandonné le Seigneur,
le Seigneur vous abandonne. »
Ils s’ameutèrent alors contre lui
et, par commandement du roi, le lapidèrent
sur le parvis de la maison du Seigneur.
Le roi Joas, en faisant mourir Zacharie, fils de Joad,
oubliait la fidélité que Joad lui avait témoignée.
Zacharie s’était écrié en mourant :
« Que le Seigneur le voie, et qu’il fasse justice ! »
Or, à la fin de l’année, l’armée d’Aram monta contre le roi Joas
et arriva en Juda et à Jérusalem.
Ses hommes massacrèrent tous les princes du peuple
et envoyèrent tout le butin au roi de Damas.
L’armée d’Aram ne comptait qu’un petit nombre d’hommes,
et pourtant le Seigneur leur livra une armée très importante,
parce que les gens de Juda avaient abandonné le Seigneur,
Dieu de leurs pères ;
et Joas reçut le châtiment qu’il méritait.
Lorsque les Araméens partirent,
le laissant dans de grandes souffrances,
ses serviteurs complotèrent contre lui
parce qu’il avait répandu le sang du fils du prêtre Joad,
et ils le tuèrent sur son lit.
Il mourut, et on l’ensevelit dans la Cité de David,
mais non pas dans les tombeaux des rois.
PSAUME (Ps 88 (89), 29-30, 31-32, 33-34)
Sans fin, je lui garderai mon amour.
« Avec mon élu, j’ai fait une alliance,
j’ai juré à David, mon serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »
« Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle ;
je fonderai sa dynastie pour toujours,
son trône aussi durable que les cieux.
« Si ses fils abandonnent ma loi
et ne suivent pas mes volontés,
s’ils osent violer mes préceptes
et ne gardent pas mes commandements.
« Je punirai leur faute en les frappant.
et je châtierai leur révolte,
mais sans lui retirer mon amour,
ni démentir ma fidélité. »
ÉVANGILE DU JOUR
« Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements »
Alléluia. Alléluia. Heureuse Vierge Marie ! Attentive à garder la parole de Dieu, elle la méditait dans son cœur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 2, 41-51)
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem
pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans,
ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient,
le jeune Jésus resta à Jérusalem
à l’insu de ses parents.
Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins,
ils firent une journée de chemin
avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem,
en continuant à le chercher.
C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple,
assis au milieu des docteurs de la Loi :
il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l’entendaient
s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement,
et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi,
nous avons souffert en te cherchant ! »
Il leur dit :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas
qu’il me faut être chez mon Père ? »
Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth,
et il leur était soumis.
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
Commentaire de l'Évangile
Hier, dans la fête du Sacré Cœur, nous étions invités à nous rapprocher du cœur de Jésus. Aujourd’hui, fête du cœur immaculé de Marie, c’est le cœur de sa mère que nous contemplons. Nous aurions pu penser que l’expérience de la mère de Jésus aurait été une expérience constamment heureuse et paisible ; l’évangile d’aujourd’hui nous montre au contraire que la mission de Marie auprès de Jésus n’a rien eu d’un long fleuve tranquille. Comme n’importe quelle mère Marie a souffert de l’incompréhension devant des réactions ou des attitudes incompréhensibles de son point de vue. Le cœur de Marie, qui gardait tous ces événements, est un cœur qui souffre et qui cherche, un cœur transpercé par le glaive, au Golgotha et dans les épreuves du quotidien. Le cœur de Marie nous est présenté aujourd’hui pour être le modèle de notre propre cœur. Nous-mêmes nous cherchons, comme Marie, à être proches du cœur de Jésus ; nous vivons notre quotidien de chrétiens avec les mêmes dispositions de cœur que celle que Jésus nous a donnée pour mère en mourant sur la Croix.
Évangile commenté par le Père Alain de Boudemange