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25 janvier 2022 2 25 /01 /janvier /2022 14:30

              La quatrième vidéo de la série #IamChurch (merci de cliquer sur la photo)

 

     La quatrième vidéo de la série #IamChurch est une réflexion du prêtre jésuite australien Justin Glyn, S.I., qui - partant de sa condition d’handicapé - aborde la question de la limitation, qui appartient à tout être humain.
Glyn - qui a traité le même sujet dans un numéro de La Civiltà Cattolica (en italien) et dans de nombreux autres essais - réfute l'idée encore trop répandue que le handicap est une faute et affirme :
« Nos limitations ne sont pas des malheurs ou des punitions, mais font partie du secret de notre condition d'êtres humains qui, à leur manière, partagent l'image de Dieu et construisent ensemble le Corps du Christ ». C'est dans cette perspective que, lorsqu'on parle du handicap dans la vie de l'Église, il est possible de dire - enfin « Nous » et non « Ils ».


     Les propos de Glyn montrent combien la réflexion des chrétiens qui vivent eux-mêmes cette condition est importante pour ouvrir une approche différente du handicap, tant au niveau théologique que pastoral. Ils nous aident également à ne pas considérer ceux qui vivent un handicap uniquement comme des destinataires passifs de l'attention de l'Église, mais à découvrir une vocation commune à tout fidèle baptisé. « Nous ne sommes pas appelés à la perfection en tant qu'individus. Non ! Nous sommes tous appelés à partager la nature limitée et vulnérable que nous croyons que le Christ est venu partager avec nous ».


     #IamChurch est une initiative du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, dans le cadre de l'Année « Famille Amoris Laetitia ». Il s'agit d'un voyage à travers cinq vidéos, à la découverte de personnes trop souvent victimes de la culture du déchet, qui témoignent d'une humanité souriante et pas du tout victimaire : un visage séduisant de l'Église. Des femmes et des hommes, laïcs et consacrés, théologiens ou simples fidèles, qui montrent la complexité et la richesse du monde du handicap.

 

Tag(s) : #Eglise Universelle
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13 décembre 2021 1 13 /12 /décembre /2021 14:15
 

 

Le père Gaëtan de Bodard, aumônier des sapeurs-pompiers de Paris, commente l’évangile du 2e dimanche de l’Avent à travers le sens chrétien du sapin de Noël. Dressé vers le Ciel, le sapin est le symbole de l’arbre de la Genèse revêtu de la lumière du Christ sauveur.
 

Frères et sœurs bien aimés, pouvons-nous parler ce dimanche du sapin de Noël qu’en principe vous avez commencé à installer dans vos maisons, à l’occasion de notre entrée en Avent ? Peut-être êtes-vous en train de protester intérieurement : « Quoi, le sapin ! Il est gonflé ! Qu’il parle plutôt de la crèche : ça c’est du catho pur jus, 100% garanti ! Mais pas le sapin ! Ou alors la Parole de Dieu ! Il ferait mieux d’en parler et de s’appuyer sur les textes de ce dimanche ! » Eh bien, justement, c’est parce que je me fonde sur les lectures du jour (Ba 5, 1-9 ; Ps 125 ; Ph 1, 4-6.8-11 ; Lc 3, 1-6) que je voudrais évoquer avec vous cet aspect « folklorique » de l’Avent et de la préparation à la fête de la Nativité qu’est le sapin, et de voir en quoi celui-ci peut nous aider à tourner davantage nos âmes vers Dieu.

Le Christ en gloire

Le sapin est entré, ou va entrer dans ces prochains jours, dans un grand nombre de nos maisons. Catholiques ou pas, croyants ou pas, beaucoup de nos concitoyens ont conservé la tradition de l’arbre de Noël et le décorent avec soin : les guirlandes brillantes, scintillantes, clignotantes, les boules multicolores et une belle étoile dorée au sommet de la ramure. J’espère seulement, mes frères, que ce n’est pas seulement du tape-à-œil, du clinquant, voire un cache-misère pour dissimuler, le temps des fêtes, notre inquiétude, nos soucis. Un petit coup de booster au moral… pour replonger plus bas quand le sapin ira rejoindre la poubelle en janvier et ces décorations un carton planqué en haut d’un placard jusqu’en décembre prochain !

Nous, catholiques, à travers cet arbre symbolique revêtu d’une parure chatoyante, nous pouvons voir le Christ en gloire…

Nous, catholiques, à travers cet arbre symbolique revêtu d’une parure chatoyante, nous pouvons voir le Christ en gloire : le sapin est un arbre tout simple mais qui peut se révéler si grand en développant si haut sa frondaison vers le Ciel. Comment ne pas voir à travers lui ce tout petit bébé de la crèche, né comme un pauvre, adoré par des pauvres, qui est pourtant Celui que nous avons fêté il y a peu comme le Christ-Roi de l’univers ? À la fois tout petit et si grand !

L’arbre de la Genèse 

Et puis, certains voient en cet arbre une représentation de l’arbre de la Genèse : les boules rouges symbolisent le fruit interdit, la guirlande le serpent tentateur mais l’étoile à son sommet — l’étoile du berger — nous rappelle que Dieu est venu en ce monde pour racheter tous les hommes. C’est ce que nous fêterons lors de la fête de l’Épiphanie. Dès lors, nous pouvons entendre d’une autre oreille l’exhortation du prophète Baruc : « Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère, et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours, enveloppe-toi dans le manteau de la justice de Dieu, mets sur ta tête le diadème de la gloire de l’Éternel » (Ba 5, 1).  Nous sommes sauvés, sauvés par Jésus Lui-Même qui est Dieu qui S’est fait homme. Elle est là notre espérance et notre joie. 

 

Alors oui, nous sommes bousculés et bien secoués en ce moment et les nouvelles consignes sanitaires viennent en rajouter une couche, nous replongeant dans cette période compliquée que nous espérions bien derrière nous… Mais nous sommes invités, résolument, à entretenir cette vertu d’espérance en nous. C’est le cri du cœur de saint Paul : « J’en suis persuadé, Celui qui a commencé en vous un si beau travail le continuera jusqu’à son achèvement au jour où viendra le Christ Jésus » (Ph 1, 6). Le Seigneur ne nous abandonne pas à notre triste sort. Au contraire, Il nous sauve, Il nous relève, Il nous rachète en permanence, à chaque instant. C’est ce qu’annonce le prophète avec enthousiasme, cité par l’évangéliste saint Luc : « Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis » (Lc 3, 5). Il n’y a pas de crevasses, de ravins trop profonds ou inaccessibles à la grâce divine ! Nos montagnes d’orgueil, de suffisance de certitudes fondront comme cire devant la toute-puissance de Dieu et même ce qui est tordu, abîmé ou bancal dans nos vies peut être rétabli, affermi, guéri par le Seigneur.

Revêtu de lumière

À travers le sapin de l’Avent, cet arbre du péché du livre de la Genèse est à présent revêtu de lumière car le Seigneur est venu habiter notre monde si obscur, endosser notre vie humaine et lui donner une incomparable noblesse. C’est ce que nous disons dans le Credo : Jésus, qui est « consubstantiel au Père », « S’est fait homme » « pour notre Salut ».

Devant votre beau sapin scintillant, gardez à l’esprit que celui-ci nous dit un peu de cette splendeur de la Rédemption — Dieu qui rachète Lui-Même nos péchés — et, qu’à sa façon, il nous dévoile la beauté de cette lumière qui nous attend au Ciel. Et ceux qui sont mis devant les portes des magasins ou dans les vitrines, voyons-les comme un écho de la « voix de celui qui crie dans le désert » (Lc 3, 4). Beaucoup de nos contemporains qui se ruent dans les magasins pour dépenser, faisant de la Nativité une simple fête commerciale, ne les voient même plus, tellement ils font partie du packaging commercial de Noël. Mais nous, nous savons qu’ils peuvent tourner nos âmes vers le Ciel et qu’ils nous invitent à rendre grâce à Dieu pour le don de tout Lui-Même en Jésus. Avec le psalmiste, redisons « Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! » (Ps 125) Et que cette fête perdure en nous et porte du fruit !

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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 14:00

 

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28 juin 2021 1 28 /06 /juin /2021 13:15

 

 

 
Voici un lien vers le site de la Conférence sur le Futur de l’Europe. (cliquer sur l'image)
 
La perspective donné par le pape François dans ses deux dernières lettres encycliques peux servir comme fil rouge à suive.
 
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21 mai 2021 5 21 /05 /mai /2021 10:17

 

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22 février 2021 1 22 /02 /février /2021 14:45
 
Marie, Marthe et Lazare : la famille, ou « la grandeur de ce qui est petit »
 

Marcelo Figueiroa, capture @ TV2000

Marie, Marthe et Lazare : la famille, ou « la grandeur de ce qui est petit »

L’Osservatore Romano consacre 2 pages aux « saints de Béthanie »

 

      Rédacteur en chef de l’édition argentine de L’Osservatore Romano, lancée en 2017, Marcelo Figueroa est un presbytérien argentin, bibliste, ami du pape François.

 

     En cette période de pandémie planétaire, l’auteur invite à accepter la tension entre la « fraternité » mondiale et la « famille », les « proches » qui représentent « ce qui est tangible, quotidien et familier » ; entre le « regard universel », et celui, « incontournable », qui se concentre « sur ce qui se passe dans mon village, ma famille, ma communauté ».

     Rappelons que, depuis le 2 février dernier, Marthe, Marie et Lazare, qui ont accueilli Jésus chez eux à Béthanie, sont désormais inscrits au Calendrier romain général, pour être célébrés dans toute l’Eglise le 29 juillet.

     Dans un décret publié le 2 février 2021, le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le cardinal Robert Sarah, explique que « dans la maison de Béthanie, le Seigneur Jésus a fait l’expérience de l’esprit de famille et de l’amitié » : « Marthe lui offrit généreusement l’hospitalité, Marie écouta attentivement ses paroles et Lazare sortit rapidement du tombeau sur l’ordre de Celui qui a humilié la mort. »

Voici notre traduction de l’article de Marcelo Figueroa.

HG

 

La grandeur de ce qui est petit

 

     Voir l’universel sans perdre de vue le familier. Éprouver de la compassion pour le monde sans négliger la miséricorde pour vos proches. Équilibrer la tension entre la fraternité en tant que prochain et la famille parce qu’elle est proche. Traverser ce temps de pandémie tenus par la main par un Christ incarné, symbole d’une humanité complète, comprenant son kairos d’amour infini pour la faiblesse individuelle. Avoir la capacité d’examiner l’histoire actuelle à la lumière des événements dramatiques vécus, sans perdre la grandeur de s’arrêter sur ce qui est petit, comme un instant infini. Une goutte d’éternité dans une espace petit et proche au milieu d’une mer fouettée par une tempête inattendue et planétaire.

 

      Le 26 janvier dernier, en la mémoire liturgique des saints évêques Timothée et Tite, le cardinal Robert Sarah et l’archevêque Arthur Roche, respectivement préfet et secrétaire de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, ont signé un décret de modification dans le Calendrier romain général concernant la date du 29 juillet, qui célèbrera à partir de cette année les saints Marthe, Marie et Lazare. Le décret rappelle que « dans la maison de Béthanie, le Seigneur Jésus a fait l’expérience de l’esprit de famille et de l’amitié de Marthe, Marie et Lazare ; c’est pour cette raison que l’évangile de Jean affirme qu’il les aimait ». Puis il ajoute : « Marthe lui offrit généreusement l’hospitalité, Marie écouta docilement ses paroles et Lazare sortit promptement du tombeau sur l’ordre de celui qui a humilié la mort ». Et il conclut : En accueillant la proposition de ce Dicastère, le souverain pontife François a établi que figure dans le Calendrier romain la mémoire des saints Marthe, Marie et Lazare le 29 juillet ».

 

      Dans cette histoire évangélique johannique, on perçoit comme rarement ailleurs, la tension entre les opposés dans les temps qui précèdent le chemin de la passion, de la mort et de la résurrection de Jésus. Le Seigneur se dirigeait vers Béthanie, tout en sachant qu’il s’exposait ainsi à une accélération du processus final déjà orchestré par le Sanhédrin, qui cherchait seulement une opportunité pour le mettre en œuvre. Dans une certaine mesure, percevant cette dangereuse tension, certains de ses disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » (Jean, 11, 8). Il apparaît clairement, dans la réponse énigmatique de Jésus, que sa vision des temps et des événements ne coïncidaient pas avec la leur : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui ». Il s’exprima ainsi, puis il leur dit : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil » (ibid. 11, 9-11). De la même façon, on en déduit que, pour Jésus, le voyage pédagogique qui devait conduire à la résurrection de son ami Lazare était nécessaire pour témoigner de son pouvoir sur la mort et sur ses temps, mais également pour accélérer définitivement sa fin : « A partir de ce jour-là, ils décidèrent [le Sanhédrin] de le tuer » (ibid., 11, 53). Sa victoire sur la tension entre la vie, la mort et ses temps chronologiques et infinis était l’élan qui dépassait la tension des opposés. « Je suis la résurrection et la vie ; qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (ibid., 11, 25).

 

      Dans son récent message pour la XXVème Journée mondiale de la vie consacrée, le pape François a affirmé : « J’aime évoquer Romano Guardini qui disait : la patience est une façon dont Dieu répond à notre faiblesse, pour nous donner le temps de changer ». Avec ce voyage inattendu, dangereux et apparemment inopportun et inutile, Jésus désirait donner également une leçon de patience, en raison de leur faiblesse, à ses disciples, pour qui cette tension était insupportable. C’est la même impatience qu’ont éprouvé auparavant Marthe, puis Marie lorsqu’elles accueillirent Jésus après la mort de son ami : « si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ! » (Jean, 11, 21 et 32). Jésus aussi désirait passer un temps de guérison, dans la proximité de la vie quotidienne avec cette famille qu’il aimait tant. La maison de Marie, Marthe et Lazare était pour le Seigneur un lieu accueillant, avec le parfum des villages et la saveur de l’amitié paysanne. Jésus, qui allait se lancer dans un univers infini, après son passage dans la majestueuse Jérusalem, ne se priva pas, même en cette circonstance du temps nécessaire pour visiter ces périphéries paysannes qui faisaient partie de lui et qu’il aimait.

 

      Suivant l’œuvre et la pensée de Guardini, Der Gegensatz développe la signification profonde de l’importance de la tension des opposés. Opposés qui, loin d’être un problème, représentent une solution qui va au-delà de tout raidissement d’une vision binaire et hégémonique de la réalité théologique, sociale et anthropologique. Parce que cette vision statique et unipolaire paralyse, obnubile la pensée et ne laisse pas de place à l’action rénovatrice de Dieu. Guardini soutenait ceci : « Nous ne pouvons pas accepter que se consolide une société duelle ». En ce sens, nous pourrions dire que s’applique également la devise de l’Hypérion de Hölderlin : « Ne pas mettre de limite à ce qui est grand, mais se concentrer sur ce qui est petit ».

 

     Il convient de regarder la pandémie mondiale avec un regard universel. Et de constater l’inégalité de l’accès aux services sanitaires pour les pays et continents pauvres et maintenant la scandaleuse asymétrie dans la disponibilité des vaccins sur la base des possibilités économiques de chaque Etat singulier. Mais il faut également « tendre l’arc » des opposés pour se rapporter à ce qui est petit et qui, précisément, représentant ce qui est tangible, quotidien et familier, assume une dimension de cicatrisation de la situation dans une optique chrétienne. C’est pourquoi se concentrer sur ce qui se passe dans mon village, ma famille, ma communauté, représente un regard incontournable que, comme pour certains disciples de Jésus, beaucoup ne comprendront pas. Nous avons besoin de patience pour regarder le quotidien, ce qui est proche et familier, la patience qui peut transformer notre être faible en conversion spirituelle pour Jésus, Seigneur du temps et de l’histoire. Naturellement, nous ne devons pas oublier qu’en harmonie avec notre catholicité spirituelle, la limite est l’humanité tout entière et la justice intégrale, à la lumière de l’herméneutique du royaume de Dieu et de sa justice. Mais en ce moment, il est aussi important de retrouver la grandeur de ce qui est petit, comme le fit Jésus qui ne négligea pas, sur son chemin vers le salut universel, d’être proche d’une famille aimée et petite comme celle de Marie, Marthe et Lazare.

© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

 
 
 
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15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 15:21
     Nous restons encore profondément marqués par le passage du P. Pedro OPEKA, à Ste Livrade, il y a une quinzaine d'année. Merci P. Pedro et Akamasoa!    Philippe              
PEDRO OPEKA

MAMYRAEL/AFP/East News Père Pedro Opeka.

Agnès Pinard Legry - Publié le 11/02/21

 

 

     Le père Pedro Opeka et sa communauté d’Akamasoa, à Madagascar, ont été nominés pour le prix Nobel de la paix 2021. C’est le Premier ministre slovène, Janez Janša, pays natal du père lazariste, qui a proposé sa candidature.

       La sixième fois sera-t-elle la bonne ? Missionnaire lazariste à Madagascar, le père Pedro Opeka, né en Argentine d’une famille d’origine slovène, a été nominé avec sa communauté d’Akamasoa (la « Cité de l’amitié ») qu’il a fondé pour le prix Nobel de la paix 2021. Proposant sa candidature, le Premier ministre slovène Janez Janša a défendu cette candidature en citant ce que l’ancien président de Madagascar avait dit du père Pedro en 2014 : « un phare vivant d’espérance et de foi dans la lutte contre la pauvreté ».

      Déjà nominé à cinq reprise pour ce prix, le père Pedro Opeka fait partie de ces artisans de paix discret et efficace, œuvrant au quotidien au service des plus pauvres et des plus démunis. Engagé depuis près de 50 ans auprès des plus pauvres à Madagascar, cet homme d’une édifiante détermination, a construit Akamasoa, une véritable ville des pauvres, sur les hauteurs d’Antananarivo, la capitale du pays. Ce lieu hors du commun dédié aux exclus et aux laissés-pour-compte accueille aujourd’hui 25.000 habitants. Akamasoa, l’association qui porte son nom, est déjà venue en aide à 500.000 Malgaches.

À la fin, nous allons gagner.

       « Je ne peux pas parler tranquillement après avoir vécu 48 ans à Madagascar avec tous les pauvres que j’ai vus mourir », confiait-il à Aleteia en novembre 2018 lors de son passage à Paris. « Venez passer un moment avec notre peuple, notre culture, partager un peu de quotidien. […] Si vous venez dans un pays pauvre, venez humblement vivre avec eux ». Car la pire chose, pour lui, c’est l’indifférence. « Je ne crois pas à la fatalité », s’était-il exclamé avec fougue. « À la fin, nous allons gagner ».

 

       Sa mission, connue et soutenue par des milliers de personnes, a également reçu le soutien du pape François qui est allé lui rendre visite lors de son voyage à Madagascar en 2018.  Cette visite, qui sonne comme un hommage, marque l’intérêt du Pape pour le travail titanesque accompli par le père Pedro, véritable Iron Man de la charité, qu’il a déjà rencontré à deux reprises.




Lire aussi :
Le Père Pedro, une révolte au service des plus pauvres


 

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3 février 2021 3 03 /02 /février /2021 14:48

Un texte pour alimenter nos bonnes résolutions pour cette année

 

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler.

Accorde-moi seulement quelques instants,

Accepte ce que je vis, ce que je sens,

Sans réticence, sans jugement.

 

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler.

Ne me bombarde pas de conseils et d’idées,

Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés.

Manquerais-tu de confiance en mes capacités ?

 

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler.

N’essaie pas de me distraire ou de m’amuser,

Je croirais que tu ne comprends pas

L’importance de ce que je vis en moi.

 

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler.

Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas.

Voudrais-tu que ta moralité

Me fasse crouler de culpabilité ?

 

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler.

Ne te crois pas non plus obligé d’approuver

Si j’ai besoin de me raconter,

C’est simplement pour être libéré.

 

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler.

N’interprète pas et n’essaie pas d’analyser.

Je me sentirais incompris et manipulé

Et je ne pourrais plus rien te communiquer

 

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler.

Ne m’interromps pas pour me questionner,

N’essaie pas de forcer mon domaine caché.

Je sais jusqu’où je peux et veux aller.

 

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler.

Respecte les silences qui me font cheminer.

Gardes toi bien de les briser,

C’est par eux bien souvent que je suis éclairé.

 

Alors maintenant que tu m’as bien écouté,

Je t’en prie, tu peux parler,

Avec tendresse et disponibilité

À mon tour, je t’écouterai.

 

Jacques Salomé

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28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 14:10

article publié sur le site portail de l'Eglise Catholique

Tapisserie de dom Robert : » École buissonnière » © Éditions de l’Abbaye d’En Calcat

 

Publié le 20 janvier 2021

Nathalie de Kaniv et François You ont publié L’écologie intégrale au cœur des monastères, Un art de vivre


«Les moines, vous devez parler sur l’écologie. On attend votre parole !» (Parole et Silence).

 

       Cette interpellation entendue à plusieurs reprises, est à la source de ce livre qui réunit des témoignages et des réflexions de la part d’une vingtaine de monastères, très variés dans leurs sensibilités, sur la question écologique. La tradition monastique appelant à une vie en Dieu porte aussi cette attention à l’autre, à la nature et à soi-même – les quatre composantes de l’écologie intégrale. Elle est en constante démarche de conversion.

       Pourtant, au-delà de cet art de vivre qui remonte à plus de quinze siècles, les moines se posent les mêmes questions que la société. L’appel à l’écologie intégrale les atteint et les dynamise. En fonctionnant comme un écosystème, la communauté monastique peut rejoindre tous les autres écosystèmes : famille, travail, associations.

       La richesse de son héritage permet une réflexion éminemment actuelle, intégrant le lien avec la tradition et le territoire, la proximité avec la terre, le sens du temps, l’ouverture à l’autre, au pauvre et au petit, la gratuité et la sobriété qui mènent à la recherche du beau. Autant de passerelles qui peuvent inspirer toute vie laïque.

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26 janvier 2021 2 26 /01 /janvier /2021 16:20

Colloque oecuménique
"Responsabilités chrétiennes

dans la crise écologique"
du lundi 22 au mercredi 24 février

   

     Les inscriptions sont ouvertes pour ce grand colloque qui permettra de se former sur la capacité du christianisme à changer lui-même, lorsqu’il est interpellé par les défis de la crise écologique. Il est organisé en partenariat entre l’ISEO (Institut supérieur d’études œcuménisme), l’ISPC (Institut supérieur de pastorale catéchétique) de l’Institut Catholique de Paris et Église Verte, sur le thème “Responsabilité chrétiennes dans la crise écologique : quelles solidarités nouvelles ?”. Il se tiendra à Paris et des ateliers auront lieu (en chair et en os si possible) dans 20 villes où se trouvent des responsables de l'œcuménisme et des communautés Église verte. Il sera bien sûr possible de participer en ligne. L’objectif de ces rencontres sera la relecture théologique de pratiques de terrain, qui est une demande que vous formulez souvent. Le programme détaillé des interventions et des ateliers est disponible sur la page dinscription. L’équipe d’organisation cherche des animateurs bénévoles pour 2 sessions d’ateliers, mardi 23 et mercredi 24 après-midi, pour lesquels elle fournira les fiches pédagogiques. Pas besoin d’être expert en théologie ou en catéchisme, simplement d’avoir déjà animé un groupe : si cela vous tente, rapprochez-vous de l’équipe de votre ville (contacts disponibles sur la page d’inscription).

 

500 communautés labellisées...

       En 2020 nous avons eu la joie d’accueillir 136 nouvelles communautés et ce malgré les mois de confinement qui nous ont tous désorganisés. Chaque nouvelle communauté inscrite a accès au niveau initial (Graine de Sénevé) puis progresse dans des niveaux de labellisations supérieurs. Les pourcentages des niveaux supérieurs sont en hausse (+8% en moyenne) démontrant l’engagement croissant dans des actions concrètes mises en évidence dans les éco-diagnostics. 18% d’entre vous ont commencé par Graine de sénevé (ce qui est préférable pour bien démarrer), 44% sont Lis des champs, 23% Cep de Vigne, 14% Figuier. Une communauté a atteint le niveau le plus haut : Cèdre du Liban ! Bravo à toute l’équipe de la maison Nicodème de Lens. 

 

...et un premier Cèdre du Liban !

           Sans moyens spectaculaires mais avec patience et inventivité, la petite équipe de cette maison d'accueil diocésaine a avancé dans chacun des 5 domaines : un jardin partagé, un accueil de vélos fabriqué par les scouts, un compost, des temps de prière pour la création, l’impulsion d'événements, un lieu de recueillement dans son espace vert, l'accompagnement de communautés Église verte voisines…
Et surtout un soin de chaque instant à veiller à limiter les déchets partout et auprès de tous les groupes accueillis dans ce lieu où la chaleur humaine est palpable. Un tableau des dons et des besoins, la vaisselle durable utilisée en chaque occasion, un espace jeux pour enfants 100% récup et l’accueil de personnes en difficulté, femmes de prisonniers ou personnes sans domicile.

 

Carême : 3 outils proposés par le CCFD
en coopération avec Église verte 

 

     Cette année le carême commence le 17 février. Le CCFD-Terre solidaire a élaboré un guide de carême centré sur l’écologie. On y retrouve des contributions de divers animateurs Église verte tant sur la réflexion de fond, la spiritualité que sur des propositions concrètes, notamment avec la balade éco-spirituelle  en nature que plusieurs paroisses ont testée lors de la Saison de la création. Vous trouverez ici des éléments de préparation : un cahier liturgique et un cahier d'animation, et ici un guide pour le chemin de croix, le tout en lien avec Laudato Si et Fratelli tutti. Ce carême est vécu comme un parcours de 4 étapes allant de “aimer la création” à “comprendre la création”, “changer de regard”, sans oublier  “s’engager”.

 

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