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25 mars 2024 1 25 /03 /mars /2024 14:09

     Inutile de revenir sur les événements, vous connaissez la situation dramatique dans laquelle est plongée la Terre Sainte depuis le 7 octobre. Merci pour toutes les initiatives de prière pour la paix que vous continuez à porter en paroisse et en diocèse.

 

A quoi sert la quête du Vendredi Saint?

     "Chaque Vendredi Saint, la quête effectuée dans les paroisses du monde entier est destinée aux communautés chrétiennes de Terre sainte et aux Lieux saints. Équivalente au Denier du culte, cette quête est la première et unique source de revenus de l’Église de Terre sainte qui est confrontée aujourd’hui à bien des difficultés, comme vous le savez.

Grâce à votre générosité, de nombreux projets sociaux, éducatifs, paroissiaux ou de rénovation pourront être poursuivis.

     L’intégralité de votre offrande sera envoyé en Terre sainte. Merci de votre soutien en faveur de la présence chrétienne en Terre sainte."       

                                                                           Frère Roger Marchal, franciscain 

 

 

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19 février 2024 1 19 /02 /février /2024 14:15
Cineberg | Shutterstock

Cineberg | Shutterstock

Aleteia - Valdemar de Vaux - publié le 12/02/24

 

Les métaphores sportives sont nombreuses dans les lettres de l’apôtre Paul. Alors que commence le carême, temps d’exercice au combat spirituel, les écrits pauliniens peuvent appuyer l’entraînement des chrétiens en vue d’accueillir la Résurrection d’un cœur renouvelé.

 

 

L'oraison est formelle, et c’est par elle que débute chaque année le carême, à la messe du mercredi des Cendres : « Accorde-nous, Seigneur, de savoir commencer saintement, par le jeûne, l’entraînement au combat spirituel : que nos privations nous rendent plus forts pour lutter contre l’esprit du mal. ». Pendant ces quarante jours qui s’ouvrent aux fidèles, il s’agit bien de s’entraîner. Car, si la fête de Pâques nous rappelle chaque année que le Christ a vaincu la mort, elle actualise par la même le besoin de rester vigilant face au mal.

 

Parmi les auteurs bibliques, saint Paul est sans doute le meilleur entraîneur pour préparer un tel combat. Ne dit-il pas, à son disciple Timothée, dans un de ses derniers écrits : « J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. » (2 Tm 4, 7) Selon lui, la victoire dont il faudrait se prévaloir à la fin de l’existence est donc la persistance de la foi, au prix d’un exercice comparé ici à une course. N’en est-il pas de même pour le carême, au terme duquel chacun est amené à renouveler son acte de foi en Jésus mort et ressuscité ?

 

Ne ménager aucun effort

Cette métaphore sportive se retrouve de manière plus affirmée encore dans la lettre que saint Paul adresse aux Corinthiens : « Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide. Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié. « (1 Co 9, 24-27). Ici, l’apôtre des Gentils est bien clair, comme peut l’être un entraîneur avant la compétition : pour atteindre le but, Pâques et le renouvellement de l’être en vue de la vie éternelle, il ne faut ménager aucun effort, en particulier en domestiquant le corps par le jeûne. 

 

L’idée est poursuivie dans une autre missive à son cher Timothée où Paul redonne le sens de tout combat. Au début de quarante jours d’ascèse, il est bon de se redire que tout exercice spirituel est ordonné à la vie, celle que Dieu nous donne sans réserve mais qu’il faut se préparer à accueillir : « En effet, l’exercice physique n’a qu’une utilité partielle, mais la religion concerne tout, car elle est promesse de vie, de vie présente et de vie future. Voilà une parole digne de foi, et qui mérite d’être accueillie sans réserve : si nous nous donnons de la peine et si nous combattons, c’est parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes et, au plus haut point, des croyants. » (1 Tm 4, 8-10)

 

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5 février 2024 1 05 /02 /février /2024 14:15
 

Le coffret de Carême des OPM  2021© OPM

Message du pape François pour le Carême 2024

« À travers le désert Dieu nous guide vers la liberté »

Nous publions ci-dessous le texte du message du Saint Père pour le Carême 2024 sur le thème « A travers le désert, Dieu nous conduit à la liberté" , tel que communiqué par le bureau de presse du Vatican (texte intégral).

 

Chers frères et sœurs !

 

       Lorsque notre Dieu se révèle, il communique la liberté : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage » (Ex 20, 2). C’est ainsi que s’ouvre le Décalogue donné à Moïse sur le mont Sinaï. Le peuple sait bien de quel exode Dieu parle : l’expérience de l’esclavage est encore gravée dans sa chair. Il reçoit les dix consignes dans le désert comme un chemin vers la liberté. Nous les appelons « commandements », pour souligner la force de l’amour avec lequel Dieu éduque son peuple. Il s’agit en effet d’un appel vigoureux à la liberté. Il ne se réduit pas à un seul événement, car il mûrit au cours d’un cheminement. De même qu’Israël dans le désert conserve encore en lui l’Égypte – en fait, il regrette souvent le passé et murmure contre le ciel et contre Moïse – de la même façon, aujourd’hui, le peuple de Dieu garde en lui des liens contraignants qu’il doit choisir d’abandonner. Nous nous en rendons compte lorsque nous manquons d’espérance et que nous errons dans la vie comme sur une lande désolée, sans terre promise vers laquelle tendre ensemble. Le Carême est le temps de la grâce durant lequel le désert redevient – comme l’annonce le prophète Osée – le lieu du premier amour (cf. Os 2, 16-17). Dieu éduque son peuple pour qu’il sorte de l’esclavage et expérimente le passage de la mort à la vie. Comme un époux, il nous ramène à lui et murmure à notre cœur des paroles d’amour.

 

     L’exode de l’esclavage vers la liberté n’est pas un chemin abstrait. Pour que notre Carême soit aussi concret, la première démarche est de vouloir voir la réalité. Lorsque, dans le buisson ardent, le Seigneur attira Moïse et lui parla, il se révéla immédiatement comme un Dieu qui voit et surtout qui écoute : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel » (Ex 3, 7-8). Aujourd’hui encore, le cri de tant de frères et sœurs opprimés parvient au ciel. Posons-nous la question : est-ce qu’il nous parvient à nous aussi ? Nous ébranle-t-il ? Nous émeut-il ? De nombreux facteurs nous éloignent les uns des autres, en bafouant la fraternité qui, à l’origine, nous liait les uns aux autres.

 

     Lors de mon voyage à Lampedusa, j’ai opposé à la mondialisation de l’indifférence deux questions de plus en plus actuelles : « Où es-tu ? » (Gn 3, 9) et « Où est ton frère ? » (Gn 4, 9). Le parcours de Carême sera concret si, en les écoutant à nouveau, nous reconnaissons que nous sommes encore sous la domination du Pharaon. Une domination qui nous épuise et nous rend insensibles.

 

     C’est un modèle de croissance qui nous divise et nous vole l’avenir. La terre, l’air et l’eau en sont pollués, mais les âmes sont elles aussi contaminées. En effet, bien que notre libération ait commencé avec le baptême, il subsiste en nous une inexplicable nostalgie de l’esclavage. C’est comme une attirance vers la sécurité du déjà vu, au détriment de la liberté.

 

     Je voudrais souligner, dans le récit de l’Exode, un détail qui n’est pas sans importance : c’est Dieu qui voit, qui s’émeut et qui libère, ce n’est pas Israël qui le demande. Le Pharaon, en effet, anéantit même les rêves, vole le ciel, fait apparaître comme immuable un monde où la dignité est bafouée et où les relations authentiques sont déniées. En un mot, il réussit à enchaîner à lui-même.

 

     Posons-nous la question : est-ce que je désire un monde nouveau ? Suis-je prêt à me libérer des compromis avec l’ancien ? Le témoignage de nombreux frères évêques et d’un grand nombre d’artisans de paix et de justice me convainc de plus en plus à devoir dénoncer un défaut d’espérance.

 

     Il s’agit d’un obstacle au rêve, d’un cri muet qui monte jusqu’au ciel et touche le cœur de Dieu et ressemble à ce regret de l’esclavage qui paralyse Israël dans le désert, en l’empêchant d’avancer.

 

     L’exode peut prendre fin : autrement, on ne pourrait pas expliquer pourquoi une humanité qui a atteint le seuil de la fraternité universelle et des niveaux de développement scientifique, technique, culturel et juridique capables d’assurer la dignité de tous, tâtonne dans l’obscurité des inégalités et des conflits.

 

     Dieu ne s’est pas lassé de nous. Accueillons le Carême comme le temps fort durant lequel sa Parole s’adresse de nouveau à nous : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage » (Ex 20, 2). C’est un temps de conversion, un temps de liberté. Jésus lui-même, comme nous le rappelons chaque année à l’occasion du premier dimanche de Carême, a été conduit par l’Esprit au désert pour être éprouvé dans sa liberté. Pendant quarante jours, il sera devant nous et avec nous : il est le Fils incarné. Contrairement au Pharaon, Dieu ne veut pas des sujets, mais des fils. Le désert est l’espace dans lequel notre liberté peut mûrir en une décision personnelle de ne pas retomber dans l’esclavage. Pendant le Carême, nous trouvons de nouveaux critères de jugement et une communauté avec laquelle nous engager sur une route que nous n’avons jamais parcourue auparavant.

 

     Cela implique une lutte : le livre de l’Exode et les tentations de Jésus dans le désert nous le disent clairement. À la voix de Dieu, qui dit : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie » (Mc 1, 11) et « Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi » (Ex 20, 3), s’opposent en effet les mensonges de l’ennemi. Les idoles sont plus redoutables que le Pharaon : nous pourrions les considérer comme sa voix en nous. Pouvoir tout faire, être reconnu par tous, avoir le dessus sur tout le monde : chaque être humain ressent en lui la séduction de ce mensonge. C’est une vieille habitude.

 

     Nous pouvons nous accrocher ainsi à l’argent, à certains projets, à des idées, à des objectifs, à notre position, à une tradition, voire à certaines personnes. Au lieu de nous faire avancer, elles nous paralyseront. Au lieu de nous rapprocher, elles nous opposeront. Mais il y a une nouvelle humanité, le peuple des petits et des humbles qui n’a pas succombé à l’attrait du mensonge. Alors que les idoles rendent muets, aveugles, sourds, ou immobiles ceux qui les servent (cf. Ps 114, 4), les pauvres en esprit sont immédiatement ouverts et prêts : une silencieuse force de bien qui guérit et soutient le monde.

 

     Il est temps d’agir, et durant le Carême, agir c’est aussi s’arrêter. S’arrêter en prière, pour accueillir la Parole de Dieu, et s’arrêter comme le Samaritain, en présence du frère blessé. L’amour de Dieu et du prochain est un unique amour. Ne pas avoir d’autres dieux, c’est s’arrêter en présence de Dieu, devant la chair de son prochain. C’est pourquoi la prière, l’aumône et le jeûne ne sont pas trois exercices indépendants, mais un seul mouvement d’ouverture, de libération : finies les idoles qui nous alourdissent, finis les attachements qui nous emprisonnent. C’est alors que le cœur atrophié et isolé s’éveillera. Alors, ralentir et s’arrêter. La dimension contemplative de la vie, que le Carême nous fera ainsi redécouvrir, mobilisera de nouvelles énergies. En présence de Dieu, nous devenons des frères et des sœurs, nous percevons les autres avec une intensité nouvelle : au lieu de menaces et d’ennemis, nous trouvons des compagnons et des compagnes de route. C’est le rêve de Dieu, la terre promise vers laquelle nous tendons une fois sortis de l’esclavage.

 

     La forme synodale de l’Église, que nous redécouvrons et cultivons ces dernières années, suggère que le Carême soit aussi un temps de décisions communautaires, de petits et de grands choix à contre-courant, capables de changer la vie quotidienne des personnes et la vie d’un quartier : les habitudes d’achat, le soin de la création, l’inclusion de celui qui n’est pas visible ou de celui qui est méprisé. J’invite chaque communauté chrétienne à faire cela : offrir à ses fidèles des moments pour repenser leur style de vie ; se donner du temps pour vérifier leur présence dans le quartier et leur contribution à le rendre meilleur. Quel malheur si la pénitence chrétienne ressemblait à celle qui attristait Jésus. À nous aussi, il dit : « Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent » (Mt 6, 16).

 

     Au contraire, que l’on voie la joie sur les visages, que l’on sente le parfum de la liberté, qu’on libère cet amour qui fait toutes choses nouvelles, en commençant par les plus petites et les plus proches. Cela peut se produire dans chaque communauté chrétienne.

 

     Dans la mesure où ce Carême sera un Carême de conversion, alors l’humanité égarée éprouvera un sursaut de créativité : l’aube d’une nouvelle espérance. Je voudrais vous dire, comme aux jeunes que j’ai rencontrés à Lisbonne l’été dernier : « Cherchez et risquez, cherchez et risquez.

 

     À ce tournant de l’histoire, les défis sont énormes, les gémissements douloureux. Nous assistons à une troisième guerre mondiale par morceaux. Prenons le risque de penser que nous ne sommes pas dans une agonie, mais au contraire dans un enfantement ; non pas à la fin, mais au début d’un grand spectacle. Il faut du courage pour penser cela » (Rencontre avec les jeunes universitaires, 3 août 2023). C’est le courage de la conversion, de la délivrance de l’esclavage. La foi et la charité tiennent la main de cette « petite fille espérance ». Elles lui apprennent à marcher et elle, en même temps, les tire en avant [1].

 

Je vous bénis tous ainsi que votre cheminement de Carême.

 

Rome, Saint-Jean-de-Latran, le 3 décembre 2023, 1e dimanche de l’Avent.

 

FRANÇOIS

 

[1] Cfr Ch. Péguy, Le porche du mystère de la deuxième vertu, Milan1978, 17-19.
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30 janvier 2024 2 30 /01 /janvier /2024 14:34
 
LE PAPE FRANÇOIS CONSACRE 2024, ANNÉE DE LA PRIÈRE

Après l’année consacrée à la réflexion sur les documents et à l’étude des fruits du Concile Vatican II et en préparation du Jubilé de l’Espérance, prévu à Rome en 2025, le Pape François consacre l’année 2024 à l’année de la prière.

Le Pape a ouvert officiellement l’année de la prière le 21 janvier, le jour du dimanche de la Parole.

 

 " En ce temps de préparation, je me réjouis dès à présent de penser que l’année précédant l’événement jubilaire, 2024, pourra être consacrée à une grande “symphonie” de prière […] Une année intense de prière au cours de laquelle les cœurs s’ouvriront pour recevoir l’abondance de la grâce, faisant du “Notre Père, la prière que Jésus nous a enseignée. "

Lettre du Pape François à Monseigneur Rino Fisichella
pour le Jubilé 2025

 

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29 janvier 2024 1 29 /01 /janvier /2024 14:04
 
60 ans de la restauration du diaconat permanent
©Ciric
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      Le 21 novembre 2024 marque la date du 60ème anniversaire de la publication de la constitution dogmatique sur l’Église.

 

Dans Lumen gentium (LG), le numéro 29 propose le rétablissement du diaconat permanent :

 

     « Au degré inférieur de la hiérarchie, se trouvent les diacres auxquels on a imposé les mains « non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du service ». La grâce sacramentelle, en effet, leur donne la force nécessaire pour servir le peuple de Dieu dans la ‘’diaconie’’ de la liturgie, de la parole et de la charité, en communion avec l’évêque et son presbyterium ». […]

 

prévoyant également que : « Le diaconat pourra, dans l’avenir, être rétabli en tant que degré propre et permanent de la hiérarchie » à l’initiative des groupements territoriaux d’évêques, et que « ce diaconat pourra être conféré à des hommes mûrs, même mariés, ainsi qu’à des jeunes gens aptes à cet office, mais pour lesquels la loi du célibat doit demeurer ferme ».

 

Pour la France, les évêques ont décidé en octobre 1966 et 1967, lors de l’Assemblée plénière de l’épiscopat, le rétablissement du diaconat permanent, ouvert aux hommes mariés, puis en novembre 1968 que « la restauration du diaconat permanent soit pleinement inséré dans l’effort missionnaire de l’Église de France ».

 

Aujourd’hui, 3300 diacres en France

 

     Les six premiers diacres permanents ont été ordonnés au printemps 1970. Aujourd’hui, près de 3300 diacres servent l’Église en France (dont environ 120 outre-mer). En 2023, 79 diacres permanents ont été ordonnés dans 34 diocèses ; ils étaient 94 en 2022, 91 en 2021, 72 en 2020. Sur les dix dernières années, la moyenne est de 90 ordinations par an.

 

Le diaconat permanent s’est développé de façon différenciée, voire contrastée, selon les diocèses. Il n’y a pas de modèle unique, mais des cultures diaconales diocésaines qui s’enracinent dans la très grande diversité des diocèses. Réelle « inculturation » diocésaine du diaconat, cette diversité est le signe d’une dynamique et d’un ministère encore en construction, qui cherche à s’adapter aux évolutions du monde et de l’Église, là où il se vit.

 

Les diacres sont des acteurs de lien et pourraient jouer un rôle encore plus important en termes de synodalité. Ils renouvellent l’attention portée par l’Église aux plus pauvres et aux plus fragiles, et invitent toute l’Église à être servante et missionnaire, comme en témoigne par exemple le rassemblement Diaconia 2013 et ses suites. Ils encouragent les évêques et les prêtres, diacres eux aussi, à renouveler cette dimension de leur appel.

 

Enfin, le diaconat permanent – dans sa singularité ministérielle mais aussi dans ses visages multiples – doit maintenant être envisagé en articulation forte avec l’évolution des ministères ordonnés et laïcs, dont les ministères institués, avec la participation large des baptisés pour une Église missionnaire, plus synodale et plus diaconale.

 

Célébrer les 60 ans du rétablissement du diaconat permanent

     Afin de célébrer cette date et d’en saisir l’occasion pour redynamiser l’appel au diaconat, le Conseil national du diaconat met en œuvre plusieurs propositions de fin 2023 à début 2025 :

- Retrouvez l'article complet paru sur le site de l' "Église catholique en France" édité par la Conférence des Évêques de France (CEF), et les différents lieux et dates en cliquant sur le lien ci-dessous :

 

 
 
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29 décembre 2023 5 29 /12 /décembre /2023 09:15

 

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27 décembre 2023 3 27 /12 /décembre /2023 14:15
LE 26 DÉCEMBRE, FÊTE DE SAINT ÉTIENNE, 1er MARTYR

Dans l'évangile du jour, Jésus nous dit : « Méfiez-vous des hommes ».

 

Méfions-nous de ceux qui veulent nous éloigner du chemin de Vie et de Vérité.

 

Nous avons tous entendu au moins une fois : tu es trop gentil, ne fais pas attention à untel car il n'en vaut pas la peine, pourquoi tu perds ton temps à aller à la messe.....

 

Méfions-nous aussi de nous-mêmes.

 

Hommes pêcheurs qui, de par nos tentations, nos orgueils, nos désirs, nos soifs de reconnaissance ou de pouvoir, sommes détournés de l'Amour de Dieu, de sa Paix.

 

« Méfiez-vous des hommes » : pour Jésus, c'est une façon de nous dire : “Ayez confiance en moi, abandonnez-vous à moi”.

 

C'est ce que nous rapporte Saint Matthieu  au verset 22 : « Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé ».

 

Et le Seigneur notre Dieu nous dit dans le livre du prophète Isaïe : « Ne crains pas, moi, je viens à ton aide ».

 

Période de Noël où nous fêtons la venue du Sauveur parmi nous.

 

Voulons-nous l'accueillir ?

 

Voulons-nous le suivre ?

 

Comment pouvons-nous faire ? Aimer, partager, aider et soutenir l'autre.... Prier aussi pour que les autres trouvent cette paix : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites » nous dit Jésus en Matthieu chapitre 25, verset 40.

 

Paix aux hommes de bonne volonté.

 

« Je suis le chemin » nous dit Jésus : remettons donc à Notre Seigneur, nos joies mais surtout nos peines, nos réussites mais encore plus nos échecs car c'est Lui qui nous relèvera, c'est Lui qui nous comble de son Amour et de sa Paix en surabondance.

 

Jésus nous donne sa Paix pour que nous la vivions et que nous la fassions rayonner.

 

Demandons alors à l'Esprit Saint de nous guider dans nos actes, dans nos paroles et nos comportements afin que nous soyons en paix et que nous puissions transmettre cette Paix à tous nos frères.

 

Cette Paix qui est Amour, Saint-Étienne l'a proclamée jusqu'à en mourir.

 

Ce qui concerne Étienne est raconté dans les Actes des Apôtres aux chapitres 6 et 7. C’est la nécessité de la prédication de la Parole de Dieu qui a conduit les Apôtres à instituer un groupe d’auxiliaires « préposés à l’office des tables » dans la communauté de Jérusalem. Étienne, premier élu, était « rempli de foi et de l’Esprit Saint » (Ac 6, 5).

 

Très vite remarqué pour ses qualités qui l’apparentent aux Apôtres eux-mêmes, « Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants. Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis, ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins, et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d’Asie. Ils se mirent à discuter avec Étienne, mais sans pouvoir résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler. » (Ac 6, 8-10)

 

Étienne a vu que Jésus accomplissait tout ce qui était annoncé dans la Première Alliance, et devait le proclamer dans sa parole et par la sainteté de son attitude ; il met en œuvre sa foi en Jésus.

 

Le discours qu’il prononce devant le Sanhédrin s’avère inspiré ; les versets 19 et 20 de l’Évangile de ce jour sont parfaitement illustrés par les propos d’Étienne. Mais quand Étienne évoque Jésus qu’il voit « debout à la droite de Dieu » (v.55), après avoir annoncé (verset 48) que le « Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme », il est condamné à la lapidation pour blasphème. C’est une étape dans ce qui conduira les deux communautés, juive et chrétienne, aux tensions et à la séparation. 

 

« Celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé » : Étienne se comporte comme un disciple de Jésus jusques dans son martyre. Il pardonne comme Jésus sur la croix.

 

Prions

 

Venez à moi (tiré du livre “Poussières d'Espérance”)

 

Pourquoi te chercher parmi les morts

Toi la source de vie ?

 

Pourquoi mettrai-je mon espérance

En des idoles sans consistance ?

 

Pourquoi prêter l'oreille

Au prince du mensonge ?

 

Le seul nom qui puisse me sauver

C'est le nom de Jésus.

 

Pourquoi chercher ailleurs

Quand tu habites en mon cœur ? 
 

Fête de St Etienne, martyr – 26 décembre 2023 –  Guy Noël SEVRIN Laïc

 
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22 décembre 2023 5 22 /12 /décembre /2023 09:15

 

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21 décembre 2023 4 21 /12 /décembre /2023 14:15
 
Shutterstock I kipgodi

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La crèche de Noël de l'église de Hakahau à Ua Pou (îles Marquises)

La crèche de Noël de l'église de Hakahau à Ua Pou (îles Marquises)

    Marie, Joseph, l’âne, le bœuf, et le petit Jésus : la crèche est l’héritage de huit siècles d’histoire. Retour sur cette tradition chère à de nombreux foyers, catholiques… ou non.

 

    Greccio, Noël 1223. C’est dans cette petite ville du centre de l’Italie, à quelques kilomètres de Rome, au pied des montagnes qui découpent le ciel à l’horizon, que saint François d’Assise invente la crèche. Voilà déjà plusieurs siècles que les chrétiens se réunissent pour célébrer ensemble la naissance du petit Roi de gloire que raconte saint Luc dans son évangile, et les scènes de Nativité parent les catacombes romaines depuis les premiers temps de l’Église. Nulle trace, pourtant, en ce XIIIe siècle, d’une scène en trois dimensions.

 

     C’est au retour d’un voyage en Terre Sainte, où il se rend en 1219, que le fondateur de l’ordre des Frères mineurs à l’idée de mettre en place une crèche vivante pour incarner aux yeux des fidèles la réalité de la divine kénose, mystère d’un Dieu fait petit enfant. Il garde alors un souvenir bouleversant de la mise en scène de la Nativité dans la grotte de Bethléem, et prêche avec ferveur tandis que sur le parvis de l’église de Greccio, quelques paroissiens incarnent la sainte Famille, les bergers et les rois mages venus adorer l’Enfant-Dieu. Le mot « crèche » tient d’ailleurs son origine du latin cripia, qui désigne la mangeoire des animaux, celle-là même où, selon saint Luc, Jésus fut couché emmailloté. 

 

De la Réforme à la Révolution

 

    La tradition est née et se répand d’abord en Italie, puis en Europe. Progressivement, les sculptures de bois remplacent les figurants des saynètes, jusqu’à trôner dans les églises de toute la chrétienté au XVIe siècle, alors que le baroque triomphe dans l’art et l’architecture. En ces temps troublés, et pour contrer la Réforme qui divise l’Europe, les Jésuites, conscients de l’importance de la Nativité, en répandent ainsi l’usage pour appuyer leur catéchèse. Les crèches miniatures domestiques apparaissent quant à elles bien plus tard, puisqu’elles tiennent leur origine de la Révolution Française, lorsqu’en 1793, les églises sont fermées au culte et que les représentations de la Nativité y sont proscrites. 

 

     Les premières crèches réduites, réservées à la prière domestiques, voient le jour au cœur des foyers chrétiens alors qu’en Provence naissent les santons. Ces petites figurines en terre cuite, façonnées dans l’argile rouge du sud de la France, tiennent ainsi leur nom du provençal « santoun », c’est-à-dire "petits saints". Progressivement, leur répertoire s’enrichit pour représenter, en plus des personnages traditionnels, chacun des corps de métiers venant déposer le fruit de son travail au Petit Jésus dans sa mangeoire.

 

     La crèche demeure aujourd’hui un objet de piété populaire, parmi ces emblèmes attachants, avec le sapin et ses décorations auxquels les enfants d’autrefois songent avec émotion. Bien au-delà des souvenirs tendres des Noëls d’antan, elle rappelle surtout à qui veut bien le croire que Dieu a tant aimé le monde qu’il s’est fait, pour lui, tout petit enfant.

 

SOURCE : Aleteia - 2/12/2023 - Morgane Afif, journaliste Aleteia FR

 

 

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19 décembre 2023 2 19 /12 /décembre /2023 14:15
François annonce une journée mondiale des enfants à Rome en 2024

Par Camille Dalmas - À l’issue de l’Angélus du 8 décembre, le pape François a annoncé la première édition, le 25 et 26 mai 2024, de la Journée mondiale des enfants. L’événement se tiendra à Rome et aura pour thème : "Comme Jésus, nous voulons mettre nos enfants au centre".  

     Cette Journée mondiale des enfants est organisée par le dicastère pour la Culture et l’éducation. "L’initiative répond à la question suivante : quel genre de monde voulons-nous transmettre aux enfants qui grandissent ? Comme Jésus, nous voulons placer les enfants au centre et prendre soin d’eux", a expliqué François depuis la fenêtre du Palais apostolique. 

Une demande d'Alessandro, 9 ans

       L’événement doit faire "affluer à Rome des milliers de garçons et de filles du monde entier", affirme le portail officiel Vatican News. Il trouve son origine dans la demande du petit Alessandro, 9 ans, qui avait suggéré cette idée au Pape dans un podcast diffusé en juillet dernier peu avant les Journées mondiales de la jeunesse de Lisbonne. "Cela me plait beaucoup", lui avait répondu le Pape. 

       La Journée mondiale des enfants a connu une récente répétition générale avec la venue, le 6 novembre dernier, de 7.500 enfants des cinq continents au Vatican pour saluer le Pape. "Une grande rencontre de musique et de témoignages qui est un prélude à ce que sera la prochaine édition de Gmb à Rome", affirme Vatican News. Le pape François a aussi lancé, en 2021, une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, dont la troisième édition s’est déroulée le 23 juillet 2023.

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