Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 10:29

Le ministère de la défense redoute des exactions sur les civils du Nord et des attaques de djihadistes sur les arrières.

Dix jours après le début des opérations militaires au Mali, le ministère de la Défense redoutent essentiellement deux choses :
- que des éléments armés en provenance du Sud, avides de vengeance, commettent des exactions contre des populations du nord.
- que les djihadistes contre-attaquent de manière asymétrique dans la zone tenue par les Français et l'armée loyaliste.
Sur les exactions, dont certains témoignages non-corroborés font déjà état, l'entourage du ministre reconnait que "cette crainte est notre principale préoccupation, un gros souci". Pour les éviter, "nous redoublons de précautions". Le fait que l'armée malienne soit "mentorée", comme on dit désormais, par les Français permet sans doute de limiter les risques, même si l'action de milices ou de groupes informels restent possible. Quoi qu'il arrive, l'armée française sera tenue pour responsable d'éventuels crimes de guerre : Paris ne l'ignore pas.
Sur la contre-attaque des djihadistes, la Défense l'estime quasiment inévitable : le risque est "très élevé". Reste à savoir quelle forme elle prendra. Des actions de guérilla ? Des attentats à Bamako ? Des sites piégés dans les zones reprises ? Des embuscades le long des voies logistiques ? Tout est possible. L'idée d'une ligne de front, en arrière de laquelle tout serait tranquille, est totalement illusoire. D'abord parce qu'il est impossible de verrouiller hermétiquement un aussi vaste secteur avec si peu de moyens. Et surtout parce que l'ennemi est mobile, agressif et bien commandé. Pour l'instant, il prend des coups et se retire, en se cachant dans les villes et villages.
Le point sur la situation.
La première phase des opérations semble s'achever, sans qu'on entre encore pleinement dans une seconde phase. L'objectif initial a été atteint : stopper les deux colonnes djihadistes qui fonçaient vers le sud-ouest, de part et d'autres du fleuve Niger. Les villes de Konna, Douentza et Diaballi ont été reprises, après le départ des djihadistes qui se sont repliés - non sans avoir subi des frappes aériennes.
Cette progression vers le nord-ouest élargit assez vite le perimètre tenu par les Français et les Fama (forces armées malienne) mais, dans le même temps, accroit les élongations... ce qui n'est pas toujours une position militairement confortable. D'où la nécessité de vite renforcer le dispositif, d'autant que le besoin de " Protection de la Force," s'accroit de jours en jours.
Lundi, 3150 militaires français étaient engagés dans l'opération Serval dont 2150 sur le sol malien. Ce chiffre devrait continuer à augmenter pour atteindre au moins 2500. Un général (de l'armée de terre mais à la tenue bleue...) devrait arriver pour commander la brigade en cours de constitution.
Les Africains de la Misma arrivent eux aussi et le ministère de la Défense est optimiste, estimant que les effectifs seront "largement au-delà de 3300", le chiffre prévu avant le déclenchement des combats. De nombreux pays ont répondu à l'appel ou ont promis de le faire : Togo, Bénin, Nigeria, Burkina, Ghana, Guinée, Sénégal, Tchad. Du côté des alliés, européens et américains, l'aide est, pour l'instant uniquement logistique, avec des avions de transport. C'est un appui important, car les capacités françaises sont limitées pour assurer une telle projection en même temps que la mise en place des forces africaines. Néanmoins, aucun pays allié n'a manifesté son intention de déployer des troupes de combat. On se souvient pourtant que les Suédois l'avait fait avec les Français en RD Congo, puis les Irlandais et les Polonais au Tchad.

(source anonyme)

Partager cet article
Repost0

commentaires

Bienvenue

Bonjour,

vous trouverez sur cet espace

des renseignements, informations

et activités de la paroisse

Saint Robert des Rives du Lot

Bonne lecture!

Liens

Accueil

 

                        PRESBYTERE

 28 rue du Théron - 47110 Sainte Livrade sur Lot

                           Tel: 05 53 01 05 50

         E-mail:  paroisse.ste-livrade@wanadoo.fr

                          Horaires secrétariat

           Du lundi au mercredi: de 14h00 à 17h30

                  Vendredi: de 9h00 à 12h00

Prêtre, j'ai besoin de vous...

Pour faire un don en ligne…

             CLIQUEZ