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25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 08:10
 
L’amour familial: vocation et chemin de sainteté

Article Vatican News -22.04.2021

 

La prière officielle de la Rencontre Mondiale des Familles 22-26 juin 2022

 

      Le diocèse de Rome et le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie ont présenté ce jeudi la prière officielle de la 10e Rencontre Mondiale des Familles, qui se tiendra à Rome du 22 au 26 juin 2022. Cette prière accompagnera les familles «et les aidera à saisir le message de la rencontre», a commenté le cardinal Farrell, préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie. Elle sera «au centre du chemin de préparation», et pourra être récitée «dans l'intimité de sa famille, avec la communauté paroissiale et diocésaine», a quant à lui indiqué le cardinal-vicaire de Rome, Angelo De Donatis. Voici le texte intégral de la prière:L’amour familial: vocation et chemin de sainteté

 

     «Père très Saint, nous venons devant Toi pour te louer et te remercier pour le grand don de la famille. Nous te prions pour les familles consacrées dans le sacrement du mariage, pour qu’elles redécouvrent chaque jour la grâce reçue et, comme de petites Églises domestiques elles sachent témoigner de Ta présence et l’amour avec lequel le Christ aime l’Église.Nous te prions pour les familles traversées par des difficultés et des souffrances, par la maladie, ou par des douleurs que Tu es seul à connaître: soutiens-les et sensibilise-les au chemin de sanctification auquel Tu les appelle, afin qu’elles puissent faire l’expérience de Ton infinie miséricorde et trouver de nouveaux chemins pour grandir en amour.Nous te prions pour les enfants et les jeunes afin qu’ils puissent Te rencontrer et répondre avec joie à la vocation que Tu as planifiée pour eux; pour les parents et les grands-parents, afin qu’ils soient conscients d’être un signe de la paternité et de la maternité de Dieu quand ils prennent soin des enfants que Tu leur confies dans la chair et dans l’esprit; et pour l’expérience de la fraternité que la famille peut donner au monde.Seigneur, fais en sorte que chaque famille puisse vivre sa propre vocation à la sainteté dans l’Église comme un appel à se faire protagoniste de l’évangélisation, au service de la vie et de la paix, en communion avec les prêtres et tous les autres états de vie.Bénis la Rencontre Mondiale des Familles.Amen.»

 

     Suivre l’exemple de couples saints.Cette prière s'inspire du thème choisi par le Pape François pour la rencontre: «L'amour familial: vocation et chemin de sainteté». «C'est de l'amour vécu en famille que naît la vocation de chaque enfant; c'est l'amour goûté entre les murs domestiques qui trace les premiers sentiers du chemin de la sainteté. L'expérience de la prière nous fait découvrir le sens profond et salvifique des relations dans la vie quotidienne», ajoute le cardinal Farrell dans un communiqué.«Les époux chrétiens, sur les traces des illustres saints et bienheureux et soutenus par leur intercession, sont invités à parcourir ensemble leur chemin de sainteté. À l'exemple des parents de Sainte Thérèse de Lisieux ou du couple Beltrame Quattrocchi, ils sont appelés à vivre avec confiance les épreuves douloureuses de la vie et à voir dans le tissu de leur amour la présence fidèle du Christ», complète le cardinal De Donatis.Le hashtag officiel de cette 10e Rencontre mondiale des familles est #WMOF2022.

 

     L’évènement conclura l’année “Famille Amoris laetitia” convoquée par le Saint-Père le 27 décembre dernier et inaugurée le 19 mars, lors de la solennité de Saint Joseph.

 

CLIQUEZ CI DESSOUS POUR LA PRIÈRE:

[pdf] PRIERE_OFFICIELLE_POUR_LA_10EME_RENCONTRE_MONDIALE_DES_FAMILLES_22

 
 
 
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21 juin 2021 1 21 /06 /juin /2021 13:08

      Cet évènement œcuménique se déroulera en France et à l'international. Pour accompagner les prières, la Nuit des Veilleurs propose chaque année un nouveau thème de réflexion et de communion. Cette année, le thème choisi est : « Va avec cette force que tu as ! » (Jg, 6,14)

 

     Ensemble, portons la flamme de l’espérance pour soutenir les victimes de torture !

     Comme chaque année, l’ACAT-France, ONG chrétienne de défense des Droits de l’Homme, organise autour du 26 juin, Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, la Nuit des veilleurs et invite les chrétiens – catholiques, protestants et orthodoxes – les sympathisants de toutes générations, ainsi que toutes les personnes qui disent NON à la torture !, à se rassembler afin de prier pour les victimes.

Cet évènement œcuménique se déroulera en France et à l’international. Pour accompagner les prières, la Nuit des Veilleurs propose chaque année un nouveau thème de réflexion et de communion. Cette année, le thème choisi est : « Va avec cette force que tu as ! » (Jg, 6,14)

Depuis 2005, plus de 160 victimes ont été soutenues au cours de cet événement. De quelle manière ? Par la prière, l’envoi de messages et de courriers personnalisés à chacune des victimes (plus de 1 000 en 2020), ou tout simplement en allumant une bougie.

Cette chaîne de fraternité propose aussi de sensibiliser autour de nous, sur la violation des droits humains à travers l’histoire que chaque vie brisée raconte, de prier pour elles grâce au recueillement, à la lecture de textes et chants, choisis pour vous et présentés dans les ressources du site www.nuitdesveilleurs.fr

 

Comment participer à cette Nuit des Veilleurs ?

 

       Jusqu’en 2019, les chrétiens étaient invités à veiller pendant des évènements organisés près de chez eux : nuit de prière, veillées de feu, célébrations œcuméniques, concerts, processions aux lanternes… En 2020, il a fallu s’adapter pour respecter les gestes barrières imposés par la crise sanitaire. Le site Internet a alors proposé des ressources spirituelles, des chants et des psaumes, le cas de victimes à soutenir, le suivi de victimes mises en lumière l’année précédente, avec en plus, la possibilité d’allumer une bougie virtuelle, de faire un don via une quête et d’inscrire tout moment de recueillement personnel, en famille ou avec des amis proches, afin que les veilleurs puissent s’y joindre par la pensée, par la prière, par téléphone, à distance…

      Cette Nuit des Veilleurs 2021, hélas, ne nous permet pas de baisser la garde face à la crise sanitaire. Même si les regroupements sont de nouveau autorisés, le site propose comme l’an passé et dès maintenant, de nouvelles ressources spirituelles, des bougies virtuelles à allumer, la possibilité de s’inscrire en ligne pour organiser ou rejoindre des rassemblements à distance ou en présentiel dans le respect des gestes barrières.

Quelle que soit la forme que prendra cette veillée, là où vous serez, l’important sera de se rassembler autour des victimes de torture, dans un même élan spirituel et solidaire.

Rejoignez-nous pour faire vivre et grandir la flamme de l’Espérance !


Programme dans le diocèse

Samedi 26 juin à l'église protestante Unie de France à Agen de 19 h à 20 h 30

 

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18 juin 2021 5 18 /06 /juin /2021 08:30

Article du News Vatican -14.06.2021

 

Lancement d’une Journée annuelle «de la paix pour l’Orient»

 

      Les fidèles sont invités à participer à cette initiative rendue publique par une lettre du patriarche latin de Jérusalem, Mgr Pierbattista Pizzaballa. Elle se tiendra le 27 juin prochain.A l’occasion du 130e anniversaire de l’encyclique Rerum Novarumdu Pape Léon XIII, la commission Justice et Paix du Conseil des patriarches catholiques du Moyen-Orient propose le lancement d’une "Journée de la paix pour l’Orient", fixée au 27 juin. Dorénavant, une messe sera donc célébrée tous les ans, dans chaque pays appartenant au Conseil susmentionné; tous les évêques et patriarches sont vivement invités à participer à cette «intense prière». En cette année dédiée à saint Joseph, le Moyen-Orient sera consacré à la Sainte Famille, lors d’une messe célébrée en la Basilique de l’Annonciation à Nazareth, le dimanche 27 juin, en présence de tous les Ordinaires de Terre Sainte. Une icône de Marie, Jésus et Joseph, spécialement peinte et incrustée de reliques provenant de la Basilique sera bénie, avant de partir en pèlerinage vers le Liban. Elle fera ensuite étape dans tous les pays d’Orient pour arriver enfin à Rome vers le 8 décembre 2021,pour la clôture de l’année consacrée par le Pape au père adoptif de Jésus. «À Rome également, le Saint-Père donnera sa bénédiction apostolique spéciale pour la "Journée de la paix pour l'Orient"», écrit Mgr Pizzaballa dans une lettre publiée ce lundi par le site du Patriarcat latin de Jérusalem.Les fidèles sont encouragés à participer à cette initiative spirituelle «pour implorer la Miséricorde de Dieu et Sa Paix sur ce bien-aimé Moyen-Orient, où la foi chrétienne est née et est toujours vivante, malgré les souffrances».

 

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15 juin 2021 2 15 /06 /juin /2021 15:54

Le card. Marx et le pape François © COMECE

 

La lettre au card. Marx, un des textes les plus importants du pontificat, par Andrea Monda

D’une portée « grandiose et durable »

     « Un des textes les plus importants du pontificat du pape François », d’une portée « grandiose et durable » : c’est l’analyse du directeur de L’Osservatore Romano Andrea Monda sur la lettre du pape François refusant la démission que lui avait présentée le cardinal allemand Reinhard Marx pour assumer sa responsabilité dans la gestion des abus sexuels.

     Cette lettre du 10 juin 2021 « est adressée au cardinal Reinhard Marx, note le directeur dans un éditorial le lendemain, mais elle est destinée à tous, à chaque catholique qui vit aujourd’hui sur la terre. Aujourd’hui et demain… Il s’agit d’un texte qui va accroître l’héritage très riche du pape François ».

     Pour Andrea Monda, le passage « le plus intense et le plus touchant » est l’appel à l’humilité : « C’est le chemin de l’Esprit que nous devons suivre, et son point de départ est l’humble confession : nous avons eu tort, nous avons péché. Ni les sondages ni le pouvoir des institutions ne nous sauveront. Le prestige de notre Église, qui tend à cacher ses péchés, ne nous sauvera pas ; le pouvoir de l’argent ou l’opinion des médias (desquels nous sommes souvent trop dépendants) ne nous sauveront pas. Nous nous sauverons en ouvrant la porte à Celui qui peut le faire et en confessant notre nudité : ‘j’ai péché’, ‘nous avons péché’… et en pleurant, et en balbutiant tant bien que mal ce “éloigne-toi de moi car je suis pécheur“, l’héritage que le premier pape a laissé aux papes et aux évêques de l’Église. Et nous ressentirons cette honte guérisseuse qui ouvre les portes à la compassion et à la tendresse du Seigneur qui est toujours près de nous. ».

     « Pleurer et balbutier son indignité, reprend le directeur du quotidien du Vatican : c’est l’héritage de Pierre que François fait sien et offre à l’attention de tout fidèle catholique. »

     Le pape souligne aussi le sens de « la vraie réforme », qui « commence par soi-même ». Ceux qui « ne comprennent pas et qui polémiquent sont les “idéologues”… qui oublient la véritable réforme, l’unique possible », insiste Andrea Monda : celle de Jésus, qui « l’a faite par sa vie, par son histoire, par sa chair sur la croix ».

     « Voilà la force de l’Église, ajoute-t-il, la croix, l’unique lieu où Jésus est reconnu comme roi et comme fils de Dieu. Voilà notre héritage d’enfants de Dieu, conduits avec amour par le pasteur successeur de Pierre. »

     Le cardinal Marx, 63 ans, avait présenté au pape sa démission comme archevêque de Munich et Freising, pointant du doigt dans l’Église « des erreurs personnelles », des « échecs administratifs », mais aussi « une défaillance institutionnelle et systémique ». Figure importante dans l’Église – il est notamment membre du “Conseil des cardinaux“ créé par le pape en 2013 pour l’aider dans la réforme de la Curie romaine et coordinateur du Conseil pour l’économie du Saint-Siège -, sa demande avait eu un fort écho médiatique.

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14 juin 2021 1 14 /06 /juin /2021 13:15
Communauté de Saint-Louis-des-Français de Rome, 7 juin 2021 © Vatican Media

Communauté de Saint-Louis-des-Français de Rome, 7 juin 2021 © Vatican Media

«Les prêtres « surhommes » tournent mal, tous», fait observer le pape François          (traduction complète)

Message aux prêtres de Saint-Louis-des-Français

 

« Les prêtres « surhommes » tournent mal, tous », affirme le pape François dans son allocution aux prêtres de Saint-Louis-des-Français de Rome, qu’il a reçus en audience ce lundi 7 juin 2021, dont Mgr Jean Landousies CM, qui quitte fin juin le service du Saint-Siège, et auquel le pape a rendu un hommage appuyé, et le nouveau recteur, depuis septembre 2020, Mgr Laurent Bréguet, originaire du diocèse d’Angers.

Le pape a en quelque sorte fait l’éloge de la fragilité chrétienne : « Les fragilités ne doivent pas être laissées de côté : elles sont un lieu théologique. Ma fragilité, celle de chacun de nous est le lieu théologique de la rencontre avec le Seigneur. Les prêtres « surhommes » tournent mal, tous. Le prêtre frêle, qui connaît ses faiblesses et en parle avec le Seigneur, ça ira. Avec Joseph, nous sommes appelés à revenir à l’expérience d’actes simples d’accueil, de tendresse, de don de soi. »

Le pape a aussi évoqué les écueils de la vie communautaire : « Dans la vie communautaire, il y a toujours la tentation de créer de petits groupes fermés, de s’isoler, de critiquer et de dire du mal des autres, de se croire supérieur, plus intelligent. Les cancans c’est une habitude des groupes fermés, aussi une habitude des prêtres qui deviennent des vieux garçons : ils vont, parlent, médisent : cela n’aide pas. Et cela nous menace tous, et ce n’est pas bon. »

Mais le pape indique aussi l’antidote : « Nous devons abandonner cette habitude et regarder la miséricorde de Dieu et y penser. Puissiez-vous toujours vous accueillir les uns les autres comme un don. Dans une fraternité vécue dans la vérité, dans la sincérité des relations et dans une vie de prière, nous pouvons former une communauté où vous pouvez respirer l’air de la joie et de la tendresse. »

Surtout, le pape recommande le service du peuple de Dieu : « On ne peut pas réfléchir sur le prêtre en dehors du saint peuple de Dieu. Le sacerdoce ministériel est une conséquence du sacerdoce baptismal du saint peuple fidèle de Dieu. Il ne faut pas l’oublier. Si vous pensez à un sacerdoce isolé du peuple de Dieu, ce n’est pas un sacerdoce catholique, non ; et même pas chrétien. Dépouillez-vous de vous-mêmes, de vos idées préconçues, de vos rêves de grandeur, de votre affirmation de soi, pour mettre Dieu et les personnes au centre de vos préoccupations quotidiennes. Pour mettre le saint peuple fidèle de Dieu au centre, il faut être des pasteurs. »

Une page précieuse sur l’enseignement du pape François sur le sacerdoce et la pastorale, avec saint Joseph pour modèle.

Voici notre traduction, rapide, de travail, de l’allocution du pape François prononcée en italien.

AB

 

Allocution du pape François

 

Chers frères,

 

      Je suis très heureux de vous accueillir en tant que communauté sacerdotale de Saint-Louis-des-Français. Je remercie le recteur, Mgr Laurent Bréguet, pour ses aimables paroles.

Dans une société marquée par l’individualisme, l’affirmation de soi, l’indifférence, vous faites l’expérience du vivre ensemble avec ses défis quotidiens. Située au cœur de Rome, votre maison, avec son témoignage de vie, peut communiquer aux personnes qui la fréquentent les valeurs évangéliques d’une fraternité variée et solidaire, surtout quand quelqu’un traverse un moment difficile. En effet, votre vie fraternelle et vos divers engagements sont capables de vous faire ressentir la fidélité de l’amour de Dieu et sa proximité. Un signe, un signal.

       En cette année dédiée à saint Joseph, je vous invite à redécouvrir le visage de cet homme de foi, de ce père tendre, modèle de fidélité et d’abandon confiant au dessein de Dieu. « La volonté de Dieu, son histoire, son projet, passent aussi à travers la préoccupation de Joseph. Joseph nous enseigne ainsi qu’avoir foi en Dieu comprend également le fait de croire qu’il peut agir à travers nos peurs, nos fragilités, notre faiblesse » (Lettre apostolique Patris corde, 2). Les fragilités ne doivent pas être laissées de côté : elles sont un lieu théologique. Ma fragilité, celle de chacun de nous est le lieu théologique de la rencontre avec le Seigneur. Les prêtres « surhommes » tournent mal, tous. Le prêtre frêle, qui connaît ses faiblesses et en parle avec le Seigneur, ça ira. Avec Joseph, nous sommes appelés à revenir à l’expérience d’actes simples d’accueil, de tendresse, de don de soi.

      Dans la vie communautaire, il y a toujours la tentation de créer de petits groupes fermés, de s’isoler, de critiquer et de dire du mal des autres, de se croire supérieur, plus intelligent. Les cancans c’est une habitude des groupes fermés, aussi une habitude des prêtres qui deviennent des vieux garçons : ils vont, parlent, médisent : cela n’aide pas. Et cela nous menace tous, et ce n’est pas bon. Nous devons abandonner cette habitude et regarder la miséricorde de Dieu et y penser. Puissiez-vous toujours vous accueillir les uns les autres comme un don. Dans une fraternité vécue dans la vérité, dans la sincérité des relations et dans une vie de prière, nous pouvons former une communauté où vous pouvez respirer l’air de la joie et de la tendresse.

      Je vous encourage à vivre les précieux moments de partage et de prière communautaire dans une participation active et joyeuse. Même des moments de gratuité, de rencontre gratuite… Le prêtre est un homme qui, à la lumière de l’Évangile, répand autour de lui le goût de Dieu et transmet l’espérance aux cœurs inquiets : c’est ainsi qu’il doit en être.

      Les études que vous faites dans les différentes universités romaines vous préparent à vos futures tâches de pasteurs, et elles vous permettent de mieux apprécier la réalité dans laquelle vous êtes appelés à annoncer l’Évangile de la joie. Cependant, vous ne vous rendez pas sur le terrain pour appliquer les théories sans prendre en considération l’environnement dans lequel vous vous trouvez, ainsi que les personnes qui vous sont confiées. Je vous souhaite d’être « des pasteurs avec « l’odeur des brebis » » (Homélie du 28 mars 2013), des personnes capables de vivre, de rire et de pleurer avec les vôtres, en un mot de communiquer avec eux.

      Cela m’inquiète, quand on fait des réflexions, des pensées sur le sacerdoce, comme si c’était une chose de laboratoire : ce prêtre, cet autre prêtre… On ne peut pas réfléchir sur le prêtre en dehors du saint peuple de Dieu. Le sacerdoce ministériel est une conséquence du sacerdoce baptismal du saint peuple fidèle de Dieu. Il ne faut pas l’oublier. Si vous pensez à un sacerdoce isolé du peuple de Dieu, ce n’est pas un sacerdoce catholique, non ; et même pas chrétien. Dépouillez-vous de vous-mêmes, de vos idées préconçues, de vos rêves de grandeur, de votre affirmation de soi, pour mettre Dieu et les personnes au centre de vos préoccupations quotidiennes. Pour mettre le saint peuple fidèle de Dieu au centre, il faut être des pasteurs.

« Non, je voudrais être seulement un intellectuel, pas un pasteur » : mais, demande la réduction à l’état laïc, cela t’ira mieux, et sois un intellectuel. Mais si tu es prêtre, sois un pasteur. Tu seras un pasteur, de tant de façons, mais toujours au milieu du peuple de Dieu. Ce que Paul a rappelé à son disciple bien-aimé : « Souviens-toi de ta mère, ta grand-mère, du peuple qui t’ont enseigné ». Le Seigneur dit à David : « Je t’ai choisi de derrière le troupeau », de là.

        Chers frères prêtres, je vous invite à avoir toujours de grands horizons, à rêver, à rêver d’une Église entièrement au service, d’un monde plus fraternel et solidaire. Et pour cela, en tant que protagonistes, vous avez votre contribution à offrir. N’ayez pas peur d’oser, de prendre des risques, d’aller de l’avant car vous pouvez tout avec le Christ qui vous donne la force (cf. Ph 4, 13).

     Avec lui, vous pouvez être des apôtres de la joie, en cultivant en vous la gratitude d’être au service de vos frères et de l’Église. Et le sens de l’humour va de pair avec la joie. Un prêtre qui n’a pas le sens de l’humour, ne plaît pas, quelque chose ne va pas. Imitez ces grands prêtres qui rient des autres, d’eux-mêmes et même de leur propre ombre : le sens de l’humour c’est l’une des caractéristiques de la sainteté, comme je l’ai souligné dans l’Exhortation apostolique sur la sainteté, Gaudete et exultate.

     Et cultivez en vous la gratitude d’être au service de vos frères et de l’Église. En tant que prêtres, vous avez été « oints de l’huile de la joie pour oindre de l’huile de joie » (Homélie du 17 avril 2014). Et ce n’est qu’en restant enraciné dans le Christ que vous pourrez éprouver une joie qui vous pousse à gagner les cœurs. La joie sacerdotale est la source de votre agir en missionnaires de votre temps.

      Enfin, je vous invite à cultiver la gratitude. Gratitude envers le Seigneur pour ce que vous êtes les uns pour les autres. Avec vos limites, vos faiblesses, vos tribulations, il y a toujours un regard d’amour posé sur vous et qui vous donne confiance. La gratitude « est toujours « une arme puissante » » (Lettre aux prêtres à l’occasion du 160e anniversaire de la mort de saint Jean-Marie Vianney, 4 août 2019), qui permet de garder allumée la flamme de l’espérance dans les moments de découragement, de solitude et d’épreuve.

     Je confie chacun de vous, les membres de vos familles, le personnel de votre maison, ainsi que les membres de la paroisse de Saint-Louis-des-Français à l’intercession de la Vierge Marie et à la protection de saint Louis. Je vous bénis de tout mon cœur et je vous demande de ne pas oublier de prier pour moi, car j’en ai besoin. Cette tâche n’est pas facile.

Et dans les livres de spiritualité il y a un chapitre – dans certains livres, mais pensons à Saint Alfonse-Marie de Liguori et tant d’autres – un chapitre sur un thème puis un exemple, et certains disent : « Où l’on prouve ce qui a été dit par un exemple « , et ils donnent un exemple de vie.

       Aujourd’hui, avant que vous n’entriez, le père Landousies m’a dit qu’à la fin du mois de juin il quittera ce bureau ici, à la curie : il a été mon traducteur français depuis longtemps.

Mais je voudrais faire un résumé de sa personne. C’est un exemple. J’ai trouvé en lui le témoignage d’un prêtre heureux, d’un prêtre conséquent, d’un prêtre qui a su vivre avec des martyrs déjà béatifiés – qu’il connaissait individuellement – et aussi de vivre avec une maladie dont on ne savait pas ce que c’était, avec la même paix, avec le même témoignage.

Et je profite publiquement, même devant L’Osservatore Romano, tout le monde, pour le remercier de son témoignage, qui m’a fait du bien à maintes reprises. Sa façon d’être m’a fait du bien. Il va s’en aller, mais il va exercer son ministère à Marseille, et il fera tant de bien avec cette capacité qu’il a d’accueillir tout le monde. Mais il laisse ici la bonne odeur du Christ, la bonne odeur d’un prêtre, d’un bon prêtre. Alors devant vous, je lui dis merci, merci pour tout ce que tu as fait.

 

Copyright – Traduction de Zenit, Anita Bourdin

 

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31 mai 2021 1 31 /05 /mai /2021 14:00

 

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25 mai 2021 2 25 /05 /mai /2021 13:30

 

article publié par "Église Catholique en France"

 

      Conformément à la volonté du pape François, la mémoire de Marie Mère de l’Église est désormais obligatoire pour toute l’Église de rite romain, le lundi après la Pentecôte. La Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements publie a publié samedi 3 mars 2018 un décret signé le 11 février 2018, date du cent-soixantième anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes.

 

     Ce décret institue la mémoire obligatoire de Marie Mère de l’Église pour toute l’Église universelle. Depuis plusieurs années déjà, dans certains pays et certains Ordres et Communautés religieuses, on célébrait déjà, le lundi de Pentecôte, la mémoire de Marie Mère de l’Église. Une messe votive existe déjà à ce titre dans le Missel Romain. Le pape Jean-Paul II avait déjà permis d’invoquer Marie Mère de l’Église dans la litanie ! A partir de cette année, c’est donc toute l’Église Catholique qui célébrera la messe du lundi de Pentecôte en l’honneur de Marie, Mère de l’Église.

 

Pourquoi Marie est-elle Mère de l’Église  (lire la suite de l'article)

 

 

 

 

 

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24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 13:15
Audience générale du 19 mai 2021 © Vatican Media

Audience générale du 19 mai 2021 © Vatican Media

Catéchèse : « Ayez le courage de dire à Dieu : mais pourquoi… ? »

« Nos expressions les plus dures et les plus amères »

« Ayez le courage de dire à Dieu : mais pourquoi… ? » a encouragé le pape François à l’audience générale de ce mercredi matin, 19 mai 2021. Et même, a-t-il ajouté, « se mettre un peu en colère fait du bien », pour « attirer le cœur de notre Père vers notre misère, vers notre difficulté, vers notre vie ».

« Dieu nous répondra », a-t-il affirmé dans sa catéchèse depuis la Cour Saint-Damase du Vatican : « Il recueillera même nos expressions les plus dures et les plus amères, avec l’amour d’un père et les considérera comme un acte de foi, comme une prière. »

Méditant sur les difficultés de la prière, le pape a invité notamment à la « vigilance » : « Toutes les minutes de notre vie sont précieuses et ne doivent pas être perdues en distractions. »

« Quand l’imagination tourne en rond, tourne en rond, tourne en rond… Il nous faut l’arrêter et la mettre en cage, avec attention », a-t-il aussi recommandé.

Au fil de sa méditation, le pape a aussi mis en garde contre la « sécheresse spirituelle avec un cœur gris » : « Le cœur doit être ouvert et lumineux, afin que la lumière du Seigneur y entre. Et si elle n’entre pas, il faut l’attendre avec espérance. »

Voici la traduction de sa catéchèse fournie par le Saint-Siège.

 

Catéchèse – 34. Distraction, aridité, acédie

 

Chers frères et sœurs, bonjour!

 

      En suivant le modèle du Catéchisme, au cours de cette catéchèse, nous nous référons à l’expérience vécue de la prière, en tentant d’en indiquer certaines difficultés, très communes, qui doivent être identifiées et surmontées. Prier n’est pas facile : il y a de nombreuses difficultés qui se présentent dans la prière. Il faut les connaître, les identifier et les surmonter.

     Le premier problème qui se présente à celui qui prie est la distraction (cf. CEC, n. 2729). Tu commences à prier, puis ton esprit erre, erre, dans le monde entier ; ton cœur est là, l’esprit est là… La distraction de la prière. La prière coexiste souvent avec la distraction. En effet, l’esprit humain a du mal à s’arrêter longtemps sur une seule pensée. Nous faisons tous l’expérience de ce tourbillon constant d’images et d’illusions en mouvement constant, qui nous accompagne même pendant notre sommeil. Et nous savons tous qu’il n’est pas bon de céder à ce penchant désordonné.

     Lutter pour gagner et maintenir la concentration ne concerne pas seulement la prière. Si l’on n’atteint pas un degré suffisant de concentration, on ne peut pas étudier avec profit ni même bien travailler. Les athlètes savent que les compétitions ne se remportent pas seulement avec l’entraînement physique, mais aussi avec la discipline mentale : surtout avec la capacité de rester concentrés et de maintenir vive l’attention.

 

     Les distractions ne sont pas coupables, mais elles doivent être combattues. Dans le patrimoine de notre foi, il existe une vertu qui est souvent oubliée, mais qui est très présente dans l’Evangile. Elle s’appelle « vigilance ». Et Jésus le dit tant : « Veillez. Priez ». Le Catéchisme la cite de façon explicite dans son instruction sur la prière (cf. n. 2730). Souvent, Jésus rappelle les disciples au devoir d’une vie sobre, guidée par la pensée que tôt ou tard, Il reviendra, comme un époux des noces ou un maître d’un voyage. Mais ne connaissant ni l’heure, ni le jour de son retour, toutes les minutes de notre vie sont précieuses et ne doivent pas être perdues en distractions. A un moment que nous ignorons, la voix de notre Seigneur retentira : ce jour-là, bienheureux ces serviteurs qu’Il trouvera occupés, encore concentrés sur ce qui compte véritablement. Ils ne se sont pas dispersés en courant après toutes les attractions qui leur venaient à l’esprit, mais ils ont cherché à marcher sur la juste voie, en faisant le bien et en faisant leur devoir. Voilà la distraction : quand l’imagination tourne en rond, tourne en rond, tourne en rond… Sainte Thérèse appelait cette imagination qui erre, erre dans la prière, « la folle de la maison » : c’est comme une folle qui te fait tourner en rond, tourner en rond… Il nous faut l’arrêter et la mettre en cage, avec attention.

 

      Le temps de la sécheresse mérite un discours à part. Le Catéchisme le décrit en ces termes : « Le cœur est sevré, sans goût pour les pensées, souvenirs et sentiments, même spirituels. C’est le moment de la foi pure qui se tient fidèlement avec Jésus dans l’agonie et au tombeau » (n. 2731). La sécheresse nous fait penser au Vendredi Saint, à la nuit et au Samedi Saint, toute la journée : Jésus n’est pas là, il est dans la tombe ; Jésus est mort : nous sommes seuls. Et cela est la pensée-mère de la sécheresse. Souvent, nous ne savons pas quelles sont les causes de la sècheresse : cela peut dépendre de nous-mêmes, mais aussi de Dieu, qui permet certaines situations de la vie extérieure ou intérieure. Ou, parfois, ce peut être un mal à la tête ou un mal au foie qui t’empêche d’entrer dans la prière. Souvent, nous ne connaissons pas bien la raison. Les maîtres spirituels décrivent l’expérience de la foi comme une alternance constante de temps de consolation et de désolation ; des moments où tout est facile, tandis que d’autres sont marqués par une grande pesanteur. Souvent, quand nous rencontrons un ami, nous disons : « Comment vas-tu ? » – « Aujourd’hui je suis déprimé ». Souvent, nous sommes « déprimés », c’est-à-dire que nous n’éprouvons pas de sentiments, nous ne trouvons pas de consolations, nous n’y arrivons pas. Ce sont ces jours gris… Et il y en a beaucoup, dans la vie ! Mais le danger est d’avoir le cœur gris : quand cette « déprime » arrive au cœur et le rend malade… Il y a des gens qui vivent avec le cœur gris. C’est terrible : on ne peut pas prier, on ne peut pas sentir la consolation avec le cœur gris ! Et on ne peut toujours avoir une sécheresse spirituelle avec un cœur gris. Le cœur doit être ouvert et lumineux, afin que la lumière du Seigneur y entre. Et si elle n’entre pas, il faut l’attendre avec espérance. Mais ne pas l’enfermer dans le gris.

 

      Puis, une chose différente est l’acédie, un autre défaut, un autre vice, qui est une véritable tentation contre la prière et, plus généralement, contre la vie chrétienne. L’acédie est « une forme de dépression due au relâchement de l’ascèse, à la baisse de la vigilance, à la négligence du cœur » (CEC, n. 2733). C’est l’un des sept « péchés capitaux » parce que, alimenté par la présomption, il peut conduire à la mort de l’âme.

 

     Comment faire, donc, dans cette succession d’enthousiasmes et de découragements ? Il faut apprendre à marcher toujours. Le véritable progrès de la vie spirituelle ne consiste pas à multiplier les extases, mais à être capables de persévérer dans les moments difficiles :  marche, marche, marche… Et si tu es fatigué, arrête-toi un peu et recommence à marcher. Mais avec persévérance. Rappelons la parabole de saint François sur la joie parfaite : ce n’est pas dans les fortunes infinies qui pleuvent du Ciel que l’on mesure la capacité d’un frère, mais dans le fait de marcher avec constance, même lorsque l’on n’est pas reconnu, même lorsque l’on est maltraité, même lorsque tout a perdu le goût des débuts. Tous les saints sont passés par cette « vallée obscure », et ne nous scandalisons pas si, en lisant leur journal, nous écoutons le compte-rendu de soirées de prière sans entrain, vécue sans goût. Il faut apprendre à dire : « Même si Toi, mon Dieu, sembles faire de tout pour que je cesse de croire en Toi, moi au contraire je continue à te prier ». Les croyants n’éteignent jamais la prière ! Parfois, elle peut ressembler à celle de Job, qui n’accepte pas que Dieu le traite de façon injuste, proteste et le prend à parti. Mais souvent, même protester devant Dieu est une façon de prier ou, comme disait cette petite vieille, « se mettre en colère contre Dieu est aussi une façon de prier », parce que souvent, le fils se met en colère contre son père : c’est un mode de relation avec le père ; parce qu’il le reconnaît comme « père », il se met en colère…

 

       Et nous aussi, qui sommes beaucoup moins saints et patients que Job, nous savons qu’à la fin, au terme de ce temps de désolation, au cours duquel nous avons élevé au Ciel des cris muets et de nombreux « pourquoi ? », Dieu nous répondra. N’oubliez pas la prière du « pourquoi ? » : c’est la prière que font les enfants quand ils commencent à ne pas comprendre les choses et les psychologues l’appellent « l’âge des pourquoi », parce que l’enfant demande à son père : « Papa, pourquoi… ? Papa, pourquoi… ? Papa, pourquoi… ? Mais attention : l’enfant n’écoute pas la réponse du père. Le père commence à répondre et l’enfant arrive avec un autre pourquoi.  Il veut seulement attirer le regard de son père sur lui ; et quand nous nous mettons un peu en colère contre Dieu, et que nous commençons à demander des pourquoi, nous sommes en train d’attirer le cœur de notre Père vers notre misère, vers notre difficulté, vers notre vie. Mais oui, ayez le courage de dire à Dieu : « Mais pourquoi… ? ». Parce que parfois, se mettre un peu en colère fait du bien, parce que cela réveille ce rapport de fils à Père, de fille à Père, que nous devons avoir avec Dieu. Et Il recueillera même nos expressions les plus dures et les plus amères, avec l’amour d’un père et les considérera comme un acte de foi, comme une prière.

 

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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 13:32
 

L'Ascension du Christ, Giotto, Chapelle des Scrovegni, Padoue (Italie) © DR

L'Ascension du Christ, Giotto, Chapelle des Scrovegni, Padoue (Italie) © DR

 

« Le bon combat »,
tweet du pape pour l’Ascension

La mission que Dieu nous confie

 

« En même temps, ajoute le pape, elle nous rappelle la mission que le Seigneur nous a confiée ici sur terre. Que le Saint-Esprit nous guide dans le bon combat que nous devons mener. »

 

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18 mai 2021 2 18 /05 /mai /2021 14:17

Située entre Pâques et la Pentecôte, c’est-à-dire entre la résurrection du Christ et la venue de l’Esprit Saint sur le groupe des apôtres, lAscension ne peut être comprise qu’en lien avec ces deux évènements. LAscension fait partie du déploiement inouï de Pâques : par sa mort et sa Résurrection, le Christ a sauvé l’homme qui, à sa suite, est désormais appelé à rejoindre Dieu pour vivre dans sa gloire.

 

 

Une Présence dans l’absence

Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, pendant les quarante jours qui ont suivi Pâques, le Christ ressuscité s’est plusieurs fois montré aux disciples. LAscension marque la fin des apparitions du Ressuscité : Jésus “est monté au ciel”, c’est-à-dire que désormais, ses disciples devront faire le deuil d’un certain type de présence, d’une présence charnelle. Grâce à l’Esprit donné à la Pentecôte, ils vont expérimenter une nouvelle manière, pour Jésus ressuscité, de leur être présent. Désormais, les disciples devront “croire sans voir”, ou plutôt “croire parce qu’ils ont vu” (Jn 20, 30-31). C’est sur leur témoignage crédible que nous fondons notre foi.

La liberté des chrétiens passe par une prise de distance de la part du Christ. « Il est bon pour vous que je m’en aille », dit Jésus (Jean 16,7). Lui qui ne se laisse pas posséder ni étreindre ne s’impose pas davantage : il laisse ses disciples libres de croire, et donc d’aimer véritablement car librement.

Il fait de nous des témoins

Mais cette absence est en même temps forte d’une promesse et d’une invitation à la mission : « vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».

Il ne s’agit pas de rester les yeux levés vers le ciel. LAscension est un appel à la responsabilité. C’est aux chrétiens désormais d’être témoins du Christ ! Le mystère de l’Ascension signifie que le temps des témoins commence, le temps de l’Église. Sans Ascension, pas d’Église. Jésus va rendre ses disciples et apôtres définitivement capables de porter témoignage. Désormais Pierre va parler et enseigner avec autorité comme Jésus, de même que Paul.

De la tristesse à la joie

L’Ascension n’est donc pas la célébration d’un départ triste. Les disciples étaient tristes avant, quand ils ne comprenaient pas le sens des événements de Jérusalem, quand ils ne comprenaient pas que le Messie devait souffrir pour entrer dans la gloire, surtout tant qu’ils n’avaient pas compris que Jésus devait monter vers le Père pour envoyer l’Esprit.

article publié par "Église Catholique en France".

 

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