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14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 13:00

 

Par le père Jérôme Pomié,

Prêtre référent du Service Diocésain du Catéchuménat

 

Chers amis,

 

Le Pape François a convoqué le monde entier et invité à se rejoindre toutes les religions et les traditions spirituelles pour nous unir dans une journée mondiale de prière pour l'arrêt de la pandémie (je dirai, pour la mort du Covid); journée de prière, de jeûnes et d’œuvres de charité. Vous trouverez dans le lien ci-dessous les informations nécessaires.

 

Vous trouverez la fiche de prière de ce jour. (lien ci-dessous)

 

Souvenez-vous ... avec armement de patience (à votre égard), de charité (à mon égard), de prière (à l'égard de tous).

 

Aujourd'hui, je célébrerai Sexte à 12h, la messe à 18 h (Vêpres intégrées)  et les complies à 22h. Ces célébrations seront retransmises (normalement) en direct sur la chaîne Youtube du Catéchuménat.

 

Continuons à prendre soin les uns des autres, à prier pour nos candidats appelés et associés (BNI), et à nous réfugier sans modération sous le manteau de Notre-Dame.

 

Votre Abbé, Jérôme

Journée de prière mondiale et inter-religieuse pour l'arrêt de la pandémie
Journée de prière, de jeûne et d’œuvres de charité
L'église Catholique au service de la famille dans le Lot et Garonne (47)
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13 mai 2020 3 13 /05 /mai /2020 13:30
9 MAI 2020 - LE PAPE FRANÇOIS LORS DE LA MESSE À LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE MARTHE : "LE DIABLE VEUT DÉTRUIRE L'ÉGLISE PAR L'ENVIE DE POUVOIR ET D'ARGENT "
9 MAI 2020 - LE PAPE FRANÇOIS LORS DE LA MESSE À LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE MARTHE : "LE DIABLE VEUT DÉTRUIRE L'ÉGLISE PAR L'ENVIE DE POUVOIR ET D'ARGENT "

Lors de la messe à la maison Sainte Marthe samedi 9 mai, le Pape François s’est souvenu de la mémoire de Sainte Louise de Marillac, et a prié pour les religieuses vincentiennes qui l’aident et vivent à la maison Sainte Marthe.

 

Lors de la messe de ce samedi de la quatrième semaine de Pâques, le Souverain Pontife a d’abord rappelé la mémoire de Sainte Louise de Marillac (proclamée sainte patronne des œuvres sociales en 1960), et a prié pour les religieuses qui l’aident au quotidien : celles qui vivent dans la maison Sainte Marthe et dirigent le dispensaire pédiatrique du Vatican, «cet hôpital depuis près de 100 ans et qui ont travaillé ici, à Sainte Marthe, pour cet hôpital. Que le Seigneur bénisse les sœurs.»

 

La mémoire de sainte Louise de Marillac est normalement célébrée le 15 mars, mais comme cette date coïncidait cette année avec le troisième dimanche de Carême, elle a été déplacée. Les sœurs qui travaillent à la maison Sainte Marthe appartiennent à la Congrégation des Filles de la Charité, la Congrégation fondée par Sainte Louise de Marillac (famille vincentienne).  Un tableau de la sainte a été apporté à la chapelle. 

 

Dans son homélie, le Pape a commenté le passage des Actes des Apôtres (Actes 13, 44-52) dans lequel les Juifs d'Antioche «remplis de jalousie et de paroles insultantes» s'opposent aux déclarations de Paul sur Jésus. Puis ils provoquent l'agitation parmi les femmes pieuses de la noblesse et les notables de la ville, créant une persécution qui a obligé Paul et Barnabé à quitter le territoire.

 

D'une part, a observé le Pape, il y  la Parole de Dieu qui fait grandir la persécution et d'autre part, «quel est l'instrument du diable pour détruire l'annonce de l’Évangile ? L'envie. Le Livre de la Sagesse le dit clairement : "Par l'envie du diable, le péché est entré dans le monde" - envie, jalousie... Toujours ce sentiment amer, amer. Ces gens ont vu comment l'Évangile a été prêché et ils se sont mis en colère, ils se sont rongés les uns les autres avec colère. Et cette colère les a poussés à continuer : c'est la colère du diable, c'est la colère qui détruit, la colère de ce "Crucifié, crucifié !", de ce supplice de Jésus. Il veut détruire. Toujours. Toujours

 

'Église, a rappelé François, «se situe entre les consolations de Dieu et les persécutions du monde». Et à une Église «qui n'a pas de difficulté manque quelque chose» et «si le diable est calme, les choses ne vont pas bien». «Toujours la difficulté, la tentation, la lutte... la jalousie qui détruit. Le Saint-Esprit fait l'harmonie de l'Église et le mauvais esprit détruit. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à aujourd'hui. Toujours cette lutte». Et «l'instrument de cette jalousie», a observé François, sont «les pouvoirs temporels». «Dans ce passage, il est dit que "les Juifs ont provoqué l'agitation chez les femmes pieuses de la noblesse". Ils sont allés voir ces femmes et leur ont dit : "Ce sont des révolutionnaires, chassez-les". Et "les femmes ont parlé aux autres et les ont chassées. Les femmes pieuses de la noblesse ... Et aussi les notables de la ville: ils vont au pouvoir temporel et le pouvoir temporel peut être bon, les gens peuvent être bons, mais le pouvoir en tant que tel est toujours dangereux. Le pouvoir du monde contre le pouvoir de Dieu déplace tout cela et toujours derrière ceci, ce pouvoir, il y a de l'argent.»

 

«Ce qui se passe dans l'Église primitive, a affirmé le Pape, c'est-à-dire l'œuvre de l'Esprit pour construire l'Église, pour harmoniser l'Église, et l'œuvre du mauvais esprit pour la détruire - le recours aux pouvoirs temporels pour arrêter l'Église, pour détruire l'Église - n'est qu'un développement de ce qui se passe au matin de la Résurrection. Les soldats, voyant ce triomphe, sont allés voir les prêtres et ont acheté la vérité... les prêtres. Et la vérité a été réduite au silence. Dès le premier matin de la Résurrection, le triomphe du Christ, il y a cette trahison, ce silence de la parole du Christ, ce silence du triomphe de la Résurrection avec le pouvoir temporel : les grands prêtres et l'argent

 

Le Pape a conclu par une exhortation : «Soyons prudents, faisons attention à la prédication de l'Évangile» afin de ne jamais tomber dans la tentation de «mettre notre confiance dans les pouvoirs temporels et l'argent». «La confiance des chrétiens, c'est Jésus-Christ et le Saint-Esprit qu'Il a envoyé et c'est précisément le Saint-Esprit qui est le levain, la force qui fait grandir l'Église. Oui, l'Église avance, dans la paix, avec résignation, dans la joie : entre les consolations de Dieu et les persécutions du monde.»

 

Après la communion, le Pape François a invité les fidèles ne pouvant communier sacramentellement à réciter l’acte de communion spirituelle suivant:

 

«Mon Jésus, je crois à votre présence dans le Très Saint Sacrement. Je vous aime plus que toute chose et je désire que vous veniez dans mon âme. Je ne puis maintenant vous recevoir sacramentellement dans mon Cœur: venez‐y au moins spirituellement. Je vous embrasse comme si vous étiez déjà venu, et je m'unis à vous tout entier. Ne permettez pas que j'aie jamais le malheur de me séparer de vous».

 

Il y a ensuite eu un temps d’adoration du Saint-Sacrement, suivi de la bénédiction eucharistique.

 

Avant que le Saint-Père ne quitte la chapelle, dédiée à l’Esprit-Saint, l’antienne mariale du temps pascal Regina Cœli a été entonnée:

 

Regína caeli laetáre, allelúia. 

Quia quem merúisti portáre, allelúia.

Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

Ora pro nobis Deum, allelúia.

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7 mai 2020 4 07 /05 /mai /2020 13:48
VATICAN - L'OCCASION DE METTRE DE L'ORDRE DANS NOTRE VIE - CORONAVIRUS - ENCYCLIQUE " LAUDATO SI' "
VATICAN - L'OCCASION DE METTRE DE L'ORDRE DANS NOTRE VIE - CORONAVIRUS - ENCYCLIQUE " LAUDATO SI' "
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 07:45
LE PAPE À SAINTE-MARTHE, LORS DE LA MESSE DU 2 MAI, PRIE POUR QUE LES DIRIGEANTS RESTENT UNIS POUR LE BIEN DE LEUR PEUPLE

 

Lors de la messe de ce samedi 2 mai, célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a prié pour tous les responsables politiques. Il a également invité à la persévérance et à la fermeté dans la foi, en demandant au Seigneur le don de l’Esprit-Saint pour nous garder fidèles dans l’épreuve.

 

 

Au début de cette messe du samedi de la 3e semaine du temps pascal, le Saint-Père a formulé l’intention suivante:

 

«Prions aujourd'hui pour les dirigeants qui ont la responsabilité de prendre soin de leur peuple en ces temps de crise: chefs d'État, présidents de gouvernement, législateurs, maires, présidents de régions... Pour que le Seigneur les aide et leur donne de la force, car leur travail n'est pas facile. Et que lorsqu'il y a des différences entre eux, qu’ils comprennent qu'en temps de crise, ils doivent être très unis pour le bien du peuple, car l'unité est supérieure au conflit.

 

Aujourd'hui, samedi 2 mai, 300 groupes de prière se joignent à nous pour prier. Ils sont appelés les “madrugadores”, en espagnol, c'est-à-dire les lève-tôt : ceux qui se lèvent tôt pour prier, font un lever aux aurores de leur propre chef, pour la prière. Ils nous rejoignent aujourd'hui, en ce moment même, avec nous».

 

Dans son homélie, le Pape a commenté les lectures de ce jour, en commençant par le passage des Actes des Apôtres (Ac 9, 31-42) qui rapporte comment la première communauté chrétienne s'est consolidée et, avec la consolation de l'Esprit Saint, a grandi en nombre. Il est ensuite revenu sur l’évangile, issu de saint Jean (Jn 6, 60-69), où l’on assiste à la seconde confession de foi de Pierre: «Seigneur, à qui irions-nous ?
Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu.»

 

Voici une traduction de l’homélie du Saint-Père:

 

La première lecture commence ainsi: «En ces jours-là, l’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait». Un temps de paix. Et l'Église grandit. L'Église est tranquille, elle a le réconfort du Saint-Esprit, elle est en consolation. Les beaux jours... Puis suit la guérison d'Énée, puis Pierre ressuscite Tabitha... des choses qui se font en paix.

 

Mais il y a des temps qui ne sont pas des temps de paix, dans l'Église primitive: des temps de persécution, des temps difficiles, des temps qui mettent les croyants en crise. Les temps de crise. Et une période de crise, c'est ce dont nous parle l'Évangile de Jean aujourd'hui. Ce passage de l'Evangile est la fin de tout un épisode qui a commencé avec la multiplication des pains, puis ils ont voulu faire de Jésus le roi, Jésus va prier, ils ne le trouvent pas le lendemain, ils vont le chercher, ils l'amènent et Jésus leur reproche de le chercher pour donner de la nourriture et non pour les paroles de la vie éternelle ... et toute cette histoire se termine ici. Ils lui disent: «Donne-nous ce pain», et Jésus leur explique que le pain qu'il donnera est Son Corps et Son Sang.

 

À cette époque, de nombreux disciples de Jésus, après avoir entendu cela, ont dit: «Cette parole est rude: qui peut l'entendre?» Jésus avait dit que ceux qui n'avaient pas mangé Son Corps et Son Sang n'auraient pas la vie éternelle. Jésus avait dit: «Si vous mangez ma Chair et buvez mon Sang, vous ressusciterez au dernier jour». C’est ce que Jésus avait dit, et «cette parole est dure, elle est trop dure. Quelque chose ne va pas bien ici. Cet homme a dépassé les limites». Et c'est une période de crise. Il y a eu des moments de paix et des moments de crise. Jésus savait que les disciples murmuraient: ici, il y a une distinction entre les disciples et les apôtres. Les disciples étaient ces 72 ou plus, les apôtres étaient les Douze. Car Jésus savait dès le début qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui allait le trahir. Et c'est pourquoi, face à cette crise, Il leur rappelle: «C'est pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si mon Père ne l’attire». Il reprend cette attirance pour le Père: le Père nous attire vers Jésus. Et c'est ainsi que la crise se résout.

 

Et à partir de ce moment-là, beaucoup de ses disciples sont repartis, et ne sont plus allés avec lui. Ils ont pris leurs distances. «Cet homme est un peu dangereux, un peu... mais ces doctrines... oui, c'est un homme bon, il prêche et guérit, mais quand il en vient à ces choses étranges... allons, s'il vous plaît, partons». Et les disciples d'Emmaüs aussi, au matin de la résurrection: «Ah, oui, chose étrange: les femmes qui disent que le tombeau ... mais ça ne sent pas bon», disaient-ils, «partons vite parce que les soldats vont venir nous crucifier». Les soldats qui gardaient le tombeau aussi: ils avaient vu la vérité, mais ils ont préféré vendre leur secret et «soyons prudents: ne nous lançons pas dans ces histoires, qui sont dangereuses».

 

Un moment de crise est un moment de choix, c'est un moment qui nous met devant les décisions que nous devons prendre : nous avons tous eu et aurons des moments de crise dans la vie. Crises familiales, crises matrimoniales, crises sociales, crises du travail, nombreuses crises... Cette pandémie est aussi un moment de crise sociale.

 

Comment réagir dans ce moment de crise? «À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner». Jésus prend la décision d'interroger les apôtres. «Alors Jésus dit aux Douze: “Voulez-vous partir, vous aussi ? Prenez une décision”». Et Pierre fait sa deuxième confession: «Simon-Pierre lui répondit: “Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.

Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu”». Pierre a confessé, au nom des Douze, que Jésus est le Saint de Dieu, le Fils de Dieu. La première confession: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant», et immédiatement après, lorsque Jésus a commencé à expliquer Sa Passion à venir, il l'a arrêté: «Non, non, Seigneur, pas ça !», et Jésus lui a fait des reproches. Mais Pierre a un peu mûri et ici, il ne fait pas de reproches. Il ne comprend pas ce que dit Jésus, ce «mangez ma Chair, buvez mon Sang»: il ne comprend pas. Mais il fait confiance au Maître. Il lui fait confiance. Et il fait cette deuxième confession : «Mais à qui irions-nous, Tu as les paroles de vie éternelle».

 

Cela nous aide tous à traverser la crise. Dans mon pays, il y a un dicton qui dit : "Quand tu montes à cheval et que tu dois traverser une rivière, s'il te plaît, ne change pas de cheval au milieu de la rivière". En temps de crise, être très ferme dans la foi. Ceux qui sont partis, ils ont changé de chevaux, ils ont cherché un autre maître qui n'était pas si rude, comme ils lui disaient. Dans les moments de crise, il y a de la persévérance, le silence; demeurer là où nous sommes, toujours. Ce n'est pas le moment de faire des changements. C'est le moment de la fidélité, de la fidélité à Dieu, de la fidélité aux choses que nous avons prises auparavant; c'est aussi le moment de la conversion parce que cette fidélité nous inspirera à faire quelques changements pour le bien, à ne pas nous éloigner du bien.

 

Des moments de paix et des moments de crise. Nous, les chrétiens, devons apprendre à gérer les deux. Les deux. Certains pères spirituels disent que le moment de la crise revient à passer par le feu pour devenir fort. Que le Seigneur nous envoie l'Esprit Saint pour savoir résister aux tentations dans les moments de crise, pour savoir être fidèle aux premiers mots, avec l'espoir de vivre après des moments de paix. Pensons à nos crises: crises familiales, crises de voisinage, crises du travail, crises sociales du monde, du pays... beaucoup de crises, beaucoup de crises.

 

Que le Seigneur nous donne la force - en temps de crise - de ne pas vendre notre foi».

 

Après la communion, le Pape a invité les fidèles ne pouvant pas communier à réciter l’acte de communion spirituelle suivant:

 

«Mon Jésus, je crois à votre présence dans le Très Saint Sacrement. Je vous aime plus que toute chose et je désire que vous veniez dans mon âme. Je ne puis maintenant vous recevoir sacramentellement dans mon Cœur : venez‐y au moins spirituellement. Je vous embrasse comme si vous étiez déjà venu, et je m'unis à vous tout entier. Ne permettez pas que j'aie jamais le malheur de me séparer de vous».

 

Il y a ensuite eu un temps d’adoration du Saint-Sacrement, suivi de la bénédiction eucharistique.

 

Puis, avant que le Saint-Père ne quitte la chapelle, dédiée à l’Esprit-Saint, l’antienne mariale du temps pascal Regina Cœli a été entonnée:

 

Regína caeli laetáre, allelúia.
Quia quem merúisti portáre, allelúia.
Resurréxit, sicut dixit, allelúia.
Ora pro nobis Deum, allelúia.

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30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 13:24

                                                                          Prière


 Sous l’abri de ta miséricorde,

nous nous réfugions,
Sainte Mère de Dieu.
Ne méprise pas nos prières
quand nous sommes dans l’épreuve,
mais de tous les dangers
délivre-nous toujours,
Vierge glorieuse,
Vierge bienheureuse

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29 avril 2020 3 29 /04 /avril /2020 13:41
CHANSON SUR LE COVID-19 VENANT DU KÉNYA, PAR LE GROUPE WAKA WAKA

Kenya : Une chanson sur le Covid-19 retentit à l’échelle mondiale


Les jeunes musiciens du groupe Waka Waka, basé à Nairobi au Kenya, ont vu leur chanson contre le Covid-19 retentir à l’échelle internationale. Exécutée dans un style reggae, la chanson appelle à l’espoir et lance le même message que le psalmiste : « Non, je ne mourrai pas, je vivrai » (Psaumes 118, 17).


À l’occasion de la 50e édition de la Journée mondiale de la Terre, célébrée le mercredi 22 avril, le Mouvement catholique mondial pour le climat, une organisation basée à Rome, qui travaille pour mieux prendre soin de notre maison commune, a reconnu et plébiscité la chanson d’un groupe musical kenyan sur le Covid-19. De fait, le mouvement écologique, dont le document fondateur est l’Encyclique du Pape François Laudato Si’, avait posté ladite chanson dans un Tweet et invité ses followers à la partager avec leurs amis.


Il y a de la place pour l’espoir


La chanson du groupe Waka Waka intitulée « Anti Covid-19 » appelle à la solidarité mondiale face à la pandémie du Covid-19 et lance un vibrant appel d’espoir à travers les paroles de son refrain : « Il y a de la place pour l’espoir. N’ayez pas peur. Dieu est au contrôle ». Exécutée dans un style reggae à seulement 2 minutes 54 secondes, le morceau commence par un métissage de culture, unissant Kezamutima, d'origine burundaise, et Lusungu Kumwenda du Malawi, avec des paroles qui allument et réchauffent les coeurs des mélomanes : « J'ai pleuré pour la justice et je suis ici pour résister au Covid-19. Je dis : N'ayez pas peur, nous ne sommes pas prêts à mourir ».

 


Évangéliser au moyen de la musique


Qu’une telle invitation ait un retentissement international, le fondateur et leader du groupe Waka Waka, Steeven Kezamutima s’est dit encouragé et motivé : « Je suis tellement excité, tellement encouragé. J’ai l'impression que les organisations et les institutions reconnaissent le travail des jeunes dans l'Eglise et cela peut encourager de nombreux artistes à développer de bons thèmes vers l'évangélisation et à donner de l'espoir au peuple de Dieu ».

 


Le Covid-19 ne laisse personne indifférent


Parlant de l'inspiration de son groupe pour produire la chanson, Kezamutima qui coordonne Laudato Si' Generation en Afrique explique que la pandémie qui frappe l’humanité ne laisse personne indifférent : « Nous sommes tous en confinement et ressentons la douleur de cette vie difficile ainsi que la peine qu’éprouvent des familles qui perdent leurs proches et tant de personnes pauvres qui ne se battent pour gagner leur pain au quotidien ».

 


Qui sont-ils, les Waka Waka ?


Fondé en août 2016, le groupe musical Waka Waka est composé de dix jeunes franciscains séculiers étudiant à CUEA (The Catholic University of Eastern Africa) à Nairobi au Kenya, provenant de divers pays africains, dont le Kenya, le Malawi, le Burundi et la République démocratique du Congo. Ces jeunes dont la diversité représente une richesse pour l’inspiration de leurs chansons, pensent que « la musique joue un rôle essentiel dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus en raison de sa capacité à sensibiliser et à donner de l'espoir aux personnes qui risquent de subir un traumatisme pour diverses raisons ».

 

Vatican News - 25.04.2020

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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 13:52
MOIS DE MAI : LE PAPE INVITE À PRIER LE ROSAIRE, EN DONNANT SON « SECRET »  - LES DEUX PRIÈRES MARIALES DU PAPE FRANÇOIS

Une lettre et deux prières pour les fidèles du monde entier

 

avril 25, 2020 12:48 - Rédaction - Pape François 

 

LETTRE DU PAPE FRANÇOIS
à tous les fidèles pour le mois de Mai 2020

 

 

Chers frères et sœurs,

 

Le mois de mai est désormais tout proche, mois où le peuple de Dieu exprime avec une particulière intensité son amour et sa dévotion pour la Vierge Marie. Il est de tradition, en ce mois, de prier le Rosaire à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont “contraints” à valoriser, également du point de vue spirituel.

 

J’ai donc pensé proposer à tous de redécouvrir la beauté de prier le Rosaire à la maison pendant le mois de mai. On peut le faire ensemble ou personnellement; c’est à vous de choisir selon les situations, en évaluant les deux possibilités. Mais, de toute manière, il y a un secret pour le faire: la simplicité; et il est facile de trouver, aussi sur internet, de bons modèles de prières à suivre.

 

De plus, je vous offre les textes de deux prières à la Vierge que vous pourrez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même pendant le mois de mai, uni à vous spirituellement. Je les joins à cette lettre de sorte qu’elles soient mises à la disposition de tous.

 

Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, spécialement pour ceux qui souffrent le plus, et vous, s’il vous plait, priez pour moi. Je vous remercie et vous bénis de tout cœur.

 

                                             Rome, Saint Jean de Latran, 25 avril 2020
                                             Fête de Saint Marc Évangéliste

 

                                             FRANÇOIS

 

 

 

Prière 1

 

O Marie,
tu resplendis toujours sur notre chemin
comme signe de salut et d’espérance.
Nous nous confions à toi, Santé des malades,
qui, auprès de la croix, as été associée à la douleur de Jésus, en maintenant ta foi ferme.

 

Toi, Salut du peuple romain,
tu sais de quoi nous avons besoin
et nous sommes certains que tu veilleras afin que, comme à Cana de Galilée, puissent revenir la joie et la fête
après ce moment d’épreuve.

 

Aide-nous, Mère du Divin Amour,
à nous conformer à la volonté du Père et à faire ce que nous dira Jésus,
qui a pris sur lui nos souffrances
et s’est chargé de nos douleurs
pour nous conduire, à travers la croix, à la joie de la résurrection. Amen.

 

Sous Ta protection nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu. N’ignore pas nos supplications, nous qui sommes dans l’épreuve, et libère-nous de tout danger, O Vierge glorieuse et bénie.

 

 

Prière 2 

 

« Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. »

 

Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous recourons à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous ta protection.

 

O Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux dans cette pandémie du coronavirus, et réconforte ceux qui sont perdus et qui pleurent leurs proches qui sont morts, enterrés parfois d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont angoissés pour les personnes malades auprès desquelles, pour empêcher la contagion, ils ne peuvent être proches. Suscite la confiance en celui qui est inquiet pour l’avenir incertain et pour les conséquences sur l’économie et sur le travail.

 

Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve finisse et que revienne un horizon d’espérance et de paix. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.

 

Protège les médecins, les infirmiers et les infirmières, le personnel sanitaire, les volontaires qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et risquent leur vie pour sauver d’autres vies. Accompagne leur fatigue héroïque et donne-leur force, bonté et santé.

 

Sois aux côtés de ceux qui, nuit et jour, assistent les malades ainsi que des prêtres qui, avec sollicitude pastorale et engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.

 

Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, pour qu’ils trouvent de justes solutions pour vaincre ce virus.

 

Assiste les Responsables des Nations, pour qu’ils œuvrent avec sagesse, sollicitude et générosité, en secourant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en programmant des solutions sociales et économiques avec clairvoyance et avec esprit de solidarité.

 

Marie très Sainte, touche les consciences pour que les sommes considérables utilisées pour accroître et perfectionner les armements soient au contraire destinées à promouvoir des études adéquates pour prévenir de semblables catastrophes dans l’avenir.

 

Mère très aimée, fais grandir dans le monde le sens d’appartenance à une seule grande famille, dans la conscience du lien qui nous unit tous, pour que nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère avec un esprit fraternel et solidaire. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.

 

O Marie, Consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre dans la sérénité son cours normal.

 

Nous nous confions à Toi, toi qui resplendis sur notre chemin comme signe de salut et d’espérance, o clémente, o miséricordieuse, o douce Vierge Marie. Amen.

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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 13:30

 

Lors de l’audience générale de ce mercredi 22 avril 2020, depuis la bibliothèque du Palais apostolique, le Pape François a évoqué la 50e Journée Mondiale de la Terre. Situant sa réflexion dans la lignée de "Laudato Si’", il l’a présentée comme une «opportunité pour renouveler notre engagement à aimer notre maison commune et à en prendre soin».

«Comme la tragique pandémie de coronavirus est en train de nous le démontrer, c’est seulement ensemble et en prenant en charge les plus fragiles que nous pourrons vaincre les défis globaux», a expliqué le Pape François. Il a donc invité à s’engager dans le soin de la maison commune, l’être humain étant à la fois fait de «matière terrestre», dépendant des fruits de la terre, et portant un «souffle vital qui vient de Dieu».

Apportant son soutien aux mouvements de défense de l’environnement, le Pape remarque que la dégradation de la nature a atteint un niveau qui met en péril la survie de l’être humain. La crise actuelle a donc aussi une dimension spirituelle. «Nous avons péché contre la terre, contre notre prochain, et en définitive contre le Créateur, le Père bon qui fournit ce qu’il faut pour chacun et qui veut que nous vivions ensemble en communion et prospérité». «Dieu pardonne toujours, nous les hommes nous pardonnons parfois, mais la Terre ne pardonne jamais», a remarqué le Pape en citant un dicton espagnol.

Retrouver l’harmonie

L’enjeu pour chaque personne est donc de retrouver une relation harmonieuse avec son prochain, et avec toute la Création. Si nous «avons ruiné l’œuvre du Seigneur» en exploitant les ressources de la Terre à un rythme effréné, «nous sommes appelés à retrouver le sens du respect sacré pour la terre, parce qu’elle n’est pas seulement notre maison, mais aussi la maison de Dieu».

Le défi spirituel est de réveiller «le sens esthétique et contemplatif que Dieu a placé en nous», a expliqué François en reprenant les termes de l’exhortation apostolique Querida Amazonia. La conversion écologique doit également se concrétiser dans un sens politique, et le Pape a rappelé l’importance de deux évènements programmés dans les prochains mois: la COP15 de Kunming en Chine, sur la biodiversité, et la COP26 de Glasgow, en Écosse, sur le changement climatique. Mais au niveau international comme sur le plan national et local, la concertation est essentielle, et la transformation écologique doit partir du bas, d’un mouvement populaire, et non pas être imposée d’en haut.

«En ce temps pascal de renouveau, engageons-nous à aimer et apprécier le magnifique don de la terre, notre maison commune, et à prendre soin de tous les membres de la famille humaine. Comme frères et sœurs que nous sommes, supplions ensemble notre Père céleste : “Envoie-sur nous ton Esprit et renouvelle la face de la terre”», a conclu le Pape en citant le Psaume 104.

 

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24 avril 2020 5 24 /04 /avril /2020 08:10
PAPE FRANÇOIS : AUDIENCE GÉNÉRALE DU 22 AVRIL 2020  " RECONSTRUIRE UNE RELATION HARMONIEUSE AVEC LA CRÉATION "
PAPE FRANÇOIS : AUDIENCE GÉNÉRALE DU 22 AVRIL 2020  " RECONSTRUIRE UNE RELATION HARMONIEUSE AVEC LA CRÉATION "
 Audience générale: reconstruire une relation harmonieuse avec la Création

 

       Lors de l’audience générale de ce mercredi 22 avril 2020, depuis la bibliothèque du Palais apostolique, le Pape François a évoqué la 50e Journée Mondiale de la Terre. Situant sa réflexion dans la lignée de "Laudato Si’", il l’a présentée comme une «opportunité pour renouveler notre engagement à aimer notre maison commune et à en prendre soin».

 

«Comme la tragique pandémie de coronavirus est en train de nous le démontrer, c’est seulement ensemble et en prenant en charge les plus fragiles que nous pourrons vaincre les défis globaux», a expliqué le Pape François. Il a donc invité à s’engager dans le soin de la maison commune, l’être humain étant à la fois fait de «matière terrestre», dépendant des fruits de la terre, et portant un «souffle vital qui vient de Dieu».

 

       Apportant son soutien aux mouvements de défense de l’environnement, le Pape remarque que la dégradation de la nature a atteint un niveau qui met en péril la survie de l’être humain. La crise actuelle a donc aussi une dimension spirituelle. «Nous avons péché contre la terre, contre notre prochain, et en définitive contre le Créateur, le Père bon qui fournit ce qu’il faut pour chacun et qui veut que nous vivions ensemble en communion et prospérité». «Dieu pardonne toujours, nous les hommes nous pardonnons parfois, mais la Terre ne pardonne jamais», a remarqué le Pape en citant un dicton espagnol.

 

Retrouver l’harmonie

 

       L’enjeu pour chaque personne est donc de retrouver une relation harmonieuse avec son prochain, et avec toute la Création. Si nous «avons ruiné l’œuvre du Seigneur» en exploitant les ressources de la Terre à un rythme effréné, «nous sommes appelés à retrouver le sens du respect sacré pour la terre, parce qu’elle n’est pas seulement notre maison, mais aussi la maison de Dieu».

 

      Le défi spirituel est de réveiller «le sens esthétique et contemplatif que Dieu a placé en nous», a expliqué François en reprenant les termes de l’exhortation apostolique Querida Amazonia. La conversion écologique doit également se concrétiser dans un sens politique, et le Pape a rappelé l’importance de deux évènements programmés dans les prochains mois: la COP15 de Kunming en Chine, sur la biodiversité, et la COP26 de Glasgow, en Écosse, sur le changement climatique. Mais au niveau international comme sur le plan national et local, la concertation est essentielle, et la transformation écologique doit partir du bas, d’un mouvement populaire, et non pas être imposée d’en haut.

 

«En ce temps pascal de renouveau, engageons-nous à aimer et apprécier le magnifique don de la terre, notre maison commune, et à prendre soin de tous les membres de la famille humaine. Comme frères et sœurs que nous sommes, supplions ensemble notre Père céleste : “Envoie-sur nous ton Esprit et renouvelle la face de la terre”», a conclu le Pape en citant le Psaume 104.

 

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14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 14:51

 

Message de Pâques : le pape François appelle à la « contagion de l’espérance »

 

 

       Consacrant une large part de son message de Pâques à la crise du coronavirus, le pape François a invité, dimanche 12 avril, à ne pas oublier les plus vulnérables et notamment appelé l’Union européenne à un « esprit concret de solidarité » dépassant « l’égoïsme des intérêts particuliers ».

Dans son message de Pâques, exceptionnellement prononcé au cœur de la basilique vaticane, le pape François a appelé, dimanche 12 avril, un monde « opprimé par la pandémie » du coronavirus à « la contagion de l’espérance ».

La Résurrection du Christ n’est pas « une formule magique qui fait s’évanouir les problèmes », a-t-il prévenu, mais « la victoire de l’amour sur la racine du mal », « victoire qui “n’enjambe pas” la souffrance et la mort, mais les traverse en ouvrant une route dans l’abîme, transformant le mal en bien ».

Invitant à tourner le regard vers celui dont les blessures sont devenues « fissures d’espérance », et afin « qu’il guérisse les blessures de l’humanité accablée », François s’est d’abord tourné vers les victimes du coronavirus : « malades, ceux qui sont morts et familles qui pleurent la disparition de leurs proches, auxquels parfois elles n’ont même pas pu dire un dernier au revoir ».
« Force et espérance » pour les médecins et infirmiers

Mais François a aussi demandé de ne pas oublier tous ceux que cette pandémie rend plus vulnérables : « personnes âgées et personnes seules », « ceux qui travaillent dans les maisons de santé, ou qui vivent dans les casernes et dans les prisons ».

Demandant « force et espérance » pour les médecins et infirmiers « qui partout offrent au prochain un témoignage d’attention et d’amour jusqu’à l’extrême de leurs forces et souvent au sacrifice de leur propre santé », il leur a dit sa « gratitude », ainsi qu’« à ceux qui travaillent assidûment pour garantir les services essentiels nécessaires à la cohabitation civile », notamment les policiers et militaires qui « ont contribué à alléger les difficultés et les souffrances de la population ».
Allègement des sanctions internationales et remise de la dette

       Enfin, il a encouragé les gouvernants « à s’employer activement en faveur du bien commun des citoyens, fournissant les moyens et les instruments nécessaires pour permettre à tous de mener une vie digne et pour favoriser, quand les circonstances le permettront, la reprise des activités quotidiennes habituelles ».

Parce que « ce temps n’est pas le temps de l’indifférence », « tous doivent se retrouver unis pour affronter la pandémie », a ensuite continué le pape qui a demandé que la situation n’aggrave pas la situation de ceux qui manquent déjà de nourriture, de médicaments ou d’assistance sanitaire.

L’occasion pour lui de demander un relâchement des sanctions internationales « qui empêchent les pays qui en sont l’objet de fournir un soutien convenable à leurs citoyens » et de réduire, voire carrément remettre « la dette qui pèse sur les budgets des plus pauvres ».
À l’Union européenne, un « esprit concret de solidarité »

Parce que « ce temps n’est pas le temps des égoïsmes », l’évêque de Rome a aussi lancé un pressant appel à une Union européenne dont les membres n’ont pas particulièrement brillé, ces dernières semaines, par leur solidarité notamment envers l’Italie.

Soulignant que, du « défi du moment dont dépendra, non seulement son avenir, mais celui du monde entier », il a rappelé à l’Union « l’esprit concret de solidarité qui lui a permis de dépasser les rivalités du passé » au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, soulignant l’urgence « que ces rivalités ne reprennent pas vigueur ».

« L’alternative est seulement avec l’égoïsme des intérêts particuliers et la tentation d’un retour au passé, avec le risque de mettre à dure épreuve la cohabitation pacifique et le développement des prochaines générations », a-t-il prévenu.
« Un cessez-le-feu mondial »

      Parce que « ce temps n’est pas le temps des divisions », le pape a aussi appelé « un cessez-le-feu mondial et immédiat dans toutes les régions du monde » ; Citant notamment la Syrie, le Yémen, l’Irak, le Liban, la Terre Sainte, l’Ukraine et les « attaques terroristes perpétrées contre tant de personnes innocentes en divers pays de l’Afrique », il a souhaité que les « capitaux énormes » de l’armement soient « utilisés pour soigner les personnes et sauver des vies ».

Enfin, parce que « ce temps n’est pas le temps de l’oubli », il a souhaité « que la crise que nous affrontons ne nous fasse pas oublier tant d’autres urgences qui portent avec elles les souffrances de nombreuses personnes », citant les « graves crises alimentaires » en Asie et en Afrique, et notamment au nord du Mozambique, mais aussi la situation des migrants « qui vivent dans des conditions insupportables, spécialement en Libye et aux frontières entre la Grèce et la Turquie », auxquels il a spécifiquement ajoutés l’île de Lesbos, et le Venezuela.

« Indifférence, égoïsme, division, oubli ne sont pas vraiment les paroles que nous voulons entendre en ce temps. Nous voulons les bannir en tout temps ! », a conclu le pape, qui a ensuite donné la bénédiction urbi et orbi pascale.

        C’était la première fois depuis 1947 qu’un pape ne donnait pas cette bénédiction pascale depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre, Pie XII ayant choisi, en raison de la guerre, de la donner depuis sa bibliothèque à partir de 1941.

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